__ Hé, voilà gros bébé qui arrive !
Rigola une camarade de classe. Je marchais à pas lent essayant de les ignorer complètement.
__ Que porte t'elle aujourd'hui ? C'est une jupe ou un sac?
__ À ton avis qu'est-ce que c'est, si c'est n'est pas un méga sac?
Elles éclatèrent de rire. Je sentis mon cœur s'emballer. Leur plaisanterie m'énerve ! J'aime pas quand t'on se moque de moi.
C'était devenu leur quotidien de critiquer tout ce que je portais. Au lieu de les ignorer, j'étais à chaque fois blessée. Je marchais rapidement pour être la première dans la salle avant l'arrivé de monsieur Dominique, notre professeur de maths. Il adorait aussi me critiquer, il fallait que je l'empêche de le faire aujourd'hui.Mais hélas, devant la porte, Joyce et Ornella m'attendais déjà.
__ bonjour puis-je avoir le passage ?
Elles me regardèrent comme un vulgaire déchet. Leur mépris me tapa les nerfs. Je ne cherchais jamais d'ennuis aux autres alors, je me répétais :
__ Puis-je aller en classe ?
__ Oh, on se calme, aujourd'hui nous avons cours de maths.
__ Et quoi? Demandai-je sans avoir peur.__ Tu n'as pas assisté au cours d'hier alors je ne pense pas que le professeur Dominique voudrait t'avoir dans sa salle de classe comme élève.
Déclara Joyce, avec dédain. Je la fixais un moment puissant de l'énergie au fond de moi-même. Je dis:__ Casse toi de mon chemin et laisse le professeur Dominique me mettre à la porte, s'il le peut.
Après cette phrase, les filles étaient étonnées que j'ai pu sortir celà de ma bouche. Elles voulaient faire beaucoup de commentaires alors, je l'ai poussé et je fonçai dans la salle. Elle trébucha. Heureusement pour elle, Ornella, sa copine la sauva de justesse face à cette grosse humiliation. Dans la salle de classe, Henri et ses camarades commencèrent à lancer des blagues. __ Bouboule est arrivée. On dirait qu'elle a bu cinq tasses de laits ce matin, tellement qu'elle est énergique. __ Ouais ! T'as raison ! As-tu vu comment elle a poussé Joyce tout à l'heure ?__ Ouais, la pauvre, elle a failli se briser quelques choses. Balança Paul.
Les deux amis se mirent à rire. Hervé a simplement sourit. Cette blague était énervante aux filles par contre à moi, celà me laissait indifférente.
Je restais assise sans tourner la tête. Habituellement, j'étais toujours seule à ma place mais ce matin, je remarquais la présence d'un garçon à côté de moi. Je ne lui posais aucune question. D'autant plus qu'il ne remarqua même pas ma présence parce qu'il causait avec le gros porc de Henri.J'étais persuadée que, comme il était ami avec ce conard qui adorait me ridiculiser, il sera dans la même bande, de ces petits voyous.
Je restais donc là à observer le tableau. Mes livres toujours accrochés entre mes mains et collés contre ma poitrine.
J'attendais que le professeur Dominique arrive et me mette à la porte. J'étais malheureuse, putain !Cinq minutes après il arriva enfin. Il se faisait accompagné par sa secrétaire. Nous avions composé avant les congés de Noël, il devrait remettre nos copies.
Nous nous levâmes pour le saluer.
__ Je vous en prie, restez assis.Nous nous assîmes. Il prit une craie blanche et mit une opération au tableau. Ensuite, il se retourna vers ses élèves et prit la parole. Après quoi, au bout de deux secondes, il s'arrêta croisant mon regard sur sa personne.
Je savais qu'il allait me jetter hors de la classe. C'était certain et mon cœur battait à tout rompre. Comment réagirais- je, s'il me demandait de sortir ?Je soupirai anxieuse.
__ Lisette !? Commença t'il.
__ Oui, professeur ! Répondis-je. __ Hum, que fais-tu dans cette salle de classe ? Demanda t'il. __ Je suis une étudiante. Et je mérite d'être dans une salle de classe, non! Répondis je. __ Attends laisse moi reformuler bien ma question de cette façon. Que fais-tu dans ma salle de classe ? Demanda t'il assis d'un fessier sur sa table.__ Je suis là pour suivre le cours de mathématiques. Répondis -je simplement.
__ Qui vous a donné l'autorisation d'entrée ici ? __ Ma carte d'étudiante. Répondis-je ferment.J'avais passé tellement de temps à pleurnicher. La veille, je pris la décision de répondre à tous ceux qui me sonde. Je ne voulais plus jouer la muette, les lèche bottes et j'étais déterminée à commencer par avoir ma place dans mon école.
Le professeur étonné, me regarda dans le silence si bien que les étudiants avaient commencé à murmurer. __ Vous essayez de me défier n'est- ce pas? Lorsque je vous pose ces questions, vous savez dont vous devriez faire avant que je m'énerve. Dit-il de façon menaçant. __ Si vous attendez que je sorte de cette salle de classe alors remboursez mon argent.Répliquai -je, si bien que les étudiants commencèrent à murmurer entre les bancs. Certains se demandaient ce qui se passait dans ma tête et d'autres étaient ébloui par mon discours courageux.
