LOGINComme je le disais, je m’étais faite principalement trois amis garçons avec lesquels tout avait été fluide.
Pour le petit côté marrant il y avait deux Jérôme, un plutôt style très classique et l’autre peut être un peu efféminé et très proche de sa maman sur protectrice et légèrement flippante. Ensuite il y avait Allan, au départ il me semblait tout à fait à portée puis il devenait inaccessible. Ont se voyaient tous souvent au parc des immeubles, en petit groupe Déborah, les garçons et moi principalement. Il y avait également le frère d’Allan qui passait souvent une partie de son temps avec nous, j’imagine pour passer le temps car le reste de celui-ci, il nous ignorait royalement avec sa bande de copains douteux et franchement peu recommendable. Bon finalement je le croisais souvent car il connaissait également mon cousin cyril. Frank et lui était visiblement bon amis même si mon cousin n’appréciait pas forcément tous ces potes étranges non plus. Frank m’a rapidement tapé sur les nerfs, il me cherchait sans cesse et me taquinais de pleins de manières différentes. Il était souvent trop proche de moi et trouvait toujours un moyen pour me toucher quelque part, ne serait-ce que pour me pincer ou me retenir vers lui. Je partageais souvent à mes amies ma frustration vis à vis de lui mais celles-ci étaient souvent effrayée par lui et sa bande de débiles notoires, car c’est vrai qu’ils n’étaient pas toujours commodes mais surtout je pense à cause de notre différence d’âges. Ils avaient tous quelques années de plus que nous. Loin de moi l’idée d’être complètement stupide mais je n’avais absolument pas peur de lui, j’étais très têtue, en quête de respect et farouche dans l’âme. Il savait très bien mon mépris pour ces conneries et ma répartie était toujours au rdv quand il pensait pouvoir me toucher avec ces mots. Désolée mon vieux la répartie a été inventée pour moi, je la manie comme une épée tranchante, c’est mon moyen de défense intraitable. Je sais quoi dire, je sais ce qui fait mal et je fait toujours mouche. Peu sont ceux à m’avoir provoquée deux fois, souvent finissaient-ils humilié devant le public de petits chiens qu’ils avaient à la base eux-même emmener pour se montrer et se pavaner ou pour se prouver quelque chose. Ils repartaient bien vite la queue entre les jambes en profanant des insultes à moi mais aussi à leur soit disant potes qui maintenant ce moquaient d’eux. Un après midi j’étais de sortie et c’est bien entendu sur frank que je tombais. Celui-ci comme à son habitude lançait une remarque idiot sur ma tenue ou sur mon caractère question de me faire réagir. Bien entendu je pique la mouche, il ne m’intimide pas, nous nous disputons et aucune idée de comment nous en sommes arrivés là, de nulle part comme ça sans aucune logique, il me sort qu’il souhaite que je sorte avec lui. Inutile de vous dire que mon cœur est sorti de ma poitrine que l’information tournais en boucle dans mon cerveau comme si celui-ci cherchait désespérément un moyen de traiter cette information. Aucune logique, aucun raisonnement ne sorti, j’ai simplement dit oui. Mon cerveau continuait de buger comme une erreur 404 tandis que ma bouche cette traîtresse, répondait oui comme si aucune autre réponse n’était disponible. Quelque part au fond de moi, je ne sais pas si j’avais peur de dire non car cela ne m’était encore jamais vraiment arrivé ou si j’étais désespérée à obtenir un peu d’amour et à rétablir ma confiance en moi ainsi que mon ego, détruit quasiment constamment par les reproches de ma mère. Vous vous rappelez la sensation d’être vivante, c’était bien ça qui m’avait finalement poussée à dire oui. L’adrénaline d’une situation que je savais ne pas pouvoir contrôler, le risque d’être avec quelqu’un de plus grand et plus expérimenté que moi. Le danger qu’il pouvait potentiellement représenter avec ces amis louches. Je me sentais vivante alors j’ai foncé tête baissée