_ Pas de cours avec Cora s'il te plait papa, elle conduit comme une vieille dame myope qui.
_ Je suis prudente, je peux aussi conduire vite tu sais.
Elles continuèrent à se chamailler joyeusement jusqu'au cabinet du docteur et Cassie coupa le moteur. La réceptionniste n'amena que Cora jusqu'au bureau du docteur et dit aux deux autres de patienter à l'accueil de manière peu cordiale.
_ Docteur Brian, mademoiselle Alexander est ici.
_ Très bien Carmen, faites la entrer.
Quelques minutes plus tard, la jeune femme pénétra dans le bureau et referma la porte derrière elle.
_ Bonjour docteur Brian.
_ Bonjour mademoiselle. Comment allez-vous ?
_ Bien, je suis un peu stressée.
_ Vous n'avez aucune raison de l'être. Vous avez très bonne mine.
_ D'accord.
_ Maintenant suivez-moi, dit le docteur en se levant.
Ils arrivèrent ensemble dans une salle dont les murs étaient peints en blanc et, au milieu, trônait une table d'examen ainsi qu'une machine qui occupait presque tout l'espace. Sous les ordres du vieux docteur elle se coucha sur le lit et il appliqua sur son ventre un gel transparent et froid.
_ Ce petit garnement est bien cacher.
Cora esquissa un sourire nostalgique en se rappelant de sa dernière échographie. Le docteur avait dit exactement la même chose et son mari n'avait pas cesse une seule seconde de l'embrasser. Ils avaient même parié sur le sexe du bébé. Pour lui c'était incontestablement un garçon et Cora avait parié sur une fille.
_ Oh...
_ Elle sortit de sa torpeur lorsqu'il fronça les sourcils.
_ Serait-il possible que... ? Mais oui !
_Il y a un problème avec mon enfant ? Est-ce qu'il va bien ? dit-elle en se redressant.
_ Calmez-vous jeune fille, ils vont très.
_ Quoi ? Souffla Cora ahuri.
Il avait bien dit « Ils » ?
_ Vous attendez des jumeaux. Et d'après ce que je vois, dit-il concentrer sur l'écran, c'est une fille et un garçon. Félicitation !
Une larme de joie coula silencieusement sur la joue de la jeune femme. Des jumeaux ? Elle attendait des jumeaux ! Ils avaient tous les deux gagnés. Zayn aurait été si heureux s'il le savait.
_ Ne pleurez pas mademoiselle. C'est une bonne nouvelle, n'est-ce pas?
_ Ne vous en faites pas docteur Brian, ce sont des larmes de joie.
_ Dans ce cas je vous souhaite bon courage. J'ai cru pendant un instant que vous ne les désirez pas.
Il continua son examen pendant plusieurs minutes.
_ Je dois vous parler, allons dans mon bureau.
Après avoir remis tout en place, ils retournèrent s'asseoir autour du bureau mais cette fois, Grant et Cassie les rejoignirent. Après leur avoir annoncé la nouvelle e fut l'euphorie de la blondinette qui lui rappela la chance qu'elle avait.
_ C'est une excellente nouvelle ! J'aime les enfants, non j'adore les enfants ! dit-elle surexcitée. Alors la fille s'appellera ...
_ Calme toi Cassie, tonna son père puis il se retourna vers le docteur. Dis-moi Colt.
_ Elle a besoin de repos, de beaucoup de repos. Son utérus n'était pas très stable pour accueillir deux enfants mais, comme c'est fait, elle (ne doit faire aucun effort, elle risquerait de compliquer sa grossesse, voire de les perdre.
_ J'y veillerai personnellement, coupa-t-il.
_ Bien, je vous donne rendez-vous dans deux mois. Je vous ai prescrit des vitamines et quelques compléments alimentaires car vous pourriez avoir des remontez acide.
Ils prirent congé du docteur et, en sortant bureau, la réceptionniste toisait Cassie bizarrement. Ils regagnèrent la voiture.
_ Tu as vu comment elle me regardait ?!
_ Ne t'occupe pas d'elle Cassandra, elle est comme tout le monde intrigué par ton accoutrement de garçon manqué, dit son père avec un sourire malicieux.
_ Non mais tu l'as regardée ? Elle n'a aucun droit de me juger alors qu'elle est si maquillée qu'on aurait dit une toile géante de Léonard de Vinci, pesta-t-elle avant de prendre le volant.
