La voiture s'éloignait un peu plus de la civilisation et Clara commençait à avoir peur. Le chauffeur le remarqua et lui fit un sourire rassurant.
- Ne vous en faites pas mademoiselle, monsieur Pellizarri aime vivre loin de tout mais je vous assure qu'il ne vous arrivera rien.
Rassurée quelque peu, Clara se détendit un peu. La voiture arriva dans un lieu isolé, la maison ou plutôt le Manoir se voyait déjà. Le manoir était perché sur une haute coline et on pouvait l'apercevoir facilement. Les grandes grilles du portail s'ouvrirent et le chauffeur s'engagea dans l'allée centrale. Il gara à côté de la fontaine. Clara descendit et admira la vie, cette maison était très vaste. Le jardin pouvait à lui seule contenir tout son quartier, Clara ne put allé loin dans sa contemplation car le chauffeur lui intimait d'avancer. Elle le suivi et ils entrèrent ensemble dans la maison. La première chose qui frappa Clara de plein fouet était la froideur des lieux. Tout ici avait l'air si terne et insipide. Les murs étaient peints en marron foncé, les meubles étaient aussi de la même couleur. La décoration était inexistante. Clara se serait crû dans un mauvais rêve.
- Clara , comme tu as grandi, lança sa tante en venant à sa rencontre.
Rosalie Romano était la seule soeur de son père. La dernière fois que Clara l'avait vue ,elle avait cinq ans. De ce que Clara avait appris, le patron de sa tante ne permettait à aucun employé de franchir les portes de la maison, sa tante ne sortait presque jamais.
- Ma tante, souffla-t-elle.
Elles se jetèrent dans les bras l'une de l'autre. Clara était heureuse car elle se savait loin de ce monstre. Elle savait qu'il n'allait pas tarder à s'en rendre compte mais savoir son père loin d'ici la réconfortait un peu.
- Tu as tellement grandi , la dernière fois que je t'ai vue tu portait encore des couches, lui dit sa tante.
- Tata, j'avais cinq ans et j'avais déjà arrêté les couches, répondit Clara faussement vexée.
- Enfin, peu m'importe, viens que je te montre ta chambre. Tu vas prendre un bain et venir manger un bout.
Clara suivit sa tante dans un couloir. Cette maison était très sombre et elle se demandait pourquoi. Se pourrait-il que le maître des lieux soit un amoureux des couleurs tristes ? Se demanda Clara. Sa tante ouvrit une porte. Elle y pénétra et resta stupéfaite devant la grandeur de la chambre mais ce qui l'étonna encore plus c'était le décor, il avait l'air si joyeux.
- Je savais que les anciennes couleurs n'allaient pas t'aller alors j'ai tout changer pour donner une ambiance plus conviviale à la chambre. Lui dit sa tante.
Clara posa sa valise à côté du lit et observa la chambre. Elle était magnifique et super grande. Elle se demandait bien ce qu'elle pourrait faire de cette pièce vue qu'elle était censée y dormir uniquement.
- Dis ma tante, pourquoi toute la maison est si insipide, si sombre et si froide ? Demanda Clara.
- Eh bien, mon petit Enzo, n'ai pas fan des couleurs chatoyantes. Il a ses raisons ma petite mais je sais qu'au fond il aimerait décoré cette maison mais il est trop borné pour le reconnaître.
- Enzo ? C'est le nom du propriétaire ?
- Bien sûr, au fait il s'appelle Lorenzo Antonio De Luca pellizari mais nous on préfère l'appeler affectueusement Enzo. Lui répondit sa tante. Mais il n'est pas question de lui, vous aurez le temps de vous connaître, il faut prendre un bon bain et trouve moi à la cuisine.
- Mais je ne sais pas où elle se trouve, tu n'a qu'à prendre le même chemin de tout à l'heure et tu tourne à ta droite.
Sa tante sortit sans aucune forme de procès. Clara resta débout au milieu de la pièce un instant et se décida à aller prendre un bain. Elle ressorti quelques minutes plus tard et comme sa tante le lui avait dit, elle emprunta le chemin indiqué mais se retrouva bloqué car elle ne savait plus où allé.
- On peut s'avoir qui vous êtes ? Entendit-t-elle.
Elle se retourna et fis face à un homme qui avait les mains dans les poches. Il se dégageait de lui une aura très dangereuse, il se rapprocha d'elle mais elle était incapable de bouger. Il était d'une beauté à couper le souffle, elle se demandait bien si pareil homme pouvait exister.
- Je suis racla, enfin Clara, c'est ça je suis Clara Romano, répondit Clara.
- Très bien Clara , on peut savoir qui vous êtes et qu'est ce que vous cherchez ? Demanda l'inconnu.
- Je suis là nièce de Rosalie et je cherchais la cuisine.
L'inconnu émit un rire qui ressemblait à une moquerie. Clara le regarda de plus en plus perplexe.
