Beranda / Romance / L'Amour Arrogant / Chapitre 7 Une balle était la cause (1)

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Chapitre 7 Une balle était la cause (1)

Penulis: The Fluttering Snow
La sonnette a retenti tard dans la matinée. Rubis a ouvert la porte, découvrant un homme tenant la main d'un petit garçon potelé à l'entrée. Elle a examiné l'homme, certaine de ne l'avoir jamais vu auparavant.

« Qui venez-vous voir ? »

« Euh… Je viens voir Amber. Je voulais lui demander si elle pouvait garder Flynn un moment. » L'homme a jeté un regard au petit à ses côtés.

« Garder Flynn… ? » Rubis a regardé le garçon potelé qui serrait une balle. Ses sourcils se sont froncés.

Amber est arrivée juste à ce moment-là et, en voyant le père et le fils, elle les a aussitôt invités à entrer.

« Vous êtes déjà là ? Entrez, Tucker, Flynn. »

« Oui, je vous laisse Flynn pour toute la journée, Amber. J'ai une urgence à gérer au bureau. » Le père semblait vraiment pressé.

« Bien sûr, je m'en occuperai. Voici ma fille, Rubis. Rubis, je te présente Tucker, notre voisin. Je vais garder Flynn pour lui. »

« Ah… donc on s'occupe aussi d'un enfant. Bonjour, Tucker. »

Rubis a hoché la tête, levant la main en guise de salut poli.

« Bien, j'y vais alors. »

Tucker, trente-six ans, veuf, a levé la main en retour et s'est précipité hors de la maison.

« Maman, c'est quoi cette histoire ? » Rubis s'est tournée vers sa mère et le petit garçon, se sentant troublée pour eux.

« Je te l'ai déjà dit, j'accepte tous les petits boulots. Et Tucker habite juste à côté. » Amber a désigné la maison sur la gauche.

« Ce n'était pas la maison de Mamie Tammy, avant ? »

« Elle l'a vendue il y a des années. Tucker l'a achetée et y vivait avec sa femme, mais… elle n'a pas eu de chance : elle est morte il y a trois ans. Maintenant, c'est un veuf populaire par ici. »

« Il est beau, donc je suppose qu'il est vraiment populaire, comme tu dis, maman. Mais… tu n'es pas fatiguée de t'occuper d'un enfant comme ça ? J'ai surveillé Nico avant, et ça me donnait mal à la tête tous les jours, si coquin et têtu. »

« Ça veut dire que tu as déjà de l'expérience. Nico avait aussi cinq ou six ans, comme Flynn. Parfait, tu peux m'aider à le surveiller et je serai moins épuisée. »

Amber a pris la main de Flynn et a passé un bras autour de l'épaule de sa fille en rentrant.

« Très bien, Flynn. Voici Rubis. Tu lui as dit bonjour ? »

« Bonjour, grande sœur. »

Le petit garçon potelé a levé la main pour saluer Rubis. Il était adorable, surtout avec sa frange courte et inégale sur son front.

« Grande sœur ? Maman… »

« C'est bien. Ou préfères-tu qu'il t'appelle 'tante' à la place ? »

« Non, grande sœur, c'est très bien. »

Un peu gênée, elle s'est penchée pour lui pincer doucement la joue.

« Quelles joues dodues ! On dirait que ton papa prend bien soin de toi. »

« Oui ! Papa commande du poulet pour moi ! »

Le petit moulin à paroles a souri si grand que ses joues se sont encore arrondies, ses yeux ronds fixés sur Rubis.

« Il commande du poulet pour toi ? »

Il y avait probablement seulement quelques endroits de livraison qui faisaient ça. Rubis a souri et s'est tournée pour regarder sa mère, en demandant silencieusement.

« Un veuf n'a pas trop le temps de cuisiner. D'ailleurs, Flynn, tu as déjà mangé ? »

« Pas encore. »

« Maman, ne me dis pas qu'il va manger ici… »

« Tucker a aussi payé les repas, Rubis. Et puis, puisqu'on le connaît, on peut aider. Avant… quand j'étais seule, je me sentais bien isolée. »

Rubis a immédiatement compris.

« D'accord, Maman. Ce que tu fais, je le fais aussi. Aujourd'hui, je m'occupe de Flynn avec toi. Mais d'abord, on va manger quelque chose, hein Flynn ? »

« Oui, Rubis ! »

Après avoir préparé de la nourriture pour Flynn, Rubis a invité le petit garçon à jouer avec sa balle. Pendant qu'ils jouaient, Amber a profité de l'occasion pour aller au marché voisin acheter des ingrédients pour les desserts.

Avant de partir, elle a dit à sa fille :

« Flynn aime jouer au football, Rubis. La cour de devant est assez grande. » Elle a expliqué : « Quand il était avec moi, on ne pouvait pas beaucoup jouer… je vieillis. »

Rubis voulait l'accompagner, mais Amber a insisté pour qu'elle reste avec l'enfant pour les protéger de la chaleur, puis elle est partie en taxi comme d'habitude.

« J'y vais ! »

« Bonne route ! »

Rubis l'a accompagnée jusqu'à l'entrée puis est revenue vers Flynn.

« Tu joues bien au foot, toi ? » l'a-t-elle taquiné.

Flynn a dodeliné de tout son petit corps, avant de répondre tout timide :

« Oui, je joue bien. »

Rubis a commencé le jeu en donnant un coup de pied doux à la balle vers Flynn, qui l'a renvoyée avec toute la force qu'un enfant de son âge pouvait rassembler.

« Oh, monsieur n'est pas modeste du tout ! Alors montre-moi tes talents ! »

Ils ont échangé des passes pendant près de quinze minutes. Puis, s'ennuyant un peu, Rubis a voulu changer : elle a tiré la balle haut pour que Flynn la récupère de la tête.

Sauf qu'elle a mis trop de force… et la balle a volé par-dessus le mur de la maison de droite.

Celle de Christian.

« Oh non, Flynn… »

« La balle est partie, Rubis. » a dit Flynn, en clignant des yeux en fixant le mur.

Rubis s'est sentie coupable : elle venait de faire disparaître son jouet. Que devrait-elle faire ? Incertaine si quelqu'un était à la maison, elle s'est approchée de la maison, pour la trouver étrangement silencieuse, sans voitures garées dans le garage.

Alors elle a ramené Flynn à l'intérieur.

« Voilà le plan, Flynn. Je vais escalader le mur et récupérer la balle. Toi, reste ici et ne bouge pas, d'accord ? » a-t-elle instruit, en fermant la porte derrière elle.

« D'accord. »

Le garçon, trop motivé pour ne pas reprendre la partie, a accepté aussitôt.

Rubis a traîné une chaise jusqu'au mur et a grimpé dessus. De là-haut, elle a repéré la balle de Flynn non loin – la récupérer ne semblait pas trop difficile.

Puisque le mur de Christian était fait de blocs préfabriqués avec une poutre horizontale, pas de tiges pointues comme chez les autres, elle s'est hissée dessus, s'est retournée vers Flynn, lui a fait un signe de pouce et lui a souri.

« Tu restes là, Flynn. Tu es sage, hein ? » a-t-elle rappelé au petit garçon une fois de plus.

« Oui, Rubis ! »

Boum !
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