Il régnait un silence de mort pendant tout le trajet. Une fois à la maison, ils se dirigèrent tout les trois au salon et prirent place sur le canapé. C'est Grant qui brisa le silence.
_ Tu ne penses pas qu'il est temps ? demanda t-il.
Comme elle le regardait incrédule il reprit :
_ De nous raconter ton histoire.
Cora prit une grande inspiration avant de commencer.
_ J'ai été élevée par ma tante Nina parce que mes parents sont morts quand j'avais deux ans. Elle n'était pas du genre très maternel, elle se contentait de me nourrir et de m'envoyer à l'école avec le peux d'argent qu'elle avait. Quand j'ai eu sept ans, son mari Pierre est parti à l'autre bout du monde avec une autre femme et elle s'est noyée dans l'alcool et la drogue. Le jour de mon dix-septième anniversaire elle m'a annoncé qu'elle ne pouvait plus s'occuper de moi et que je devais par conséquent travailler, j'ai donc enchaîné les petits boulots et arrêté les cours après le bac. J'ai toujours rêvé de devenir avocate, mais les universités étaient beaucoup trop chères. J'ai quitté la maison de ma tante quand je suis devenue majeure, et une semaine plus tard elle est morte d'une overdose.
Elle se racla la gorge avant reprendre :
_ Après l'enterrement, j'ai dû vendre la maison pour payer ses dettes et j'ai continué ma vie. Deux mois après la mort de ma tante, j'ai décroché un job dans un hôtel de luxe en tant que femme de chambre. C'était le plus grand hôtel de la ville en cette période et le salaire était juste parfait, j'ai même commencé à mettre un peu de côte pour pouvoir payer mes études et c'est là que je l'ai rencontré.
Dans un rire commun, les deux jeunes femmes se dirent au revoir et la voiture de Diana disparut dans la circulation.- Tu la verras quand tu le voudras, mon amour, je te le promets.Il l'entoura par derrière et enfouit son visage dans son cou.- Allons-y, ma reine.Elle le suivit vers un autre avion dans lequel les enfants étaient déjà installés. Kenza peignait les cheveux de sa poupée et Rayan jouait avec son cube.- Quand l'avion aura décollé, j'aimerais que tu te reposes, tu as l'air épuisée.- Toi aussi.- J'ai beaucoup de dossiers à boucler. Je veux me consacrer uniquement à toi et aux enfants.- Alors on va le faire ensemble, je ne suis pas si épuisée.- Mais tu...- Ne dis rien s'il te plaît. Je veux être avec toi. Je ne suis pas fatiguée.- Sûre ?Elle se mit sur la pointe des pieds et l'embrassa.- Certaine.Il passa une main dans son dos et la conduisit tout au fond.---Dans un coin sombre de l'aéroport de Florence :- Inès, j'en ai marre de les suivre. On ne peut rien tent
Elle esquissa un sourire.- Monsieur El Rahman a mentionné que je pourrais loger chez un ami à lui le temps de m'habituer à la ville, dit-elle pour changer de sujet. J'ai refusé, mais il n'a pas semblé comprendre. J'ai l'impression d'abuser de sa générosité.- Zayn est ainsi. Dès que tu es liée à moi, tu l'es également à lui, il fera tout ce qu'il peut, parfois même plus. C'est l'une des raisons pour lesquelles je l'apprécie.- Vous vous êtes réconciliés, n'est-ce pas ?Cora hocha la tête, légèrement embarrassée.- Cela se voit dans ton regard, tu as l'air si heureuse.- C'est le cas.Cora rejoignit Zayn qui était assis tout au fond, concentré sur son ordinateur portable.- Je te dérange ? Demanda-t-elle, hésitant à s'asseoir.Il referma son ordinateur d'un geste brusque et l'attira dans ses bras.- Jamais, Habibti.- Je voulais te remercier pour ce que tu as fait pour Diana. Je n'étais au courant de rien.- Tu n'as pas à me remercier, je ferais tout pour toi.- Bien sûr que si. Mes m