J'avais juré à moi-même de ne plus accepter un manque de respect de la part de personnes. Je ne voulais pas qu'on m'aime, je souhaitais qu'on me respecte ! __ Mademoiselle Williams, est-ce que vous cherchez des ennuis ? __ Non professeur ! __ Alors sortez de cette salle de classe. __ Donnez-moi deux raisons qui vous pousse à me mettre à la porte de cette salle de classe. Alors, je sortirai sans discuter. __ Ah bon ! C'est ça ? __ Deux raisons seulement professeur, allez-y. __ Okay... __ Je vous écoute. __ Hier, vous étiez absente à mon cours... __ Je vous arrête là ! Dis-je. — Souvenez -vous, j'étais présente et vous m'avez ridiculiser devant mes camarades de classe puis vous avez refusé que j'entre dans cette salle de classe. Alors, je suis partie. Répondis- je, d'une voix sérieuse. __ Pleurer dans les toilettes... balbutia Henri.Les étudiants se mirent à rire. Je tournai la tête et je regardai le nouveau garçon assis à côté de moi. Il était plus indifférent et m'observait d'un regard dont je ne pouvais décrire.
J'avalais une dose de salive amère. Je refusais de me montrer faible même si c'était habituellement le cas. La classe était calme jusqu'à ce que mon voisin de banc, brisa le silence en demandant au professeur Dominique : __ Et la seconde raison, professeur ?? Je tournai la tête vers lui. Je pensai qu'il était neutre mais il se révéla être de ceux là qui voulaient me ridiculiser. __ Um...vous êtes qui vous ?? __ Le nouveau. Répondit il, en croissant ses bras et se laissa tomber lourdement sur son siège. __ Ah, je vois! Cet établissement accepte les élèves jusqu'à la fin d'année ou quoi ?? __ Monsieur, nous ne parlons pas de celà ! nous parlions des raisons pour lesquelles, ma voisine ronde, ne devrait pas être là !Il tourna la tête et me regarda avec un sourcil plié. J'étais vexée.
Il m'avait appelé ronde !
Le professeur affectionné par le commentaire du nouveau, prit la parole en fouillant nos copies de mathématiques. Il déclara. __ Elle fait partir des étudiants qui me donnent du sacré boulot lors de la correction des copies, inutilement. __ C'est elle, avec la plus mauvaise note peut-être ? Demanda t'il. __ Oui, très certainement. Répondit le professeur.En regardant le nouveau garçon assis à côté de moi, je déclarai :
__ Je suis la meilleure élève en maths. Jamais je n'aurais de mauvaise note. __ Si c'est le cas, que fera le professeur ?Il me demanda essayant de me déstabiliser.
__ Je sortirai de cette salle de classe et j'arrêterai de faire les cours de mathématiques de toute ma vie. Répondis- je. _ Wouah, C'est tellement fort. Déclara le garçon. Mes camarades ne disent rien car ils s'avèrent tous que j'étais brillante. Avec l'ancien professeur, j'étais toujours la meilleure. __ Okay, laissons que le professeur nous lise ta note. Dit-il. Après une minute, le professeur prit ma copie. Il la passa à sa secrétaire. __ Lisez le nom à voix haute ainsi que la moyenne. Allez-y. Dit-il. Il ne s'attendait pas à se faire ridiculiser lui-même. Lorsque la secrétaire dit:__ Lisette williams, 18/20.
Il était sur le choc. Il demanda à la fille de relire. Et elle fit de même. Toujours la même note. __ Comment c'est possible ? Cette fille ne peut pas avoir une note supérieure à 10.__ Pourquoi ? Pensez-vous monsieur ?
— pensez vous que mon poids à quelque chose de néfastes à mon cerveau ? Est-ce que mon cerveau est aussi grosse que moi?
— Mais oui ! J'ai peut-être un gros cerveau, il est efficace que le votre qui corrige les épreuves de ses élèves sans connaître le nom de l'élève avec la meilleure note. Les étudiants se mirent à rire. Il se sentit ridiculiser mais j'avais plus pitié de lui. Alors qu'il continuait de bavarder sur moi, la directrice Valérie est arrivée accompagné de monsieur Luther, un gardien et deux hommes de la sécurité scolaire. Nous voulions nous lever. Ils nous demandèrent de rester assis. Après quoi, ils prennent la parole. La directrice accusa le professeur Dominique de manquer de respect à ses étudiants. Il se proclamait innocent. Il dit ne jamais faillir à son devoir. Mais le gardien Insista qu'il m'aurait ridiculiser hier devant les élèves. Lorsque la directrice Valérie me posa la question : __ C'est la vérité madame. Dis-je. — Aujourd'hui encore, il a bien faillir mais je me suis bien défendue. Je ne sais pas ce dont vous allez le faire, madame mais, ne le punissez pas en tenant compte de moi. —Vous savez, à cause de lui et de ceux qui me manquent de respect, je commence à comprendre qui je suis et j'aime celle que je suis. __ Nous t'avons écouté, Lisette. Mais le professeur Dominique ne peut plus travailler ici. Il a piétiné l'éthique scolaire alors il mérite de servir de leçon.Ainsi le professeur fut amené hors de la salle de classe et c'est enfin la pause déjeuner. Je sortis et me dirigeai vers les cantines scolaires dans le silence. Mon cœur chantant et célébrant le premier pas de ma victoire.
