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Chapitre 6

ผู้เขียน: FlemmeDeNom
Amélie se tenait debout sur le côté, les lèvres serrées, avant de lancer : « Papa ».

Michel a levé les yeux vers elle, son regard balayant rapidement la pièce : « Et ton frère ? Il n'est pas encore rentré ? »

Amélie s'apprêtait à répondre qu'elle n'en savait rien, mais Marguerite a pris la parole avant elle : « Je viens d'appeler. Il jouait au basket avec des copains. Ils viennent juste de finir, il est en chemin. »

Michel a soufflé avec mépris : « Toujours en train de jouer au basket, jamais le nez dans ses bouquins… Quel bon à rien. »

« Il n'est qu'en seconde, comment tu peux dire ça ? Quel père parle ainsi de son fils ? » a répliqué Marguerite.

Quand les plats ont été posés sur la table, ils se sont tous assis. Mais personne n'a touché à son assiette : tant que Louis n'était pas rentré, le repas ne commençait pas.

Amélie, habituée, fixait les plats devant elle sans un mot.

« Qu'est-ce qu'il fait ? » s'est inquiétée Marguerite. « Il ne lui est rien arrivé, au moins ? »

« Il est assez grand, il ne va rien lui arriver, » a marmonné Michel. « Mais appelle-le quand même, pour vérifier. »

Amélie s'est soudain rappelé son année de terminale. Elle n'avait plus d'argent pour vivre à l'internat, alors, le week-end, elle rentrait pour en demander. Ce jour-là, en chemin, un orage avait éclaté. Elle était restée longtemps sous l'avant-toit d'un magasin avant que la pluie ne se calme un peu. Trempée jusqu'aux os, elle avait fini par franchir la porte de la maison. À l'intérieur, ses parents et son frère étaient déjà à table. En la voyant, dégoulinante, ils n'avaient montré aucune inquiétude. Sa mère avait seulement dit d'un ton indifférent : « Avec toute cette pluie, on pensait que tu ne rentrerais que demain. »

Ce soir-là, Amélie était rentrée avec une heure de retard et avait mangé les restes.

Louis Bernard, lui, n'était en retard que d'une dizaine de minutes, et tout le monde s'inquiétait déjà. On attendait toujours son retour pour commencer à dîner.

Marguerite s'apprêtait à lui téléphoner quand le bruit de la porte d'entrée a résonné.

Elle s'est levée aussitôt et s'est précipitée vers l'entrée : « Loulou est rentré ! »

Le garçon de seize ans est apparu, encore entre l'adolescence et l'âge adulte, les cheveux en bataille tombant sur son front. Son air détaché contrastait avec son uniforme ouvert, la fermeture éclair baissée, les pans pendants de chaque côté.

« Tu dois avoir faim. Maman t'a préparé ton plat préféré : du gratin dauphinois, » a dit Marguerite, tout sourire.

« Ça, ça date d'il y a des siècles. J'aime plus ça depuis longtemps, » a répondu Louis, agacé.

« Ah bon ? Alors qu'est-ce que tu aimes maintenant ? Dis-le-moi, je t'en ferai la prochaine fois. »

« Peu importe, » a-t-il lâché sèchement.

En entrant dans le salon, son regard s'est arrêté sur Amélie.

« Qu'est-ce qu'elle fait là ? » a-t-il dit, sans même prononcer son prénom.

« C'est le week-end, ta sœur est là pour dîner », a dit Marguerite en le poussant doucement vers la cuisine. « Allez, file te laver les mains, sinon les plats vont refroidir. »

Louis est entré dans la cuisine à contrecœur.

Pendant tout le repas, Amélie est restée silencieuse. Marguerite, elle, n'arrêtait pas de servir son fils, comme si elle avait peur qu'il manque de nourriture.

Louis, agacé, se dérobait et a fini par dire : « J'ai des mains, je peux me servir tout seul. »

Michel, en face, a levé les yeux et a lancé : « Ça suffit, mange tranquillement. »

À côté d'eux, Amélie se sentait complètement à l'écart.

Elle a piqué machinalement un morceau de viande grasse, sans réfléchir. Mais dès qu'elle l'a mâchée, le goût lui a donné la nausée. Son estomac s'est retourné d'un coup.

