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Chapitre 3

Léa a ri au nez, « Charley, arrête de t’humilier en public ! »

La vendeuse à côté d’Adrien était stupéfaite en voyant la carte noire dans la main de Charley.

Elle pouvait être utilisée chez toutes les marques de luxe du monde, seules les membres des familles les riches et puissants de la planète y avaient accès.

Il était évident qu’il n’avait pas un statut normal !

La jeune vendeuse a passé la carte. Il a entré le code, c’était sa date de naissance.

Le paiement a été effectué.

Les personnes dans la boutique étaient toutes stupéfaites.

« Un sac d’Hermès de trois cent soixante mille euros ! Qu’est-ce qu’il est riche ! »

« Ce mec nous a caché le fait qu’il est en fait né dans une famille riche. » se disait Adrien qui a ouvert grand les yeux.

Les regards chauds des filles autour étaient braqués sur lui.

En pensant qu’il a vanté ses connaissances sur les marques de luxe, il se sentait comme un bouffon.

L’expression de Léa était complexe, « Charley… d’où vient cette carte ? »

Il a acheté un sac de trois cent soixante mille euros sans hésitation, en plus, il avait le passe-partout des boutiques des marques de luxe du monde entier !

Elle se disait : « S’il achetait le sac pour moi, je serais enviée de toutes les filles ! »

Il lui a jeté un coup d’œil sans lui répondre.

Après le paiement, il avait un peu mal au cœur. Trois cent soixante mille euros pour un sac, c’était trop !

« Monsieur, je vais vous faire un paquet cadeau, veuillez attendre une demi-heure. »

Il s’agissait d’un sac de marque de luxe, l’emballage serait très soigneux et fabuleux.

Il a rougi en remarquant les regards des personnes autour. Il a refusé sa proposition et a voulu quitter la boutique, ne prenant que le sac.

« Attends, arrête-toi ! »

Adrien a bloqué son chemin.

« Qu’est-ce que tu veux ? » a dit Charley d’un ton froid.

Adrien a ri au nez en pointant la carte noire dans sa main, « J’ai raison de croire que tu as volé cette carte. Avec les technologies avancées, il n’est pas difficile de connaitre le code d’une carte. »

Il a enchaîné en regardant la vendeuse : « Il vaut mieux que vous en rendiez compte à votre supérieur, si c’est vrai qu’il paye en utilisant une carte volée, ça nuira à la réputation de votre marque ! »

Léa a repris ses esprits et a approuvé : « Il a raison. Tout le monde à l’université sait que ce mec est un pauvre malheureux, ce n’est pas possible qu’il ait les moyens d’acheter ce sac prestigieux, ni qu’il possède la carte SVIP. » Elle avait du mal à accepter le fait que son ex petit ami était riche.

La vendeuse a été persuadée, elle s’est tournée vers lui et a dit : « Veuillez patienter un peu, j’appelle la directrice. »

Puis elle a bloqué son chemin comme s’il était un cambrioleur.

Il n’a pas prévu qu’un simple achat d’un sac déclencherait des troubles. Dans ce cas-là, il ne pouvait plus quitter la boutique avant que l’affaire soit clairement résolue.

Peu après, une femme élégante à sa trentaine vêtue d’un uniforme s’est approchée d’eux, la vendeuse lui a raconté ce qui s’était passé.

La directrice a regardé Charley avec un sourire poli et professionnel sur le visage, « Monsieur, excusez-moi, puis-je vérifier la validité de votre carte noire ? »

Son ton et son geste étaient polis et respectueux, il semblait que la directrice ne jugeait pas un homme à travers son habit.

Il a dû lui passer la carte noire.

Elle a apporté une saisie électronique des données et a commencé le processus de vérification.

Elle a demandé : « Monsieur, puis-je avoir votre nom et prénom ? »

« Je m’appelle Charley Marchand, ma sœur s’appelle Lily Marchand. »

Le code était sa date de naissance, mais il pensait qu’il était possible que la carte porte le nom de sa sœur, du coup il lui a également donné son prénom. Pour être sûr, il lui a passé sa carte d’identité.

Adrien a ri au nez. Il avait son portable à la main pour appeler la police après.

Elle a fini le processus de vérification. On lisait un brin de panique sur son visage. Il se révélait que Charley était bien le propriétaire de la carte.

