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Chapitre 02

Penulis: Beugre
last update Terakhir Diperbarui: 2025-07-02 01:47:59

Elle secoua la tête énergiquement voulant lui expliquer que c'était pour le nouvel orphelinat et la maison des sans-abris. Elle avait voulu lui en faire la surprise des que tout serais terminer.

_ Je...

_ J'en ai assez de toi et de tes explications inutiles ! La coupa-t-il doucement mais fermement. Hors de ma vue misérable !

_ Crois-moi mon amour s'il te plaît...

_ Le jet sera près dans une heure pour vous reconduire à New-York toi et ton bâtard. Moi qui me réjouissais à l'idée d'avoir un enfant, quelle ironie sort... Tu m'as menti pendant trois mois sur l'identité du vrai père de cet enfant et tu m'as fait t'épouser, Je suis un idiot. Cracha-t-il en quittant les lieux.

Cora ne pipa plus un seul mot et s'assit sur le sol. Elle avait des vertiges, mais rien de comparable n'a la déchirure de son cœur. Elle l'avait perdue. Elle avait perdue Zayn. Il ne la croyait pas et ne le croirait jamais. Il avait un trop grand orgueil et ses yeux trop aveuglé par la rage pour voir la vérité en face.

Elle avait gagné. Inès avait gagné. Elle avait réussi à manipuler tout le monde, même Lilia, que Cora considérait comme sa propre mère, ne la croyait plus, elle s'était rangée aux côtés d'Inès.

Après avoir rangé toutes ses affaires importantes, un garde les emporta et, au même moment, Zayn entra dans la chambre.

_ Signe ça, ordonna-t-il en balançant les papiers du divorce.

Elle les prit et les signa sans en lire une seule ligne sous le regard satisfait du cheikh.

_ Une voiture t'attend dans la cour principale. Je te souhaite bonne chance, dit-il en sortant sans même lui jeté un regard. Nos chemin n'aurais jamais dû se rencontrer.

_ Puis-je dire au revoir à Lilia?

Il s'arrêta net et se retourna.

_ Ma mère n'a plus rien à te dire, tu l'as énormément déçue, elle qui te considérait comme sa fille.

Cora ravala ses larmes et s'engagea dans le couloir en contemplant une dernière fois ce lieu qu'elle ne reverrait sûrement jamais. Une fois dans la voiture, elle se retourna une dernière fois pour contempler à travers la vitre tinter, le palais. Cet endroit merveilleux qui l'avait accueillie pendant ces derniers mois, cet endroit où elle pensait avoir trouvé la famille qu'elle n'avait jamais eu, cet endroit qui l'a fait souffrir le martyre et elle jura de ne plus jamais y remettre les pieds. Cora se retint de pleurer. Elle ne pleurerait plus jamais, elle devait être forte pour son enfant.

_ Mon amour, mon petit bébé souffla-t-elle en caressant sont ventre rond. Ton papa est quelqu'un de bien et tôt ou tard il comprendra son erreur.

L'avion atterrit à l'aéroport de New-York aux environs de cinq heures du soir. Mourad, l'homme qui l'avait accompagnée, l'installa dans une voiture et alla récupérer ses bagages. Une fois ceux-ci dans le coffre, il enfourcha le volant sans un mot et conduisit jusqu'au centre-ville. Malgré le fort trafic, l'homme du désert stabilisa la voiture trente minutes plus tard devant un grand immeuble. Toujours avec le même respect, il lui ouvrit la portière en effectuant une petite révérence. Cora fut contrainte de sortir malgré ses nausées, mais son malaise se dissipa face à la vue panoramique qui s'offrait à elle : New-York et son coucher de soleil. L'Empire State Building était toujours aussi impressionnant, et elle se trouvait au cœur de la ville.

Son cerveau la ramena rapidement à la réalité lorsque Mourad lui fit signe d'entrer. **Pourquoi était-elle là ?**

— **Que faisons-nous ici, Mourad ? Ramenez-moi dans mon ancien quartier.**

— **Ce sont les ordres du cheikh, madame**, dit-il avec son accent typique. **Je dois vous mettre en sécurité.**

Elle croisa les bras sur sa poitrine, refusant de bouger. Il rebroussa chemin et lui tendit une enveloppe dans laquelle elle trouva une clé et une lettre de Zayn, d'après l'écriture. Cora y lut des mots qui l'achevèrent.

**« Je t'offre cet appartement en compensation du temps passé ensemble et cette somme d'argent que je transférerai sur ton compte privé dans trois jours. Puisque je n'ai pas pu te rendre heureuse, je te souhaite beaucoup de bonheur et à ton enfant également . Zayn el Rahman »**

C'était donc comme ça qu'il mettait un terme à leur histoire ? Il la rémunérait pour lui avoir pris son innocence ? Pour avoir tout quitté pour le suivre ? Pour l'avoir aimée comme personne ne le pourrait jamais ? Une larme solitaire roula sur sa joue, mais elle l'essuya rageusement. Elle remit tout en place et rendit l'enveloppe à l'homme :

— **Dites à sa majesté que je me débrouillerai pour trouver un logement.**

— **Mais, mademoiselle, vous êtes...**

— **Je vous dis adieu, Mourad**, coupa-t-elle. **Je prendrai un taxi.**

Il baissa la tête, résigné.

— **Mademoiselle, permettez-moi de vous conduire à un hôtel. Vous avez tant fait pour moi et pour ma famille, c'est le moins que je puisse faire.**

— **Vous feriez mieux de rentrer chez vous. Fatima doit vous attendre.**

— **Elle sera furieuse si elle sait que je... laissez-moi vous conduire. Je ne partirai pas d'ici tant que vous n'aurez pas accepté.**

Elle regagna le véhicule, ne voulant pas faire plus d'histoires.

[...]

Après une bonne nuit de sommeil, Cora arpentait les rues de la ville, journal en main, consultant les petites annonces à la recherche d'un emploi. En effet, elle avait refusé toute aide financière de Zayn et le peu d'économies qu'il lui restait pouvait la faire tenir deux mois tout au plus. Et dire qu'il y a à peine deux jours, elle n'avait pas de soucis financiers, pensa-t-elle ironiquement.

Après plusieurs recherches infructueuses, la jeune femme se dirigea vers une boutique de fleurs dont la propriétaire cherchait une vendeuse à plein temps.

— **Bonjour Madame, je viens pour l'offre d'emploi**, dit-elle avec enthousiasme.

La vieille dame la regarda d'un air désolé.

— **Désolée ma petite, mais le poste est déjà pris.**

— **Oh...** souffla-t-elle, déçue. **Merci quand même.**

Cora sortit de la boutique, déçue, avec l'impression que le sort s'acharnait sur elle. À chaque fois, la place était déjà prise. Elle décida de faire une pause, se paya un sandwich au jambon et s'assit sur un banc près d'une aire de jeux pour enfants. En mâchant lentement son déjeuner, elle regardait les enfants jouer et sourit intérieurement.

Son esprit la projeta trois ans plus tard, courant comme ces femmes après son fils ou sa fille, et ces simples pensées lui redonnèrent de la force.

Quelques minutes plus tard, la jeune femme reprit les recherches, plus motivée que jamais. En passant près d'une horlogerie de luxe, elle vit dans le parking un homme âgé étendu sur le sol, suffoquant.

— **Oh mon Dieu**, souffla-t-elle.

Il faisait un malaise ! Elle accourut vers lui et essaya de l'amener sur le banc en face du parking.

— **Monsieur ? Qu'est-ce qu'il vous arrive ?** paniqua-t-elle.

— **La boîte à gants... dans la boîte... à gants.**

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