« Beurk… »

Elle n'a pas pu se retenir et a vomi directement par terre, sous les yeux de tout le monde.

!!!

Les trois se sont tournés vers elle en même temps. Louis, dégoûté, a porté une main devant son nez.

Amélie n'a pas eu le temps de dire un mot. Une nouvelle vague de nausée l'a saisie et, à toute vitesse, elle a couru jusqu'aux toilettes. Elle s'est accroupie et a tout rendu, tout ce qu'elle avait mangé ce soir-là.

« Qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce qui se passe ? » Marguerite l'a suivie et s'est penchée sur elle, lui tapotant doucement le dos : « Qu'est-ce qui t'arrive, pourquoi tu vomis comme ça ? »

Amélie avait les yeux pleins de larmes. Les paupières rougies, elle sentait la chaleur de la main de sa mère dans son dos.

Et soudain, une pensée lui a traversé l'esprit : avant la naissance de Louis, sa mère la consolait peut-être de la même façon, en lui caressant le dos quand elle n'allait pas bien.

Ses yeux se sont embués. Tout le poids des derniers jours, la peur, l'angoisse, l'incertitude, l'ont submergée.

Elle a eu envie de tout lui dire : qu'elle était enceinte, qu'elle ne savait plus quoi faire, qu'elle avait l'impression que sa vie était fichue.

« Ça va un peu mieux ? » a demandé Marguerite en la regardant.

Amélie a tourné la tête et a hoché doucement. Elle a ouvert la bouche, hésitante : « Maman, je… »

Mais avant qu'elle ne puisse finir, Marguerite s'est redressée. En fronçant les sourcils, elle a quitté la pièce en lançant d'une voix sèche : « Si ça va mieux, nettoie un peu tout ça. On est à table, et il y en a partout. Tu pouvais pas attendre d'être aux toilettes pour vomir ? »

Les mots de Marguerite sont tombés comme un coup de massue.

De l'autre côté de la porte, les voix continuaient : « Louis, pourquoi tu ne manges plus ? Maman va vite nettoyer tout ça, mange encore un peu. »

La voix agacée de Louis a résonné : « J'ai plus faim, ça m'a coupé l'appétit. »

Puis celle, sèche, de Michel : « Dépêche-toi de tout nettoyer, on va pas passer la soirée comme ça. »

Personne ne s'est soucié d'Amélie, seule dans les toilettes. Personne ne lui a tendu un mouchoir, personne ne lui a apporté un verre d'eau pour se rincer la bouche.

Accroupie par terre, Amélie a senti ses larmes couler sans retenue.

Elle n'aurait pas dû se faire d'illusions. Elle avait cru, bêtement, qu'elle pourrait trouver un peu de réconfort auprès de sa famille.

Mais elle avait oublié : toutes les blessures qu'elle portait venaient d'eux. Quand elle faisait une erreur, il n'y avait jamais ni soutien ni compréhension — seulement des reproches et des regards froids.

À travers le voile de ses larmes, une image s'est imposée à elle : celle de cet homme au regard clair comme la lune après la pluie.

Peut-être que lui, au moins, pourrait lui dire quoi faire. Peut-être qu'il saurait lui montrer une issue.

——

Dans le silence de la nuit, Alexandre était assis dans son bureau. Devant lui, l'écran froid de son ordinateur projetait une lueur sur son visage. Ses traits restaient impassibles, tandis que ses doigts longs et fins tapaient rapidement sur le clavier.

« Drrrr… »

Le téléphone, posé à côté de lui, s'est mis à vibrer. Alexandre a frotté ses tempes avant de le prendre. Un numéro inconnu s'affichait.

« Allô ? » Sa voix, grave et posée, avait ce timbre magnétique qui le caractérisait.

Rien, de l'autre côté.

Il a répété calmement : « Allô ? »

Toujours aucun son. Alexandre a froncé légèrement les sourcils, certain qu'il s'agissait d'un appel parasite, et son doigt s'est approché du bouton pour raccrocher.

Puis une voix hésitante, tremblante, a fini par se faire entendre : « Mo… Monsieur Beaumont. »

Il a reconnu aussitôt la voix d'Amélie. Le téléphone est revenu près de son oreille.

