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Pour commencer peut être que vous devriez me connaître un peu. Je m’appelle Alison non je ne vis pas aux états-Unis mais mes parents y sont partis avant ma naissance et ce prénom américain les a conquis.
Je vous parle de mes parents mais inutile de se bercer d’illusion rien n’était fonctionnel dans notre famille, ma mère et moi étions quasiment constamment en guerre. Elle ne supportait rien chez moi, je crois que je reflétais chez elle des blessures émotionnelles trop intenses pour qu’elle puisse se dissocier d’elle et moi. Je suis devenue une ado compliquée, complexée par tous ces reproches constant et totalement désemparée par l’inéluctable capacité de mon père à éviter le conflit et prendre son parti pour calmer une énième explosion de la part de ma mère. Je suis constamment en vadrouille quelque part, j’ai besoin de me sentir vivante et pour cela j’utilise vraiment mon temps à mauvais escient. Entre mes rencontre avec de parfaits inconnus rencontrés sur les Tchats et mes innombrables soirée nocturnes où je bois et dort ailleurs rien de glorieux. Cela étant je suis pourtant timide réservée et mal dans mon corps. Ma première fois n’était vraiment pas une chose dont j’ai envie de me souvenir. C’était un gentil gas ne vous méprenez pas mais vous savez, le genre trop gentil, trop calme, trop mou et bordel cardiaque avec ça. Je ne plaisante pas il a fallu que j’angoisse de perdre ma virginité en plus de me demander pendant tout ce temp si son cœur allait tenir le coup. On avait éviter la catastrophe de justesse et il avait repris des couleurs après notre rapport. J’étais incapable de trouver quoi que ce soit qui me rendait vivante dans cette relation alors j’y ai mis fin. Certe, je dois passer pour la pire garce qui soit, je l’ai quitté le jour de son anniversaire, pour ma défense j’avais oublié celui-ci, on sortait ensemble depuis si peu de temp que nous avions discuté qu’une fois ou deux de nos anniversaires respectifs. Cela étant dit, c’était une première fois à oublier. Mais avant d’oublier justement il faut que je vous dise que jusqu’à mes 10 ans j’étais fille unique mais je rêvais d’avoir une sœur ou un frère, mes parents avaient des difficultés à avoir un deuxième enfant et ont commencé un parcours d’insémination artificielle. Je n’ai appris que bien plus tard qu’ils avaient perdu un bébé dans cette aventure avant d’avoir mon petit frère. Cette année la, j’avais écris au Père Noël, je lui ai demandé de garder tous mes cadeaux, je n’en voulais aucun. Mon seul souhait pour Noël était qu’il me donne un petit frère ou une petite sœur parce que je l’aimerais de tout mon cœur. Bien sûr mes parents m’ont offert des cadeaux, enfin je veux dire le père noel m’a offert des cadeaux bien sûr ! Mais j’ai été la plus heureuse au monde quand mon frère est arrivé, un peu moins de 9 mois plus tard. Et j’ai tenu ma parole j’ai toujours chéri mon petit frère comme la chose la plus précieuse du monde. Mon frère à eux beaucoup de coliques douloureuse, un retard de langages et d’autres petit soucis de santé, ce qui demandait à mes parents beaucoup d’énergie et ma mère à développer une sorte de sur protection envers mon frère. Elle était plus douce, plus câline, plus compréhensive et plus proche de mon frère qu’elle ne l’a jamais été avec moi mais cela n’a jamais affecté l’amour que j’avais pour lui. Bastien était le seul à prendre toujours ma défense, il m’aimait inconditionnellement malgré les remarques ou critiques de ma mère. Il n’y a jamais eu d’écart entre nous même si j’en voulais terriblement à mes parents. Tout a changé pour moi quand on a déménagé, on est retourné dans la ville où mon frère et moi sommes nés et où mes parents ont grandi, suite à l’entrée en EMS de ma grand-maman maternelle. Elle souffrait du Parkinson et même si j’étais trop jeune pour comprendre l’ampleur de sa maladie, je peux vous dire que c’est une