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Chapitre 65

Auteur: N.O Darling
La chambre de Théo est décorée de manière bien plus sobre que le reste de la maison, avec des murs bleus unis et des rideaux assortis.

C’est une chambre de garçon typique, si l’on excepte l’immense lit qui occupe presque tout l’espace au sol. Le lit ressemble à celui que nous avions à l’appartement, et je me demande si ce genre de lit est la norme dans ce monde.

« Elle aurait pu nous laisser la chambre de Sophie. » grogne Théo, visiblement agacé de devoir se contorsionner pour contourner le lit.

« C’est très bien comme ça. » Je le rassure doucement. Je suis simplement reconnaissante que nous ayons un endroit sûr où rester ensemble.

« Je vais faire un tour du périmètre. » annonce Axel derrière moi.

Je me retourne, préoccupée par le changement que je perçois chez lui. Son visage n’a plus rien du garçon timide et doux ; son expression est dure, tendue, presque sauvage. Son corps tout entier semble sur le qui-vive.

Ce genre de transformation ne vient qu’avec le traumatisme. Et c’est
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    Point de vue de JosieMes pieds nus glissent doucement sur le sol du couloir. J'ouvre la première porte que je croise en allant vers la cuisine et je pousse un soupir de soulagement en découvrant une salle de bain. J'utilise les toilettes, puis je m'asperge le visage d'eau fraîche. La chaleur de la cheminée m'a donné chaud.Je tends la main sous le robinet et bois directement l'eau fraîche. Ça apaise un peu ma gorge sèche, mais pas assez. En quittant la salle de bain, je rejoins la cuisine. J'ouvre trois placards avant de trouver un verre, que je remplis rapidement. Deux verres plus tard, j'ai toujours aussi chaud et la tête me tourne légèrement. Je sors prendre l'air, espérant que ça m'aidera.Mais mon regard se fige aussitôt sur la silhouette dans la piscine.Le dos de M. Collins se soulève au rythme de grandes inspirations, ses souffles sont audibles dans la nuit calme.« Ça va, Monsieur ? » je demande. Il se fige en entendant ma voix, mais ne se retourne pas tout de suite. J'ouvre

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