- Désolé, de vous avoir effrayée comme cela. Rosa nous avais déjà prévenu de votre arrivée. Lui dit-il. Je suis Lucas Pellizarri , le frère cadet du propriétaire des lieux.
Clara posa une main sur sa poitrine un peu rassurée. Il avait l'air aimable même si l'aura qui se dégageait de lui avait l'air toxique, très toxique.
- Venez avec moi ,je vais vous conduire à la cuisine.
Il ne la laissa pas répondre que déjà il l'entraîna dans la cuisine.
- Bonjour ma petite Rosa, lança Luca à la gouvernante.
Rosalie se tourna vers lui avec un sourire très tendre.
- Mon petit Luc, tu es enfin là. Je pensais que tu n'allais plus venir.
- Tu avais tord , je suis là. Et manquer ta pizza aux peperoni ? S'exclama Luca en s'asseyant.
Clara en fit autant sur ordre de sa tante. Elle se sentait mal à l'aise de devoir déjeuner avec l'un de ses patrons mais celui-ci ne semblait pas du tout s'en préoccuper. Sa tante leur servit à manger mais Clara avait subitement perdu l'appétit.
- Dis moi Clara , tu viens de quelle ville ? Demanda Luca.
D'abord surprise, Clara se dit qu'il voulait peut être en savoir plus sur elle puisqu'elle était son employée.
- Venise, répondit-t-elle simplement.
- J'y suis déjà allé pour les affaires, c'est très joli. Et quel âge as-tu ?
- J'aurai vingt deux ans dans trois mois.
- Dis Luca, arrête de vouloir intimider ma nièce, laisse là donc manger, le gronda Rosalie.
Luca lui sourit faiblement, prit son assiette et sortit de la cuisine. Restée seule avec sa tante, Clara décida d'en savoir plus sur son jeune patron même si elle savait que sa tante n'allait pas vendre la mèche aussi facilement.
- Ma tante ? Appela -t-elle.
Sa tante se retourna.
- Oui, Chérie ?
- Le patron a combien de frère ? Demanda-t-elle.
- Enzo et Luca sont les seuls fils de Roberto Pellizarri. Lorenzo est le plus âgé et Luca le plus petit.
- Et est ce qu'ils passent beaucoup de temps à la maison ? Demanda une fois de plus Clara.
- Luca est celui qui passe le plus de temps à la maison. Il a sa maison à lui mais son frère préfère qu'il soit ici. Lorenzo est un homme très connu et donc il n'a pas assez de temps pour la maison.
De ce que Clara avait appris de Lorenzo Pellizarri, il était froid, distant, associable et très dangereux, enfin , c'est l'impression qu'il donnait. Véronica avait pris plaisir à lui raconter tout sur la vie de son patron.
- Quand est ce Je le verrai ? Demanda-t-elle à sa tante.
- Clara, tu as assez posé de questions pour aujourd'hui. Répondit sa tante.
Clara préféra ne rien ajouter car elle savait que sa tante n'allait plus rien dire. Elle se demandait bien à quoi il ressemblait. Elle avait appris de Véronica qu'il était beau et à la vue de Luca elle l'avait trouvé plus que extrêmement beau, elle se demandait bien à quoi pouvait ressembler la beauté de Lorenzo.
Lucas couru la libérer de toutes ces cordes qui lui laceraient les bras et les pieds.- Je suis tellement contente que tu sois là, murmura-t-elle en pleurant.Lucas la serra fort en faisant attention à ne pas lui faire mal. Il la prit pour pouvoir la mettre à l'abri avant d'en finir avec ces ordures. Il sortit de la pièce mais tomba nez à nez avec Alexis Alcantara.- Comme c'est mignon, fit celui-ci. Le chevalier servant qui vient en aide à sa gentille princesse.Lucas fit appel à son self control même si c'était compliqué pour lui. Il devait à tout prix mettre Véronica à l'abri. Un faux pas de sa part pouvait la mettre en danger, les autres étaient occupés à libérer les filles .- Alexis Alcantara, quel plaisir de te voir. Ironisa Lucas.Alexis lui fit un sourire sadique avant de craquer les doigts.- J'ai toujours dit que tu fouinais trop et qu'il fallait se débarrasser de toi mais les autres ont dit que tu n'étais qu'un gamin.- Vous avez eu tord car le gamin à l'air de vou
Veronica tourna le regard vers son mari. Oui, Lucas était bel et bien son mari à présent. Même si le fait de le penser lui faisait plaisir, son mauvais pressentiment était toujours aussi présent. Elle avait une envie pressante, elle décida donc de s'éclipser un moment.- Alors ? Qu'est ce que ça fait d'être madame Pellizarri ?Elle tourna et vit un homme qu'elle ne connaissait ni d'Adam ni d'Ève, elle se demandait bien comment il avait fait pour entrer.- Tu es de loin la plus belle mariée qu'il m'est été donné de voir, poursuivit-il.Veronica chercha Lucas des yeux mais il était trop loin. Elle soupira pour se donner du courage.- Merci beaucoup, répondit-t-elle d'une voix qu'elle voulait courtoise.Elle décida de le contourner mais il la rétint par le bras.- Où compte tu allé comme celà ? Demanda celui-ci d'une voix cruelle.Elle ne put même pas riposter qu'il sorti son arme et la pointa sur elle. Veronica eut la peur de sa vie. Elle le suivit sans protester avec pour espoi