salope qui vous prend tout. Votre corps vous trahi et vous lâche à tout moment, votre tête fonctionne très bien mais vous devenez prisonnier de votre propre corps c’est un piège inéluctable et intraitable. On ne meurt pas de la Parkinson mais de tous ces symptômes et problèmes qu’elle apporte. C’est long, c’est diabolique et cruelle. A choisir même si mes proches en souffriraient je choisirais l’Alzheimer. Je préfère de loin oublier et être trahie par mon esprit que par mon propre corps dans lequel mon esprit serait enfermé. Donc comme je le disais nouvelle vie, je passais d’une maison avec piscine et jardin à un appartement de ville, de petits village à la deuxième ville du canton, tout était plus bruyant, animé et confus pour moi qu’avant. Le quartier étant tout nouveau et ayant pris la place de grand champs, il n’était même pas encore visible sur G****e maps où les champs étaient encore affiché comme si nous n’existions pas. Les immeubles se ressemblaient tous et les gens affluaient petit à petit. Au moins quand je sortais jouer tout le monde se rencontraient donc pour la première fois, le quartier comptait ces premiers adolescents et chacun faisaient connaissance. J’ai vite sympathisé avec une fille qui vivait dans l’immeuble directement en face de chez moi, Déborah. Elle était tout ce que je n’étais pas, belle, sur d’elle, posée et mature. Pourtant nous nous sommes rapidement liée d’amitié. Ceci dit c’était nouveau pour moi d’habitude je traînais principalement avec des garçons, je les trouvaient plus facile à comprendre, moins faux et sans prise de tête. Pour moi les filles étaient compliquées, souvent jalouses et médisantes même entre elles et trop difficile à cerner. Je m’étais fait justement 3 nouveaux amis garçons, comme à mon habitude sans prise de tête, nous étions rapidement proche et jusque là je ne voyais pas de problème arriver. Mais tout allais changer…Je n’avais plus de téléphone mais Jérôme, pas celui avec lequel j’étais sortie deux minutes de ma vie avant de faire face à sa lâcheté, l’autre Jérôme m’avait gentiment prêté une petite tablette qui me permettais au moins d’avoir ma messagerie et mes comptes en ligne. Bien entendu je ne l’avais pas dit à mes parents et je la gardait soigneusement cachée. Mes parents avait se soir là été invités à manger chez le parrain de mon frère. Il y avait également sa femme, ses deux filles et son fils de quelque années de plus que moi. Je ne voulais pas les accompagner j’étais incapable de dire pourquoi mais mon corps était toujours tétanisé à l’idée d’aller les voir. Ma mère ne se faisait pas tellement prié pour ne pas me prendre alors je restais à la maison. J écrivais à Pauline et Jessica, elles étaient soulagées que j’aie trouvé un moyen pour communiquer avec elles. Elles avaient peur de ma mère et c’est pour sa que j’invitais rarement mes amies. Je pouvais les comprendre. Malgré ma puniti
Titou et moi sommes devenus inséparables, tout est simple et fluide entre nous, c’est tellement agréable. Dans notre groupe il y a titou, deux autres garçon et Melina, la seule autre fille avec moi dans ce groupe de ski avancé. Je vois bien son regard désapprobateur à Milena et j’entends ses petites remarques acerbes, même quand elle me parle, elle me demande pourquoi je suis aussi proche des garçons, si je cherche à les attirés, si je suis amoureuse. Peu importe mes réponses, elle n’est pas capable d’intégrer que je m’entend juste bien avec eux sans ambiguïté. Bien sûr les derniers jours, je ressens comme au quartier suite aux rumeurs de Frank, les regards, les messes basses. Les remarques et les critiques. Les rumeurs sont lancées et sa se répand vite. Titou et moi on s’en moque mais je suis quand même fatiguée de la bêtise humaine. Certaines des filles qui prétendaient être mes amies ne m’adressent plus la parole. Elles pensent que je suis une allumeuse que je préfère être avec
