Cette femme venait de gâcher sa joie, il ne manquerait plus que ses enfants débarquent. N'était-il pas censé être célibataire? Quelques jours plus tôt, prise de curiosité, elle avait lu les dossiers que son père avait sur Aaron et vit clairement qu'il n'avait ni femmes, ni gosses et que ses parents étaient en France donc il était libre. D'où venait cette Maïté?
-Bonsoir ma puce, comment à été ta journée? J'espère que les profs n'étaient pas trop bavards. Dit sa mère alors qu'elle lui faisait la bise.
-J'ai eu une super journée. Répondit elle en faisant semblant de sourire. Tu sais qui est cette femme? Ajouta Hilary en faisant allusion à Maïté, elle savait qui elle était mais voulait en savoir plus.
Avec un visage triangulaire doté d'un nez grec, des yeux gris et des lèvres fines, Maïté était loin d'avoir une beauté comme la sienne mais était tout de même jolie.
-C'est la petite ami d'Aaron, elle a bien fait de venir c'est essentiel qu'une femme sache où travail son mari c'est pourquoi je vais de temps à autre à l'entreprise de ton père.
Aaron de son côté essayait de changer de sujet avec Maïté; la réaction d'Hilary était inadmissible, il fallait qu'il la remette à sa place.
-Je me fais des idées ou elle est jalouse?
-Je t'avais prévenu Maïté, cette fille est insupportable et tu viens de le remarquer par toi même donc j'espère que tu ne reviendras plus jamais ici.
~
Hilary se rendit vers la salle de bain; encore perdue dans ses pensées, elle pénétra dans l'eau tiède et parfumée en essayant de reprendre ses esprits; c'était impossible avec tant d'émotions... D'autant plus, elle n'avait rien avalé de la journée.
Quelques minutes plus tard, elle était vêtue d'un kimono en soie bariolée sous lequel elle ne portait pas grand-chose et se rendit vers la cuisine d'où elle vit le chauffeur.
-Je voulais vous parler.
-Me voici, dépêchez-vous car je n'ai pas de temps à perdre.
-Je me disais qu'il était temps de rentrer chez moi si vous n'avez plus besoin de mes services.
Prise d'un vertige, elle dut s'appuyer sur une table pour ne pas tomber.
-Vous allez bien? Demanda l'homme en s'approchant d'elle.
Une des domestiques alerta sa mère qui arriva sur place.
-Ma puce tout va bien?
-Oui maman, je n'ai rien avalé de la journée.
Maïté venait de faire son apparition. Elle se croyait où celle là? Chez elle sûrement. Le visage d'Hilary se durcit.
La pauvre Maïté chercher seulement Aaron afin de lui demander si sa patronne était d'accord pour qu'il rentre car elle ne voulait pas passer une seconde de plus chez les Clinton mais n'avait pas prévu de tomber une nouvelle fois sur cette fille capricieuse.
-Tu peux me porter jusqu'à ma chambre Aaron? Je n'arrive pas à me tenir debout tellement je suis faible.
Aaron était de plus en plus étonné mais ne se fit pas prier et la conduit jusqu'à sa chambre suivit de Jaïna qui le servait de guide puisse qu'il ne connaissait pas la chambre d'Hilary.
-Merci vous pouvez rentrer chez vous. Je n'ai plus besoin de vos services. Lui dit Hilary alors que la domestique lui avait déjà apporter un plateau.
Hilary était troublée jusqu'au tréfonds d'elle même, sa chambre aurait dû se situer au dernier étage comme ça, elle serait encore dans les bras musclés de l'homme. Satisfaite, elle sourit et prit le plateau afin de déguster le repas qu'on venait de lui apporter sous les regards interrogateurs de sa mère.
"J'aimerais que le médecin t'ausculte"
Il ne pouvait pas être en paix même dans sa propre maison. Maïté n'arrêtait pas de broyer du noir, il ne pouvait plus supporter ses jérémiades.
-Tu es un chauffeur pas un escorte-girl ouvre les yeux putains, tu n'as pas vu qu'elle l'a fait exprès en me voyant arrivé.
-Elle avait le vertige juste avant, tu vas me dire qu'elle avait prévu ton arrivé? En plus de ça, tu faisais quoi dans la cuisine?
-Je te cherchais.
-Et moi je ne t'avais pas demander de venir.
