Le vieil homme pointait du doigt une jeep grise. Elle se dépêcha vers celle-ci et fouilla dans la boîte à gants. Cora trouva enfin une boîte de comprimés, la prit avec une bouteille d'eau et retourna rapidement près de lui.
Après qu'il se fut remis de son malaise, la jeune femme demanda pour la dixième fois :
— **Voulez-vous que j'appelle une ambulance ? Vous sentez-vous encore mal ? Vous voulez encore un peu d'eau ?**
Le vieil homme rit.
— **Pour la dixième fois, mon enfant, non !**
— **Je... pourquoi ne pas avoir pris vos médicaments à temps ? C'est dangereux, j'ai eu peur pour vous !**
— **Je vais bien maintenant, mais pas assez pour conduire. Pouvez-vous me ramener chez moi ?** demanda-t-il en toussant.
— **Pas de problème, monsieur**, dit-elle en l'aidant à se relever.
Ils commencèrent les présentations :
— **Je suis Cora Alexander, ravie de vous rencontrer Monsieur...**
— **McCalister. Grant McCalister, et c'est moi qui suis ravi de vous avoir rencontrée. Si vous n'aviez pas été là, je serais sûrement mort à l'heure qu'il est. Merci infiniment.**
— **J'ai fait ce que tout être humain aurait fait, monsieur, pas la peine de me remercier.**
— **Que puis-je dire, mon enfant ? Vous étiez au bon endroit au bon moment.**
Elle le fit monter à l'arrière de la voiture et grimpa au volant.
En cours de route, la jeune femme lui raconta comment elle avait eu son permis dans le but de détendre l'atmosphère. Évidemment, c'était une histoire très stupide et, comme elle l'avait prévu, le vieil homme explosa de rire.
Sa mâchoire faillit se décrocher lorsque le manoir apparut sous ses yeux. C'était une bâtisse ancienne de style victorien avec une façade en pierre blanche. Si elle n'avait pas vécu dans un château, elle aurait sans doute pris ses jambes à son cou. Avant même que la voiture ne soit garée, une très jolie jeune fille aux cheveux blonds ondulés et aux grands yeux bleus accourut vers eux :
— **Papa ! Où étais-tu ?** demanda-t-elle, les larmes aux yeux. **J'étais très inquiète.**
Elle devait avoir dix-neuf ans tout au plus.
— **Ce n'était pas la peine de te faire du souci, ma chérie, je suis allé faire une petite balade et j'en ai profité pour t'acheter une montre**, dit-il en lui offrant une boîte.
Elle la prit.
— **Pourquoi n'as-tu pas demandé à Bernard de t'accompagner ? Ta santé est fragile, et si tu avais eu un malaise ? Le docteur t'a dit de te reposer.**
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Il lança un regard à la Cora, comme pour la supplier de ne rien dire et elle hocha la tête.
_ Je sais, mais tu vois, cette gentille jeune femme m'a raccompagné si ça peut te rassurer.
La blonde, qui avait enfin remarqué sa présence, la prit dans ses bras par surprise.
_ Merci d'avoir pris soin de mon père mademoiselle, infiniment.
Un peu gênée elle répondit rapidement :
_ Oh euh... ce n'était rien, même si je dois avouer que votre père est extrêmement têtu.
La jeune blonde esquissa un sourire resplendissant.
_ Vous voulez prendre un café ? Je vous invite, lança le vieil homme.
_ Oh non! Je ne veux pas vous déranger plus longtemps.
_ J'insiste mademoiselle Alexander, vous ne nous dérangez pas.
_ Pas du tout, confirma la blonde.
_ En fait... Je dois me dépêcher de partir.
_ Si quelqu'un vous attend quelque part Bernard peut vous y emmener.
_ Ça ne sera pas nécessaire. Votre maison n'est pas très loin de la ville, je pourrais me débrouiller à pied.
_ Enfin mademoiselle, vous n'allez pas partir comme ça ? Insista la demoiselle.
_ En fait je cherche du travail, et je dois me rendre à mon prochain entretien d'embauche.
_ Dans ce cas, déjeunez avec nous et je vous proposerai quelque chose, expliqua le vieil homme.
Une lueur d'espoir se raviva en elle. C'est vrai que cette maison était assez grande, elle pourrait facilement être une domestique.
_ C'est vrai ?
_ Bien sûr que oui mon enfant.
_ Alors c'est d'accord. Je veux bien un café.
Le vieil homme prit les devant et laissa les deux femmes faire connaissance.