La jeune fille, d'un ton timide, a murmuré : « C'est… c'est Amélie Bernard. »

« Je sais. »

« Je suis désolée de vous déranger si tard, » a-t-elle dit d'une voix un peu plus assurée, comme si elle prenait son courage à deux mains. « Est-ce que… est-ce que vous seriez disponible demain ? On pourrait… se voir ? »

Alexandre n'a posé aucune question. Le regard fixé sur la lampe de son bureau, il a simplement répondu : « D'accord. »

——

L'heure et le lieu avaient été choisis par Alexandre. En poussant la porte du restaurant, il l'a aperçue tout de suite. Amélie portait la même veste grise que le jour de leur première rencontre à l'université. Son visage délicat était baissé, et ses doigts, posés sur la table, s'entortillaient nerveusement, trahissant sa tension.

Alexandre s'est avancé vers elle.

En entendant des pas approcher, Amélie a levé les yeux. Le visage d'Alexandre est apparu dans son champ de vision. Elle s'est levée précipitamment : « Mon… Monsieur Beaumont. »

Il lui a fait signe de se rasseoir, puis a pris place en face d'elle.

Ils se sont retrouvés assis face à face. L'atmosphère était légèrement pesante.

C'est Alexandre qui a brisé le silence : « Qu'est-ce que tu veux manger ? »

Amélie a secoué les mains, paniquée : « Non, ce n'est pas nécessaire, vraiment. »

« On est ici pour dîner, » a répondu Alexandre d'un ton ferme en glissant le menu vers elle. « Choisis quelque chose qui te plaît. »

N'osant pas le contredire, elle a pointé au hasard un plat sur la carte : « Celui-là. »

Alexandre a jeté un coup d'œil — du poulet basquaise.

Il n'a rien dit et a appelé le serveur. En plus du poulet, il a commandé trois autres plats.

En attendant que les plats arrivent, Amélie a bu de l'eau par petites gorgées, comme pour s'occuper.

Alexandre, lui, n'avait pas l'air pressé. Depuis qu'ils s'étaient assis, il n'avait pas posé une seule question sur la raison de ce rendez-vous.

Quand les plats sont arrivés, Amélie a regardé le poulet basquaise couvert de sauce rouge et d'épices, et a senti son cuir chevelu se tendre.

Elle n'aimait pas vraiment les plats épicés. En choisissant au hasard, tout à l'heure, elle n'avait même pas réalisé ce qu'elle pointait sur la carte.

Maintenant, puisqu'elle l'avait choisi, elle n'avait plus le choix : elle devait faire semblant d'assumer. Elle a pris une bouchée, puis une autre. Très vite, la chaleur des épices lui a donné des sueurs sur le front, et ses lèvres sont devenues rouges sous l'effet du piment.

Une main s'est avancée, et Alexandre a rempli son verre : « L'eau citronnée aide à calmer le piment. Si tu n'arrives pas à manger, ne te force pas. »

« Désolée… » a murmuré Amélie, un peu gênée.

« Il n'y a pas de raison de t'excuser. » Alexandre a fait glisser le plat de poulet basquaise sur le côté. « Au moins maintenant, je sais que tu ne supportes pas les plats épicés. »

Ces mots ont fait battre le cœur d'Amélie un peu plus vite. Elle a levé les yeux vers lui.

Sa voix restait calme, posée. Même après avoir découvert qu'elle était son étudiante, il n'avait montré qu'un très bref moment de surprise, avant de reprendre son habituelle maîtrise.

Il devait avoir plusieurs années de plus qu'elle. Ce qu'il dégageait, c'était l'expérience, le poids tranquille du temps.

Venir le voir était peut-être le bon choix.

Rassemblant tout son courage, Amélie a inspiré profondément : « Monsieur Beaumont… si je vous ai demandé ce rendez-vous, c'est que j'ai quelque chose d'important à vous dire. »

Enfin, ils en venaient au sujet de leur rencontre. Alexandre a incliné légèrement la tête, l'invitant à continuer : « Je t'écoute. »

Amélie a ouvert son sac, en a sorti les résultats de son dernier examen médical, et les a posés devant lui.

Ses mains tremblaient si fort qu'elle n'arrivait même pas à les retenir.
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