C'était complètement stupide de sa part de penser ainsi, il était témoin de son malaise et Hilary n'était pas du genre à inventer des trucs; elle était beaucoup trop prétentieuse pour ça.
Les deux finirent par se calmer mais il savait qu'elle allait recommencer avec ça, il la connaissait assez pour savoir qu'elle ne lâcherait pas l'affaire. En plus c'était quoi cette manière? Disparaître de sa vie pour ensuite revenir quelques mois après sans même prendre la peine de lui expliquer ce qu'elle avait fait ces derniers jours. C'était inadmissible. De toute façon il n'éprouvait rien envers elle. Pas même de la pitié.
Après avoir chasser Maïté de ses pensées; il sourit en remémorant Hilary dans ses bras, elle était si petite, si belle.... En plus c'était quoi cette décoration dans la chambre, elle n'était plus un enfant quand même. S'interdisant de penser d'avantage, il prit rapidement un bain et se jeta dans son lit.
~
-Ta mère m'a dit que tu as fait un malaise. J'aimerais que le médecin t'ausculte. Dit son père qui venait de renter dans sa chambre.
Sa mère était ainsi, elle n'arrivait jamais à tenir sa langue et racontait tout à son mari absolument tout et ceci dans les moindre détails voilà pourquoi Hilary évitait de lui raconter ses affaires, elle savait très bien qu'elle cracherait tôt ou tard le morceau.
-Je vais bien papa.
-J'ai déjà appelé le docteur, il doit être en chemin.
Elle soupira d'agacement, pourquoi devait-il insisté alors qu'elle lui a dit que tout allait bien?
Elle avait une sorte de crainte envers son père, ce dernier était beaucoup plus aimable avec elle dans son plus jeune âge, elle savait pertinemment qu'elle ne pouvait le contredire sinon il la gronderait et Dieu seul savait à quel point elle détestait ça.
*
Le lendemain,
Après avoir passé une nuit tourmentée, elle était sur pied mais avec beaucoup de difficulté et se prépara pour aller au lycée.
-Vous vous portez mieux? Lui avait demandé le chauffeur quand elle était totalement prête pour y aller.
-Ça ne te regarde pas. Répondit-elle en montant dans la voiture.
*********Hilary souffla sur son café et ramena la tasse à ses lèvres. Ses mains tremblaient encore, ce qui venait de se passer l'avait complètement chamboulé."Jeffrey venait de l'embrasser" et il lui a fallu beaucoup d'effort pour le repousser. Il était totalement comme elle l'avait imaginé... Un loup.La respiration coupée, elle se passa une main dans les cheveux alors que la tasse faillit lui tomber des mains si Tamara n'était pas intervenu juste à temps.-Les pains de cakes sont prêts? Demanda t-elle à Tamara-Pas encore mais je peux vous servir autre chose mademoiselle.-Va voir si Jeffrey est encore au salon."Seigneur pourvu qu'il parte" pria t-elle intérieurement.Alors que Tamara était partie, Hilary fit un mouvement circulaire du poignet pour former la pâte dans la poêle. Elle retourna les pains de cakes.Quelques minutes plus tard-Mais mademoiselle, les pains de cakes brûlent. S'affola Tamara une fois de retour.Elle coupa le feu avec un petit hoquet.Hilary avait la têt
Jeffrey s'excusa et remercia une nouvelle fois Hilaire puis se rendit vers la jeune femme qui l'attendait impatiemment.Ses longs cheveux étaient retenus par un noeud lâche à l'arrière de sa nuque et quelques mèches retombaient sur sa joue. Son visage ne portait pas la moindre trace de maquillage et elle était vêtue d'un Jean moulant, d'un haut de survêtement et des basket gris et blanc. L'image de son corps souple le submergea.-Tu en as mis du temps mais ça en valait la peine.Ses lèvres étaient pulpeuses, ses froncements de sourcils diaboliquement sexy.Il n'était pas mal non plus dans sa tenue décontractée.Sans s'y attendre, Jeffrey glissa sans main dans la sienne et ils sortirent ensemble. Une fois dehors, Aaron vint à leur rencontre.-Je vous emmène quelques parts mademoiselle Hilary ?-Comme tu as pu le constater, j'ai ma voiture et je sais conduire donc c'est pas la peine.Ils prirent conger d'Aaron. Jeffrey ouvrit galamment la porte de sa Mercedes à Hilary qui y monta, il mo