Toutes mes affaires étaient prêtes, mais l’angoisse de partir était quand même présente. Déjà, j’étais stressée quand à l’idée d’être en zone rouge pendant cette semaine. J’avais gagné le gros lot, pile le jour de mon 14ème anniversaire, cadeaux de mère nature. Fusillant certainement tous mes prochains anniversaires. Quelle ironie, j’avais limite prié pour les avoirs comme toutes mes copines et devenir une femme. J’aurais dû m’abstenir si j’avais su à quel point elle serait douloureuse et violente. Sans compter qu’elle n’était jamais réglée et survenait n’importe quand pour plusieurs jours plutôt aléatoires en durée. Enfin, le bus allait arriver et il était temps de partir. Je montais dedans, munie de mon homéopathie, servant à m’éviter de vomir à chaque virage. En effet, je n’ai pas vomi dans le bus, mais les deux heures de trajet ont été interminables, nauséeuses et migraineuses. Nous étions enfin arrivés à destination et tout le monde se mettait à sortir et s’affairer à récupére
Elle m’écrit simplement, c’est agréable il n’y a pas de pitier dans ces messages. Elle prend de mes nouvelles et je prend des siennes. Elle me propose de se voir dans la semaine au centre ville. J’accepte et l’on convient de demander à nos parents. Je suis fatiguée et je décide d’aller me coucher mais je ne trouve pas le sommeil. C’est comme si ses mains sur mon corps me hantaient, je les ressens encore et je le sais, les cauchemars seront au rendez-vous. Ça n’a pas manqué, de multiples cauchemars où son corps possédait le mien et où la terreur m’envahissait. Tout à coup je me réveille en sursaut, pleine de sueur, en panique, le cœur qui bat la chamade. Un de ces cauchemars à fini par me réveiller. Il était à peine 2 h du matin mais je n’arrivais plus à fermer l’œil. Plusieurs semaines c’était écoulées et je ressemblais à un zombie, le sommeil calme et paisible m’avait quittée, et puis il y avait ces rumeurs. Inutile de se poser la question de qui les avait lancées. Frank en était
Arrivée chez moi, je fixais un masque neutre sur mon visage angoissé et fatigué, je ne voulais pas que ma mère me pose des questions, de toute façon elle dirait que c’est de ma faute. Après être rentrée, je me suis dévêtue en un éclair, j’avais besoin d’une douche, une longue douche. Plantée sous l’eau chaude je frottais mon corps endolori comme une forcenée. Je voulais faire disparaître le souvenir de ses mains glacées sur ma peau, de son souffle pervers dans mon cou. Je me sentais sale et j’avais besoin de frotter. Quand j’eu enfin fini et que j’étais satisfaite, ma peau était rougie et élimée par mes frottements mais je me sentais un peu mieux. De retour dans ma chambre, je m’allongeais sur le lit, droite comme un i. Impossible de trouver le sommeil, et quand ce fut enfin le cas, il était rempli de cauchemars plus terribles les un que les autre. Au réveil ma tête me faisait mal et les souvenirs remontant à la surface apportaient avec eux la bile de mon envie de vomir. J’avais
Je ne sais pas depuis combien de temps j’étais là, assise sur cette balançoire dans un parc qui était maintenant désert. J’avais beau réfléchir, j’étais en colère et j’étais blessée. Je fixais les feuilles qui parsemaient le sol et celles qui s’envolaient avec la légère brise. Je prenais le temps de trouver beau la couleur framboise choisie pour le sol en résine semi-molle qu’il mette pour protéger des chutes dans les places de jeux. Je n’ai rien senti venir. Quand soudain une main c’est écrasée sur ma bouche et mon nez, une main froide et grande envahissant mon visage de la pire manière qu’il soit. Mes poils se sont dressés, j’avais la chaire de poule et un sentiment glacé jusqu’au os. Il n’a eu aucun mal à me soulever de cette balançoire, la laissant se balancer seule sous mes yeux qui luttaient pour ne pas pleurer. Je ne sais pas sur combien de mètres il m’a traînée, me soulevant de son deuxième bras lorsque je tentais désespérément de retenir mes jambes au sol pour le freiner. Qu