Il n'en fallait pas plus pour qu'il fonde sur ses lèvres comme un ours enragé. Après une multitude de baisers enflammés, il la souleva hors de l'eau et elle noua ses jambes autour de son bassin. Son sexe palpitait, elle le sentait. Il l'amena sous la colonne d'eau et ouvrit le jet pour se débarrasser de la mousse qui recouvrait leurs deux corps et la pénétra sans plus attendre d'un coup de rein puissant.Cora se cambra tout en s'accrochant désespérément à son cou. Il la colla au mur et commença des va-et-vient puissants, tellement puissants qu'elle en gémissait sans arrêt. Il grogna et s'empara de ses lèvres avec urgence.— Zayn... gémit-elle en enfonçant ses ongles dans son dos.Un violent orgasme frappa leurs deux corps presque au même moment. Elle aurait crié s'il ne l'avait pas embrassée.Elle reposa sa tête contre son épaule et lui contre le mur, toujours liés l'un à l'autre.— Tu m'as manqué, lui susurra-t-il à l'oreille.— Toi aussi.— Et j'en ai loin d'en avoir fini avec toi,
Elle se tourna vers les majestueux escaliers en verre poli et vit sa fille les dévaler à toute vitesse. Elle se précipita vers ceux-ci de peur qu'elle ne rate une marche.— Kenza, combien de fois vais-je te dire qu'on ne court pas dans les escaliers ?! gronda-t-elle en portant l'enfant dans ses bras.— Mais vous m'avez beaucoup manqué, papa et toi.— Toi aussi, mon bébé, mais ne refais plus ça. Tu pourrais tomber et te briser les os.— Promis, maman.L'enfant sauta de ses bras et alla rejoindre son père. Elle porta alors son fils.— Et toi, mon lapin, qu'est-ce que tu fais debout à cette heure ?— Je vous attendais.— Et pourquoi ça ?— Maman, tu sais que je ne peux pas dormir sans mon bisou, chuchota-t-il à son oreille. Mais ne le dis à personne. Ce n'est pas assez viril.Elle le regarda perplexe.— Eh, mais d'où tu connais ce mot, toi ?— Avec papa, on a fait un concours de virilité.Elle roula les yeux.— Ton père est un macho.— Je veux être comme papa, alors promets de rien dire
Alors, tous ses souvenirs lui revinrent ; toutes les fois où elle se pensait victime d'une hallucination.- J'imagine aussi que c'était toi, le jour de l'accouchement ?!- Oui, c'était moi ; j'étais de passage et mon détective m'a informé de ton état. J'ai tout de suite foncé à l'hôpital, déclara-t-il d'une traite. J'ai vu Rayan et Kenza naître, mais j'ai toujours refusé de voir leurs visages parce que je pensais que c'était à cause d'eux qu'on n'était plus ensemble.- C'était donc toi. Même le jour de ma remise de diplôme, j'imagine, et c'est encore toi qui as fait en sorte que j'obtienne le lieu où j'ai ouvert mon cabinet.Son silence confirma ses dires.- Moi qui pensais que j'hallucinais.Il y eut un silence.- Pardonne-moi, habibti... je t'aimais trop pour te laisser comme ça.- Par le plus grand des hasards, as-tu suivi des études pour être psychopathe ?Il se rapprocha d'elle, la souleva et la mit sur ses genoux.- Qu'est-ce que tu fais ? s'écria-t-elle en essayant en vain de s
Zayn lacha un soupir brouillant. Comment avait-il pu etre aussi insouciant? Lui dont la presse accusait d'être minutieux, encore plus que l'était son père; Comment cette femme avait pu le dupé ainsi? sans qu'il ne s'en rende compte ?Il allait le lui faire payé se promit-il.Après une longue et interminable minute de silence, il décida enfin de prendre la parole d'un ton accusateur:- Et on peut savoir pourquoi ce n'est que maintenant que je l'apprend?l'Homme parut surpris:- Mais enfin vous avez envoyé votre conseillé me menacé.Il leva son dos du dossier de la chaise d'un geste brusque et rapide:- Je vous demande pardon?L'homme trembla sous les regards meurtrier de Zayn et cora eu de la peine pour lui. Si Zayn haissait qu'on se joue de lui , les mensonge etaient encore pire.Ils furent interrompu par un serveur pour prendre leur commande. Elle jetta un coup d'oeil a son compagnon et constata qu'il était beaucoup trop en colère pour commandé quoique ce soit ce soit. Elle décida al