Chapitre 13

« Jeune maître ? » Une voix s’est fait entendre.

Léo a levé sa tête et a vu que c’était Jacques, l’ancien employé du Groupe Martin.

« Jacques » a dit Léo.

Jacques s'est approché en tremblant et a placé un bouquet de fleurs devant la tombe, puis a sorti un grand bol de porc rôti en disant : « Le plat préféré du maître François est le porc rôti. Mais il est allé au paradis avant moi. Jusqu'à présent, je ne pouvais pas accepter sa mort. Je rêve souvent de lui. Dans mon cœur, j'ai toujours pensé à lui comme à ma famille » a dit Jacques avec les larmes aux yeux.

Léo a incliné la tête pour regarder le ciel, il a pris une longue inspiration en disant : « Je vais venger la mort de François. »

Jacques a secoué la tête en répondant : « Oubliez ça, jeune maître. Aujourd'hui, le Groupe Fantaisie a été détenu par Aron et il a aussi le Groupe Ciel-Bleu derrière lui, l'une des cinq premières entreprises de la ville. Comment vous allez vous battre avec eux ? »

Léo n'a rien dit en regardant tranquillement la rivière. Au bout de quelques instants, il a dit : « Dans cinq jours, ce sera l'anniversaire de François, je veux faire une grande fête, pour lui rendre hommage. »

Jacques s'est levé en répondant : « Vous ne le savez toujours pas, jeune maître ? »

« Quoi ? »

« Dans cinq jours, cet endroit sera peut-être complètement transformé, alors vous feriez mieux de déplacer la tombe avant qu'il ne soit trop tard. » a répondu Jacques.

Léo a froncé les sourcils, il n'était vraiment pas au courant de cette affaire.

Jacques a poursuivi : « Aron a mis la tombe ici parce qu'il a su que cet endroit serait démoli pour de nouvelles constructions, il ne peut pas attendre pour déterrer la tombe de François. »

« Comment ose-t-il ! » a dit Léo.

« Il n'a peur de rien, jeune maître, dépêchez-vous de déplacer la tombe pendant qu'il est encore temps, sinon il pourrait vraiment être trop tard » a dit Jacques.

« La tombe ne sera jamais déplacée. » a dit Léo en regardant la rivière. «Non seulement je ne la déplacerai pas, mais aussi j'y ajouterai des réparations, pour faire de la tombe de François la plus grande et la meilleure de la ville ! »

« Jeune maître, pourquoi faites-vous cela ? Qu'est-ce que ça peut vous apporter d’offenser les autorités ? » a demandé Jacques.

« J'ai déjà pris ma décision Jacques» a répondu Léo.

Jacques connaissait bien Léo et savait qu'il serait vain de continuer à le dissuader.

«Dans cinq jours, le jour de l'anniversaire de François, j'organiserai une grande cérémonie funéraire comme prévu. Oncle Jacques, tu viens ? » a dit Léo.

Jacques a hoché vigoureusement la tête en répondant : « Tant que vous osez l'organiser, j'oserai venir. Je suis déjà à cet âge, alors je n'ai peur de rien, je vais venir même si mes supérieurs me dépouillent ! »

Léo a dit en souriant : « Ne t'inquiète pas, Oncle Jacques, avec moi, personne ne peut te faire de mal. »

Jacques a versé deux verres de vin, l’un pour rendre hommage à François et l’autre pour lui-même. Puis, il a bu son vin en disant : « François, mon petit maître, je vous laisse et je reviendrai vous voir dans cinq jours. »

Après avoir dit cela, Jacques est parti.

Peu de temps après son départ, une Audi noire s'est arrêtée non loin de la tombe. Pascal est sorti de la voiture et a couru vers Léo en disant : « Patron, tout est réglé en ce qui concerne la cérémonie de succession. Selon vos instructions, Théo ne sortira jamais pour le reste de sa vie. Si quelqu'un ose le repêcher, je l’arrêterai tout de suite. »

Léo a hoché la tête et n'a rien dit.

Pascal a froncé les sourcils en demandant : « Patron, que se passe-t-il ? »

« Ces deux derniers jours, les gens du Groupe Fantaisie sont-ils venus ici ? » a demandé Léo.

Pascal a secoué la tête en répondant : « Non, ces méchants ne prenaient même pas vos paroles à cœur, ils menaient une vie luxueuse tous les jours. J'ai même entendu dire qu’Aron n'arrêtait pas de faire de la lèche aux responsables pour qu'ils puissent accélérer le processus de démolition de la tombe de François. J'ai vraiment envie de le tuer. »

« Ne sois pas pressé, je prendrai mes propres dispositions dans cinq jours. » a dit Léo.

Pascal a continué : « Patron, j’ai encore quelque chose à vous dire. Le Poissons, le Capricorne et le Balance sont déjà revenus, les autres sont encore en route. Ils vont tous arriver bientôt. »

Dans la Région de l'Ouest, le Dieu de la Guerre était un nom que tout le monde craignait. Sous le commandement du Dieu de la Guerre, il y avait une légion qui était crainte par tous, le Zodiaque d'Or, nommé d'après les douze constellations du zodiaque, qui représentaient douze des meilleurs guerriers. Ces guerriers étaient tous des soldats compétents et loyaux. C’était une puissante légion que Léo avait construite tout seul, elle était également la plus forte de la Région de l'Ouest.

« Je le sais. » a répondu Léo. Il se tenait au bord de la rivière, les mains derrière le dos, regardant au loin.

...

Dans une salle privée du troisième étage de l’Hôtel du Rêve, Aron avait préparé un repas somptueux à l'avance et attendait à l'aise avec son neveu. Au bout d’un moment, la porte s'est ouverte et un homme chauve d'âge moyen est entré.

« Monsieur Gaston, enfin vous voilà ! » a dit Aron.

Gaston Didier était le responsable des travaux de rénovation de la Seine. Il s'est assis de façon très décontractée et a dit : « Aron, que voulez-vous de moi ? »

« Ne soyez pas pressé, on mange d’abord» a dit Aron. Puis il a jeté un regard à Gabriel, qui a compris et s'est immédiatement levé pour servir un verre à Gaston. Puis, il a frappé des mains et plusieurs belles femmes sont entrées et se sont assises près de Gaston qui a aimé les belles femmes toute sa vie. Gaston ne pouvait pas se contrôler quand il a vu arriver ces belles femmes.

« Aron, vous me connaissez très bien » a dit Gaston en souriant.

« Monsieur Gaston, ce qui est important, c’est que vous soyez content. » a répondu Aron.

Gaston a pris un verre de vin tout en tenant une beauté dans ses bras et a demandé : « Que voulez-vous de moi ? »

« En fait, c'est toujours la même chose, pouvez-vous accélérer la progression des travaux de rénovation de la Seine ? Il vaut mieux que la tombe de François soit déplacée dans les cinq jours ! » a dit Aron.

« Pas de problème. Ne vous inquiétez pas, je conseillerai au directeur d’accélérer un peu, et je vous garantis que cette tombe sera déplacée en cinq jours » a répondu Gaston.

« Merci ! Monsieur Gaston » a dit Aron. Il s’est dit dans son cœur : « Léo, ne veux-tu pas que je m'agenouille devant la tombe de François pour expier mes crimes ? Maintenant je vais briser la tombe de ton frère, je vais voir ce que tu peux faire ! »