comme d’habitude. Quand est-ce que j’allais apprendre à réfléchir avant d’agir. Quelque semaines c’étaient écoulées et finalement j’avais pris grand soin de raréfié mes sorties et d’éviter de le croiser le plus possible. Quand cela se produisait quand même je m’arrangeais pour que l’ont soient tous ensemble entre amis et lui laisser le moins de temps possible seul avec moi. Les rares fois où l’on a été seul, le contact était toujours trop direct et ses mains trop présentes. Il m’embrassait beaucoup et touchait toujours mon corps comme pour apprendre à le connaître de vraiment trop près. J’ai pourtant exprimé plus d’une fois que je n’étais pas prête et qu’il me mettait mal à l’aise, ce qu’il feignait de comprendre mais n’appliquait pas du tout. Peut de temps après j’ai rompu, même si la frustration et une certaine colère se voyait dans ces yeux sur le moment il n’a pas insisté. J’étais soulagée même si pour une fois il y avait quelque chose dans son regard qui m’avait fait peur. Ça avait réussi à rentrer dans mon âmes et glacer mes os. C’est comme si une vague de froid m’avait soudain gagnée, un froid qu’on ne peut pas apaiser, celui qui laisse une sensation étrange. J’ai continué ma vie déterminée à oublier ce qui c’était passé, vous savez mon cerveau était très doué pour occulter les choses qui me faisaient du mal, ce n’était pas volontaire mais il avait développé une technique pour me garder en vie et c’était très souvent de l’amnésie sélective. J’évitais donc Frank du mieux que je pouvais et feignais de ne pas voir l’indignation et la frustration sur son visage à chaque fois que l’on se croisait. Peu de temps après en rentrant des cours et en voulant ranger mon vélo au garage prévu à cet effet je trouvais sur l’emplacement de mon vélo un post-it jaune où il était inscrit, veux-tu sortir avec moi ? Oui ? Non ? Peut-être ? …Je n’avais plus de téléphone mais Jérôme, pas celui avec lequel j’étais sortie deux minutes de ma vie avant de faire face à sa lâcheté, l’autre Jérôme m’avait gentiment prêté une petite tablette qui me permettais au moins d’avoir ma messagerie et mes comptes en ligne. Bien entendu je ne l’avais pas dit à mes parents et je la gardait soigneusement cachée. Mes parents avait se soir là été invités à manger chez le parrain de mon frère. Il y avait également sa femme, ses deux filles et son fils de quelque années de plus que moi. Je ne voulais pas les accompagner j’étais incapable de dire pourquoi mais mon corps était toujours tétanisé à l’idée d’aller les voir. Ma mère ne se faisait pas tellement prié pour ne pas me prendre alors je restais à la maison. J écrivais à Pauline et Jessica, elles étaient soulagées que j’aie trouvé un moyen pour communiquer avec elles. Elles avaient peur de ma mère et c’est pour sa que j’invitais rarement mes amies. Je pouvais les comprendre. Malgré ma puniti
Titou et moi sommes devenus inséparables, tout est simple et fluide entre nous, c’est tellement agréable. Dans notre groupe il y a titou, deux autres garçon et Melina, la seule autre fille avec moi dans ce groupe de ski avancé. Je vois bien son regard désapprobateur à Milena et j’entends ses petites remarques acerbes, même quand elle me parle, elle me demande pourquoi je suis aussi proche des garçons, si je cherche à les attirés, si je suis amoureuse. Peu importe mes réponses, elle n’est pas capable d’intégrer que je m’entend juste bien avec eux sans ambiguïté. Bien sûr les derniers jours, je ressens comme au quartier suite aux rumeurs de Frank, les regards, les messes basses. Les remarques et les critiques. Les rumeurs sont lancées et sa se répand vite. Titou et moi on s’en moque mais je suis quand même fatiguée de la bêtise humaine. Certaines des filles qui prétendaient être mes amies ne m’adressent plus la parole. Elles pensent que je suis une allumeuse que je préfère être avec