_ Cassandra Mccalister, mais tout le monde m'appelle Cassie, se présenta-t-elle en lui tendant la main.
_ Cora Alexander, répondit-elle à son tour en lui prenant la main. Enfin c'est Coraline mais ne le dit à personne.
_ D'accord Cora.
La jeune femme rougit légèrement face à ce compliment. Ils discutèrent de tout et de rien en prenant le café. Cassie était une jeune fille vraiment très énergique et aussi bavarde. En moins de trente minutes avait raconté à Cora sa vie entière.
_ Parle-moi de toi Cora, demanda-t-elle enfin.
_ Oui mon enfant, on ne sait pratiquement rien de toi, intervint Grant.
Elle baissa la tête.
_ Je... Ma vie est très compliquée, c'est un peu difficile pour moi d'en parler.
_ Ne t'inquiète pas Cora, une autre fois peut-être puisque tu vas travailler ici.
_ Cassie ! Elle n'a pas encore accepté, tonna son père
Elle enviait secrètement la complicité qui existait entre eux. Si elle avait eu une famille peut-être que son père.... Elle chassa rapidement ces idées tristes de sa tête quand Grant s'adressa de nouveau à elle :
_ Cora, accepterais-tu d'être mon employé à titre personnel ? Les docteurs pensent qu'il vaudrait mieux que quelqu'un sois toujours près de moi.
_ Votre employé ?
_ Oui, tu m'accompagneras partout où j'irais. J'aime beaucoup ta façon de conduire et ta bonne humeur transparaît sur moi.
_ Je ne sais pas monsieur... hésita-t-elle. Vous n'avez même pas regardé mon CV. Je ne remplis peut-être pas les conditions.
_ Pas besoin, je sens que tu es une jeune enfant très travailleuse. Si tu acceptes je t'offre le gîte et le couvert, en plus de ton salaire.
_ Allez Cora... Accepte ! Ce serait trop génial d'avoir une personne avec qui bavarder dans cette maison, ça m'évitera les longues discussions avec les murs. S'il te plaît ! supplia Cassie avec d es yeux de chien battu. Je deviens complètement toute seule.
Dans un rire commun, les deux jeunes femmes se dirent au revoir et la voiture de Diana disparut dans la circulation.- Tu la verras quand tu le voudras, mon amour, je te le promets.Il l'entoura par derrière et enfouit son visage dans son cou.- Allons-y, ma reine.Elle le suivit vers un autre avion dans lequel les enfants étaient déjà installés. Kenza peignait les cheveux de sa poupée et Rayan jouait avec son cube.- Quand l'avion aura décollé, j'aimerais que tu te reposes, tu as l'air épuisée.- Toi aussi.- J'ai beaucoup de dossiers à boucler. Je veux me consacrer uniquement à toi et aux enfants.- Alors on va le faire ensemble, je ne suis pas si épuisée.- Mais tu...- Ne dis rien s'il te plaît. Je veux être avec toi. Je ne suis pas fatiguée.- Sûre ?Elle se mit sur la pointe des pieds et l'embrassa.- Certaine.Il passa une main dans son dos et la conduisit tout au fond.---Dans un coin sombre de l'aéroport de Florence :- Inès, j'en ai marre de les suivre. On ne peut rien tent
Elle esquissa un sourire.- Monsieur El Rahman a mentionné que je pourrais loger chez un ami à lui le temps de m'habituer à la ville, dit-elle pour changer de sujet. J'ai refusé, mais il n'a pas semblé comprendre. J'ai l'impression d'abuser de sa générosité.- Zayn est ainsi. Dès que tu es liée à moi, tu l'es également à lui, il fera tout ce qu'il peut, parfois même plus. C'est l'une des raisons pour lesquelles je l'apprécie.- Vous vous êtes réconciliés, n'est-ce pas ?Cora hocha la tête, légèrement embarrassée.- Cela se voit dans ton regard, tu as l'air si heureuse.- C'est le cas.Cora rejoignit Zayn qui était assis tout au fond, concentré sur son ordinateur portable.- Je te dérange ? Demanda-t-elle, hésitant à s'asseoir.Il referma son ordinateur d'un geste brusque et l'attira dans ses bras.- Jamais, Habibti.- Je voulais te remercier pour ce que tu as fait pour Diana. Je n'étais au courant de rien.- Tu n'as pas à me remercier, je ferais tout pour toi.- Bien sûr que si. Mes m