Veronica avait du mal à réaliser ce qu'il se passait. Elle s'était imaginé tous les scénarios mais certainement pas Celui-là. Elle savait Lucas imprévisible mais pas jusqu'à ce point. Elle ne réalisait pas du tout ce qu'il lui arrivait , c'était tellement irréel. Elle souffla et continua à marcher lentement vers l'homme de sa vie accompagné par son père .Tout était allé si vite et si brusquement. Lucas l'avait laissé en compagnie de sa mère et de ses deux meilleures amies sans explication. Elles s'étaient donné à cœur joie de s'occuper d'elle comme d'une véritable princesse. Ce n'est que lorsqu'elle avait vue la robe de mariée qu'elle avait réalisé ce qu'il se passait. Elle n'avait pas eu le temps de placer un seul mot qu'on lui avait déjà enfilé la robe.Lucas sourit. Il savait que Véronica allait lui faire payer pour ce coup mais il s'en foutait du moment où il allait bientôt se marier avec elle. Lucas avait prit cette décision après avoir mûrement réfléchi. Il ne voyait plus sa
Lucas s'adossa sur le fauteuil les yeux rougis par la rage. Il croyait avoir assez de temps mais celui-ci jouait apparemment contre lui. Il soupira et se redressa.- Il va falloir faire vite, je ne voudrais en aucun cas mettre qui que ce soit en danger, Alexis Alcantara semble être inoffensif mais il est très dangereux. Commença -t-il.Il inspira profondément et ferma les yeux. Il était à présent dos au mur et cherchait un moyen efficace de sortir de cette histoire sans blesser personne.- Le plan reste pareil, on improvisera au cas où la situation dégénère.Jason hocha la tête et se leva. Il lui donna une tape à l'épaule pour lui signifier qu'il était là pour l'aider.Une fois Jason parti , Lucas s'assit sur le canapé. Il avait du mal à garder son calme, il avait besoin de trouver une solution rapide.- Est ce que ça va ?Il s'extirpa de ses pensées et lui fit un sourire. Il savait par sa manière de le regarder qu'elle ne croyait pas du tout au fait qu'il soit de bonne humeur.
Veronica ouvrit les yeux. Les images de la veille défilèrent dans son esprit la faisant rougir. Elle se tira et tourna vers le côté de Lucas mais ne le vit pas. Elle en fut peiner, elle qui croyait se réveiller dans ses bras.- Je vois que tu t'es réveillée?Elle se toucha la poitrine en sursautant. Il était assis dans le canapé son ordinateur sur ses pieds. Il le posa sur le canapé et lui sourit tendrement, elle voulut se lever pour le rejoindre mais il l'en empêcha en levant la main.- Surtout pas Tesoro. Reste couchée , je reviens.Il se leva et sortit. Veronica se recoucha à contrecoeur. Elle se demandait ce qu'il trafiquait encore. Il revint quelques minutes après un plateau repas en main. Veronica en eu l'eau à la bouche tant elle mourrait de faim.- Je meure de faim, lâcha -t-elle en hurlant presque.Lucas lui sourit tendrement.- Il y'a de quoi , répliqua Lucas en faisant allusion à la nuit dernière.Veronica rougit jusqu'à la racine des cheveux. Elle détourna le regar
Lucas remit son téléphone dans sa poche et entra dans la maison. Tout avait l'air si calme qu'il en fut inquiet. Cela ne ressemblait pas à Veronica de laisser planer autant de silence. Il monta rapidement les escaliers et arriva en quelques secondes dans la chambre. Il ne l'a trouva pas. Inquiet, il décida d'aller fouiller les autres pièces lorsqu'un bruit se fit entendre dans la salle de bain. Il s'y dirigea mais la porte s'ouvrit sans qu'il n'est eu le temps de le faire. Le spectacle qui s'offrit à lui le fit perdre ses moyens et avaler da salive de travers. Il contempla sa Véronica dans cette lingerie fine de couleur rouge et sentit une forte décharge électrique lui parcourir tout le corps.- Je sens que mon petit cœur va me lâcher, souffla-t-il.Veronica avait les mains moites tant son stresse était à son paroxysme. Elle était très anxieuse et aprehendait la suite. Elle savait qu'il n'y avait plus de retour en arrière, elle ne le voulait pas non plus. Elle espérait de tout cœur