C’est-à-dire qu’il était un client SVIP. Du coup il était évident qu’il est né dans une famille super riche. Elle avait des sueurs froides. Elle se disait : « Espèce de connasse ! C’est elle qui m’a poussé dans cette situation difficile ! »

Elle lui a rendu la carte d’un geste très respectueux et a présenté ses excuses d’un air nerveux : « M. Marchand, vous êtes bel et bien le propriétaire de cette carte noire, veuillez nous excuser ! »

« Quoi ? ! »

Tout le monde s’est figé.

La vendeuse lui bloquait le chemin en tendant son bras, elle restait toujours immobile de stupeur.

« Directrice, est-ce que la saisie des données nous a trompé ? Est-il vraiment le propriétaire de cette carte noire ? »

La directrice s’est tournée vers elle et l’a giflée fortement, « Baisse ton bras ! »

Elle s’est retirée à côté en couvrant la main sur sa joue.

Adrien et Léa avaient tous l’air étonné.

En remarquant leurs expressions, la directrice a compris qu’ils le connaissaient et qu’ils le méprisaient. Du coup, une idée lui est venue.

Elle s’est avancée devant eux, « Bonjour. Vous avez persuadé la vendeuse de mettre en doute l’intégrité de notre cher client, vous avez fait ça pour quelle raison ? »

Il a ouvert grand les yeux et s’est défendu : « Je vous ai donné un conseil de bon cœur ! »

« J’ai compris, merci pour votre gentillesse. Cependant, je vais devoir vous renvoyer de notre boutique si vous n’avez pas de grand-chose à faire chez nous. »

Le ton de la directrice était dur.

Léa regardait Adrien d’un air nerveux et tendu, elle espérait qu’il puisse se défendre.

Il était pris d’angoisse. Même s’il achetait un sac de dix mille euros, ce ne serait pas comparable au sac acheté par Charley. En tout cas, il était un client SVIP !

« On y va. » A dit Adrien en grinçant les dents. Il a quitté la boutique avec elle d’un air furieux.

La vendeuse leur présentait sans cesse des excuses : « M. Berny, je suis désolée. »

Elle était bien regrettable, c’étaient ses clients que la directrice a chassés de la boutique.

Comme si rien ne s’est passé, Charley a dit à la jeune vendeuse : « Merci beaucoup, mais je n’ai pas besoin d’en faire un paquet cadeaux, je suis un peu pressé, au revoir. »

Il s’est précipité à quitter la boutique sous les regards chauds des filles autours.

C’était la première fois qu’il a été traité dignement, la richesse était vraiment le passe-partout !

Cependant, il ne s’en réjouissait pas, ce n’était pas dans sa nature. Seule sa sœur pourrait dépenser autant sans une seconde d’hésitation. Il se contentait d’être un étudiant normal qui ne passait pas tous ses jours à crier famine.

Une fois qu’il a quitté la boutique, son portable a sonné, c’était Natalie.

Natalie l’a dépêché : « Charley, viens ! On s’en fout de ce que pensent ces connards de toi, tu es mon pote, il est obligatoire que tu viennes à ma fête d’anniversaire ! Tes colocataires sont tous ici. »

Il a répondu en riant : « Oui, j’arrive. »

« Dis donc, n’oublie pas de t’habiller proprement, je veux te présenter une jolie fille. » a ajouté Natalie.

Il a raccroché. Il se sentait gêné de porter un sac de femme, du coup il a acheté un sac plastique rouge dans un supermarché pour le mettre.

Puis il est allé au restaurant Océanie que Natalie avait indiqué en taxi.

Dans la loge privée de l’Océanie.

Natalie a laissé le portable et a dit à une jolie fille aux cheveux longs assise à son côté.

« Julia, Charley est mon pote, il est bien gentil et travailleur, je vais te le présenter quand il va arriver. »

Julia portait le casque en croisant ses jambes blanches. Elles étaient droites et longues.

« D’accord. »

Julia Casta et elle se connaissent depuis qu’elles sont toutes petites, elles étaient dans les départements séparés de la même université.

À l’occasion de son anniversaire, elle a réuni Julia et ses colocataires, elle a aussi invité les colocataires de Charley. La fête d’anniversaire ressemblait plutôt à une occasion de faire connaître les filles et les garçons.

Ça faisait plusieurs années que Julia était célibataire, Natalie savait qu’elle avait envie d’un petit ami.

Elle buvait du jus d’un geste élégant. À ce moment-là, on a ouvert la porte de la loge.

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