Ses mains passèrent de ses bras à sa taille. Délicate, fine, il serra ses doigts contre sa taille en humant son parfum. Elle ne faisait plus la rebelle et il en profita pour l'embrasser. Ses lèvres effleurèrent à peine les siennes qu'Aaron intervint et propulsa Jeffrey vers l'arrière. Énervé, ce dernier voulut ce jeter sur lui mais Hilary se mit à temps entre les deux hommes.-C'est qui lui?-Mon chauffeur.-À voir son comportement on dirait ton homme. Pourquoi se mêle t-il de ce qui ne le regarde pas?- Le seul qui ne s'est pas bien comporté ici c'est vous. Vous devez respecter la demoiselle. Se justifia Aaron.Mon Dieu, donnez-moi la force de ne pas devenir fou. Un simple chauffeur me montre comment me comporter. Se dit Jeffrey-Aaron ce n'est plus l'heure de ton travail alors rentre chez toi.D'un pas hésitant, il décida de partir. Hilaire lui avait parlé ce matin certe mais il ne pensait pas qu'il allait les réunir d'aussi tôt. Ne pouvait-il pas attendre plus de temps? Le temps qu
Alors qu'Hilary rejoignait son amie, quelqu'un l'a frappé par accident et a fait jeté son sac à main. Apparemment, il était au téléphone et ne faisait pas attention.-Regardez au moins où vous allez. S'énerva t-elleElle s'abaissa au même moment que lui pour ramasser le sac, Aaron intervint au même moment.-Je n'ai pas besoin de votre aide. Dit-elle à l'inconnu et du tien non plus Aaron.Les parents d'Hilary discutaient et Hilaire faisait part de son idée à sa femme. La peur de cette dernière se mêlait à un sentiment étrange. Bien qu'elle s'était faite la promesse de soutenir sa fille en tout moment mais de là à ce qu'elle tombe amoureuse d'une fille comme elle hélas!-Je refuse d'imaginer cela.-C'est pourquoi nous devons organisé un dîner ce soir, je vais inviter mon associé, sa femme ainsi que son fils. Ce sera un début.La dame réprima son trouble en battant des cils. Une vague de panique la submergea. Son mari était si sérieux qu'elle en perdit le souffle. Si le seul moyen de sav
** "Ses mots broyèrent le coeur d'Aaron"Après le bilan qu'Aaron lui avait donné, Hilaire était satisfait du comportement de sa fille. Elle avait deux ou trois fois dormi chez son amie mais rien de plus, pas de sortie en boîte comme le font les autres filles sans cervelle qui devaient sûrement penser que tout leur était permis à leur dix-ans, au moins sa fille était différente sur ce point là et il était fière de lui au point de penser qu'elle méritait une petite récompense.De plus, elle a cessé de manquer de respect à Aaron. Je savais bien qu'elle allait cesser de se comporter comme une gamine. Se disait intérieurement Hilaire.- Tu dois penser que je suis fou à cause du fait que je t'ai demandé d'espionner ma fille alors qu'elle a l'âge de la raison.-Je pense plutôt que vous êtes protecteur. Répondit Aaron.L'homme âgé se releva, fixa son haut plafond, inspirant un grand coup puis tourna la tête vers Aaron.-Elle est tout ce que j'ai de plus chère au monde.Les yeux noirs d'hil
"Aaron?"Aaron se sentait mal, pas physiquement mais moralement.La blesser n'était pas son intention mais il n'avait pas d'autre choix. Il commençait à avoir des sentiments pour elle et ça ne faisait pas parti de leur contrat, et elle, qui lui avait avoué qu'elle l'aimait, venait d'empirer la situation.Hilary venait de partir, Dieu sait à quel point il voulait la retenir, la prendre sur le bureau, sur le canapé, sur le lit... Un peu partout dans la maison mais il n'a pas bougé d'un pouce et a préféré la regarder sans aller seule, comme elle le lui avait demandé.Avec Andro, il avait décidé de prendre le petit dej afin de discuter de leur situation actuelle avant que chacun d'eux ne se rende à leur poste respectif.-Alors mon frère, quoi de neuf ? Lui demanda Andro alors qu'il cherchait un moyen de lui expliquer sa liaison avec Hilary sans le surprendre et sans l'énerver car le connaissant, il serait capable de prendre la journée entière pour lui faire la morale.-Ça fait environ une