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Le nom que j'ai presque dit

Author: Jo Gray
last update Last Updated: 2025-10-20 23:04:15

Le vieux miroir dans sa nouvelle chambre était fissuré en haut et couvert de poussière, preuve qu’il n’avait pas servi depuis très longtemps. Pourtant, il reflétait encore assez pour montrer à Seraphine ce qu’elle avait besoin de voir.

Elle se tenait devant, les pieds nus contre les dalles froides, et ce n’était pas comme si elle avait eu l’intention de se regarder. Fixer son reflet fragile dans le miroir était bien la dernière chose qu’elle voulait faire.

Elle voulait simplement brosser ses cheveux pour qu’ils cessent d’être si emmêlés et lourds, mais dès qu’elle croisa son propre regard, elle fut incapable de détourner les yeux.

Ses cheveux avaient séché en de douces vagues inégales, emmêlées aux pointes. Ses lèvres étaient un peu gonflées, et elle sentait encore la chaleur de son baiser, persistante, comme si elle lui appartenait.

À sa surprise, les marques sur son cou avaient commencé à s’atténuer, devenant plus ternes, presque insignifiantes, et pourtant, elle se souvenait de cha
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    La sensation chaude des bras de Vaelor autour d’elle, l’aidant à se mettre au lit, et la regardant s’endormir, s’attarda un peu trop longtemps après qu’il eut quitté sa chambre, et Seraphine continua à rester immobile dans son lit pendant ce qui lui sembla des heures.Bien que ses larmes aient cessé, le sentiment de tempête qu’elle avait dans la poitrine n’avait pas diminué le moins du monde.Ses yeux étaient encore très secs et irrités de tous les pleurs qu’elle avait versés, et son esprit tournait encore comme un fou.Chaque respiration qu’elle prenait commençait à sembler très lourde, et chaque pensée dans sa tête lui semblait la blesser encore plus.Il y avait aussi ce silence dans sa chambre qui était revenu, mais ce n’était pas le genre paisible, c’était le genre de silence qui accompagnait le fardeau d’avoir mille et une pensées qui traversaient l’esprit en même temps.Elle fixait le plafond avec raideur tandis qu’elle essayait mentalement d’arrêter de sentir que tout lui échap

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    Le vieux miroir dans sa nouvelle chambre était fissuré en haut et couvert de poussière, preuve qu’il n’avait pas servi depuis très longtemps. Pourtant, il reflétait encore assez pour montrer à Seraphine ce qu’elle avait besoin de voir.Elle se tenait devant, les pieds nus contre les dalles froides, et ce n’était pas comme si elle avait eu l’intention de se regarder. Fixer son reflet fragile dans le miroir était bien la dernière chose qu’elle voulait faire.Elle voulait simplement brosser ses cheveux pour qu’ils cessent d’être si emmêlés et lourds, mais dès qu’elle croisa son propre regard, elle fut incapable de détourner les yeux.Ses cheveux avaient séché en de douces vagues inégales, emmêlées aux pointes. Ses lèvres étaient un peu gonflées, et elle sentait encore la chaleur de son baiser, persistante, comme si elle lui appartenait.À sa surprise, les marques sur son cou avaient commencé à s’atténuer, devenant plus ternes, presque insignifiantes, et pourtant, elle se souvenait de cha

  • L’Esclave muette du Roi Tyran   Ce que vous nommez, vous le possédez

    Seraphine fut renvoyée dans la chambre tranquille, éloignée de celle de Vaelor, et comme l’air y semblait moins étouffant que dans la chambre de ce dernier, elle espérait secrètement qu’on la laisserait ici, sans plus la déplacer d’un endroit à un autre.Sa nouvelle chambre était silencieuse, et surtout, il n’y avait ni cordes, ni colliers, ni chaînes, ni gardes surveillant chacun de ses souffles. Pourtant, même si rien ne devait l’empêcher de dormir, elle n’arrivait toujours pas à trouver le sommeil.Allongée raide sur le lit, vêtue d’une simple robe douce, ses poignets la brûlaient encore là où la soie les avait serrés. Ses lèvres étaient gonflées à cause de son baiser, et son corps tremblait toujours depuis la veille, mais ce n’était pas la peur qui la maintenait éveillée.C’était la honte de la nuit passée, la confusion, et pire encore… le souvenir du désir qu’elle avait ressenti.Elle fixait le plafond, sans cligner des yeux, sans bouger. Son cœur battait faiblement dans ses orei

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