Semua Bab L'Amour Arrogant: Bab 1 - Bab 10

« Ne fais pas ta maligne, comme si tu étais une adulte. Je déteste les galopines comme toi, Rubis ! »Le dernier souvenir que Rubis avait gardé de Christian, le grand garçon d'à côté, avait été gâché par les ennuis qu'elle avait créés. Avait-elle eu tort de le voir comme un prince ? De le vouloir pour elle toute seule ? Pendant des années, elle n'avait aimé et admiré que lui, sans jamais regarder personne d'autre.« Tu m'énerves ! Tu peux arrêter de me coller, oui ou non ? ! »À l'époque, Rubis trouvait même ses reproches amusants. Elle n'avait jamais éprouvé la moindre honte. Même lorsque Christian avait aimé quelqu'un d'autre, elle s'était accrochée à lui, obstinément. On avait eu beau la mettre en garde, elle n'avait écouté personne. Elle était convaincue d'être arrivée la première, et que personne n'avait le droit de le lui prendre.Mais elle s'était trompée.Le jour où Rubis avait eu dix-huit ans, Christian l'avait punie d'une manière qu'elle ne pourrait jamais oublier. À partir

Le lendemain, mère et fille se sont réveillées à trois heures du matin pour préparer les desserts destinés aux clients.À sept heures, elles sont allées ensemble chez Paula pour faire le ménage.« Tu n'as pas besoin d'apporter de matériel, Rubis, tout est déjà là-bas. » a dit Amber.« Ok, maman. »Rubis a suivi sa mère en sortant de la maison. C'est elle qui a appuyé sur la sonnette de la maison voisine. Au bout d'un moment, Paula est venue ouvrir la porte elle-même. Rubis a levé la main pour la saluer.« Bonjour, Paula. »« C'est toi, Rubis ? Quand es-tu revenue ? Oh là là, comme tu es devenue jolie ! »Paula la regardait avec une expression ravie.« Je suis revenue hier, Paula. Je suis là pour aider ma mère à faire le ménage. »« Très bien, entrez. Penny et Ella ne sont pas là, donc il n'y a personne pour ouvrir la porte. Désolée de vous avoir fait attendre, Amber. »« Ce n'est pas grave, Paula, je comprends. Les produits de nettoyage sont dans la cuisine comme d'habitude, n'es

Paula est rentrée le soir, apportant le dîner pour ses deux fils. Elle venait d'apprendre que Christian avait pris sa journée. Quant à Théo, le benjamin, il n'était revenu que dans la journée, après avoir disparu pendant plusieurs jours avec une fille, d'une beauté inconnue.« Christian, tu étais là ce matin. Tu l'as vue ? » a-t-elle demandé avec un air ravi.« Qui ? On a un invité ? » a demandé Théo, en mâchant son steak.« C'est Rubis. Tu te souviens d'elle ? La fille d'Amber, notre voisine. Elle est revenue vivre ici, avec sa mère. J'ai aussi appris qu'elle avait perdu son père… Elle a laissé la maison et les terres à la nouvelle épouse de celui-ci et elle a choisi de revenir auprès d'Amber. »À la mention du nom de Rubis, un sourire amusé s'est étiré aussitôt sur le visage du séduisant Théo. Il a tourné la tête vers son frère aîné, les yeux pétillant de malice.« Là, Christian est sûrement dans le pétrin. Le démon est de retour : notre tranquillité est officiellement morte. »«

La sonnette a retenti tard dans la matinée. Rubis a ouvert la porte, découvrant un homme tenant la main d'un petit garçon potelé à l'entrée. Elle a examiné l'homme, certaine de ne l'avoir jamais vu auparavant.« Qui venez-vous voir ? »« Euh… Je viens voir Amber. Je voulais lui demander si elle pouvait garder Flynn un moment. » L'homme a jeté un regard au petit à ses côtés.« Garder Flynn… ? » Rubis a regardé le garçon potelé qui serrait une balle. Ses sourcils se sont froncés.Amber est arrivée juste à ce moment-là et, en voyant le père et le fils, elle les a aussitôt invités à entrer.« Vous êtes déjà là ? Entrez, Tucker, Flynn. »« Oui, je vous laisse Flynn pour toute la journée, Amber. J'ai une urgence à gérer au bureau. » Le père semblait vraiment pressé.« Bien sûr, je m'en occuperai. Voici ma fille, Rubis. Rubis, je te présente Tucker, notre voisin. Je vais garder Flynn pour lui. »« Ah… donc on s'occupe aussi d'un enfant. Bonjour, Tucker. » Rubis a hoché la tête, levant

« Je pense que Flynn est fatigué. On devrait le mettre au lit. Il a bâillé plusieurs fois en jouant. »« Fatigué ? Mais Maman n’est pas encore rentrée. »« Juste mets-le au lit. Pourquoi attendre ta mère ? »« C’est vrai. Viens Flynn, on va faire dodo. »Elle a pris la main du garçon somnolent et l’a conduit dans la maison. Dans le sac de Flynn se trouvait un biberon de lait. Rubis s’est demandé, un peu perplexe, pourquoi, à cinq ans, Flynn utilisait encore une bouteille.« Quand mon petit frère avait cinq ans, il ne prenait plus de biberon, Flynn. » a-t-elle fait remarquer en examinant l’objet, avant de regarder Flynn. Elle a hésité, sans la lui donner tout de suite.« Si je ne l’ai pas, j’arrive pas à dormir, Rubis. Je veux mon lait ! » Le petit garçon a sauté, les mains tendues vers le biberon.« D’accord, d’accord. » Elle le lui a donné la bouteille, puis elle a sorti le petit matelas du sac et l’a installé au milieu du salon. Flynn a bu un peu de lait et s’est endormi presqu