Il n'en fallait pas plus pour qu'il fonde sur ses lèvres comme un ours enragé. Après une multitude de baisers enflammés, il la souleva hors de l'eau et elle noua ses jambes autour de son bassin. Son sexe palpitait, elle le sentait. Il l'amena sous la colonne d'eau et ouvrit le jet pour se débarrasser de la mousse qui recouvrait leurs deux corps et la pénétra sans plus attendre d'un coup de rein puissant.Cora se cambra tout en s'accrochant désespérément à son cou. Il la colla au mur et commença des va-et-vient puissants, tellement puissants qu'elle en gémissait sans arrêt. Il grogna et s'empara de ses lèvres avec urgence.— Zayn... gémit-elle en enfonçant ses ongles dans son dos.Un violent orgasme frappa leurs deux corps presque au même moment. Elle aurait crié s'il ne l'avait pas embrassée.Elle reposa sa tête contre son épaule et lui contre le mur, toujours liés l'un à l'autre.— Tu m'as manqué, lui susurra-t-il à l'oreille.— Toi aussi.— Et j'en ai loin d'en avoir fini avec toi,
Elle se tourna vers les majestueux escaliers en verre poli et vit sa fille les dévaler à toute vitesse. Elle se précipita vers ceux-ci de peur qu'elle ne rate une marche.— Kenza, combien de fois vais-je te dire qu'on ne court pas dans les escaliers ?! gronda-t-elle en portant l'enfant dans ses bras.— Mais vous m'avez beaucoup manqué, papa et toi.— Toi aussi, mon bébé, mais ne refais plus ça. Tu pourrais tomber et te briser les os.— Promis, maman.L'enfant sauta de ses bras et alla rejoindre son père. Elle porta alors son fils.— Et toi, mon lapin, qu'est-ce que tu fais debout à cette heure ?— Je vous attendais.— Et pourquoi ça ?— Maman, tu sais que je ne peux pas dormir sans mon bisou, chuchota-t-il à son oreille. Mais ne le dis à personne. Ce n'est pas assez viril.Elle le regarda perplexe.— Eh, mais d'où tu connais ce mot, toi ?— Avec papa, on a fait un concours de virilité.Elle roula les yeux.— Ton père est un macho.— Je veux être comme papa, alors promets de rien dire
Alors, tous ses souvenirs lui revinrent ; toutes les fois où elle se pensait victime d'une hallucination.- J'imagine aussi que c'était toi, le jour de l'accouchement ?!- Oui, c'était moi ; j'étais de passage et mon détective m'a informé de ton état. J'ai tout de suite foncé à l'hôpital, déclara-t-il d'une traite. J'ai vu Rayan et Kenza naître, mais j'ai toujours refusé de voir leurs visages parce que je pensais que c'était à cause d'eux qu'on n'était plus ensemble.- C'était donc toi. Même le jour de ma remise de diplôme, j'imagine, et c'est encore toi qui as fait en sorte que j'obtienne le lieu où j'ai ouvert mon cabinet.Son silence confirma ses dires.- Moi qui pensais que j'hallucinais.Il y eut un silence.- Pardonne-moi, habibti... je t'aimais trop pour te laisser comme ça.- Par le plus grand des hasards, as-tu suivi des études pour être psychopathe ?Il se rapprocha d'elle, la souleva et la mit sur ses genoux.- Qu'est-ce que tu fais ? s'écria-t-elle en essayant en vain de s
Zayn lacha un soupir brouillant. Comment avait-il pu etre aussi insouciant? Lui dont la presse accusait d'être minutieux, encore plus que l'était son père; Comment cette femme avait pu le dupé ainsi? sans qu'il ne s'en rende compte ?Il allait le lui faire payé se promit-il.Après une longue et interminable minute de silence, il décida enfin de prendre la parole d'un ton accusateur:- Et on peut savoir pourquoi ce n'est que maintenant que je l'apprend?l'Homme parut surpris:- Mais enfin vous avez envoyé votre conseillé me menacé.Il leva son dos du dossier de la chaise d'un geste brusque et rapide:- Je vous demande pardon?L'homme trembla sous les regards meurtrier de Zayn et cora eu de la peine pour lui. Si Zayn haissait qu'on se joue de lui , les mensonge etaient encore pire.Ils furent interrompu par un serveur pour prendre leur commande. Elle jetta un coup d'oeil a son compagnon et constata qu'il était beaucoup trop en colère pour commandé quoique ce soit ce soit. Elle décida al