Toutes mes affaires étaient prêtes, mais l’angoisse de partir était quand même présente. Déjà, j’étais stressée quand à l’idée d’être en zone rouge pendant cette semaine. J’avais gagné le gros lot, pile le jour de mon 14ème anniversaire, cadeaux de mère nature. Fusillant certainement tous mes prochains anniversaires. Quelle ironie, j’avais limite prié pour les avoirs comme toutes mes copines et devenir une femme. J’aurais dû m’abstenir si j’avais su à quel point elle serait douloureuse et violente. Sans compter qu’elle n’était jamais réglée et survenait n’importe quand pour plusieurs jours plutôt aléatoires en durée. Enfin, le bus allait arriver et il était temps de partir. Je montais dedans, munie de mon homéopathie, servant à m’éviter de vomir à chaque virage. En effet, je n’ai pas vomi dans le bus, mais les deux heures de trajet ont été interminables, nauséeuses et migraineuses. Nous étions enfin arrivés à destination et tout le monde se mettait à sortir et s’affairer à récupére
Elle m’écrit simplement, c’est agréable il n’y a pas de pitier dans ces messages. Elle prend de mes nouvelles et je prend des siennes. Elle me propose de se voir dans la semaine au centre ville. J’accepte et l’on convient de demander à nos parents. Je suis fatiguée et je décide d’aller me coucher mais je ne trouve pas le sommeil. C’est comme si ses mains sur mon corps me hantaient, je les ressens encore et je le sais, les cauchemars seront au rendez-vous. Ça n’a pas manqué, de multiples cauchemars où son corps possédait le mien et où la terreur m’envahissait. Tout à coup je me réveille en sursaut, pleine de sueur, en panique, le cœur qui bat la chamade. Un de ces cauchemars à fini par me réveiller. Il était à peine 2 h du matin mais je n’arrivais plus à fermer l’œil. Plusieurs semaines c’était écoulées et je ressemblais à un zombie, le sommeil calme et paisible m’avait quittée, et puis il y avait ces rumeurs. Inutile de se poser la question de qui les avait lancées. Frank en était
Arrivée chez moi, je fixais un masque neutre sur mon visage angoissé et fatigué, je ne voulais pas que ma mère me pose des questions, de toute façon elle dirait que c’est de ma faute. Après être rentrée, je me suis dévêtue en un éclair, j’avais besoin d’une douche, une longue douche. Plantée sous l’eau chaude je frottais mon corps endolori comme une forcenée. Je voulais faire disparaître le souvenir de ses mains glacées sur ma peau, de son souffle pervers dans mon cou. Je me sentais sale et j’avais besoin de frotter. Quand j’eu enfin fini et que j’étais satisfaite, ma peau était rougie et élimée par mes frottements mais je me sentais un peu mieux. De retour dans ma chambre, je m’allongeais sur le lit, droite comme un i. Impossible de trouver le sommeil, et quand ce fut enfin le cas, il était rempli de cauchemars plus terribles les un que les autre. Au réveil ma tête me faisait mal et les souvenirs remontant à la surface apportaient avec eux la bile de mon envie de vomir. J’avais
Je ne sais pas depuis combien de temps j’étais là, assise sur cette balançoire dans un parc qui était maintenant désert. J’avais beau réfléchir, j’étais en colère et j’étais blessée. Je fixais les feuilles qui parsemaient le sol et celles qui s’envolaient avec la légère brise. Je prenais le temps de trouver beau la couleur framboise choisie pour le sol en résine semi-molle qu’il mette pour protéger des chutes dans les places de jeux. Je n’ai rien senti venir. Quand soudain une main c’est écrasée sur ma bouche et mon nez, une main froide et grande envahissant mon visage de la pire manière qu’il soit. Mes poils se sont dressés, j’avais la chaire de poule et un sentiment glacé jusqu’au os. Il n’a eu aucun mal à me soulever de cette balançoire, la laissant se balancer seule sous mes yeux qui luttaient pour ne pas pleurer. Je ne sais pas sur combien de mètres il m’a traînée, me soulevant de son deuxième bras lorsque je tentais désespérément de retenir mes jambes au sol pour le freiner. Qu