Je promets, plus rien ne sera jamais comme avant ce jour.
~~~~ Lisette Williams ~~~~La salle était remplie de la voix de ma mère pendant des minutes... Ensuite, elle finit par accepter....Les docteurs l'on consulté. Une bonne nouvelle nous a été donné :Les médecins prévoyaient brûler toutes les graisses de son ventre.Refaire ses côtes. Travailler ses seins et les donner une forme parfaite et arrondi. Maman était morte de joie !Nous avions pris le rendez-vous dans un jour. Monsieur Luther nous accompagna à la maison..._ Maman, tu veux bien nous excuser deux minutes... Demandai-je._ D'accord, au-revoir monsieur._ Appelez-moi Luther. Dit-il._ C'est gentil ... Luther... Elle souffla.Ma mère alla à l'intérieur. Après son départ, monsieur Luther me tira dans ses bras. Nous nous embrassons. _ Merci pour avoir été là aujourd'hui. Ça m'a fait beaucoup de biens._ Je serai ici. Toujours, avec toi._ Merci beaucoup.Il s'en allant. Je rejoins ma mère._ Alors vous- êtes ensemble._ Maman, tu nous espionnais ??? Maman..._ Lisette, tu es ma
Des semaines après...Peu importe quel objectif nous voulons atteindre, seuls le travail, le sacrifice et la foi seront capables d'emmener jusqu'à l'accomplissement...Ce fut mon cas et celui de ma mère. En un mois de travail acharné, le résultat était là. Il était positif. Tout le monde en parlait.Ce matin là, j'étais en compagnie de ma mère lorsqu'elles nous ont rapproché._ Cindy... Tu es très belle ! Dis-moi, comment fais-tu ? Demanda une voisine curieuse. _ C'est rien de vraiment spécial !_ Non madame Williams Adams ! Vous devez partager un peu. Nous voyons du changement sur toi depuis peu ! Est-ce vraiment rien ! Non ! C'est totalement différent. Tu es resplandide. Comment expliquer celà s'il y'a rien._ Vous avez raison, je suis splendide. _ C'est de ça que nous parlons. Pouvons-nous savoir comment tu fais ? A-t-il un rapport avec ta sortie de chaque matin avec ta fille ? Tu sais, je vous observe. J'ai vu à quel point, Lisette a également changé. Comment faites-vous, c'est
~~~~Lisette Williams ~~~~_ Maman chérie que décides tu ? Nous rentrons ? Ou nous restons ? Demandai-je.Ma mère retint son souffle. Collection son courage avant de dire:_ Nous sommes là, nous restons.J'étais éblouissante de joie alors que je sautai dans ses bras._ Merci. Je savais que, t'es forte. Tu me l'as prouvée. Merci, allons rejoindre les autres avant que tu ne changes d'avis.Ma mère était très costaude à point de se mettre debout était un challenge. Je devrais être là pour l'aider. Dans les moments où j'étais absente, elle souffrait pour le faire.Je pu l'aider.Nous marchâmes jusqu'à l'atelier où raisonnait la voix de monsieur Luther.Elle disait :« Pourquoi êtes-vous ici ? Si c'est pour avoir un corps de rêve comme celui de Beyoncé, Shakira ou même Rihanna ou encore Kin Kardashian, vous devez travailler dur pour l'obtenir. Moi, je ne suis qu'un facilitateur. Vos résultats dépendra de ce que vous donnez sur le terrain. Laissez-moi vous dire ceci chères dames, à la fin
~~~~ LISETTE WILLIAMS ~~~~Ma mère avait marre d'être là risée. Je l'étais également. Finalement, c'était des vacances. Je pouvais atteindre les cours du sport dans l'atelier de mon professeur de sport. Ma mère avait miraculeusement acceptée. J'étais heureuse. Je courus chercher mon portable dans ma chambre.De mon retour, j'étais enthousiaste d'avoir mon prof au téléphone._ J'espère qu'il répondra...J'étais enthousiaste sans relâche. Je rayonnais de joie._ Est-ce que ça sonne Lisette ? Demanda impatiemment ma mère._ Chuuuu maman, il va répondre calme toi.Quelques secondes après..._ Allô..._ Bonjour professeur Luther, c'est Lisette. Dis-je après qu'il ait décroché._ Comment vas-tu Lisette ? Demanda t'il d'une voix rauque remplie de fatigue. C'était comme s'il sortait à peine d'un sommeil pesant._ Um, bien. Dis-je, d'une voix légèrement haute._ Okk, j'écoute mon amour. Puis-je savoir pourquoi la plus belle fille ronde du monde entier m'appelle ce matin ? ? ? Je souris puis r
~~~~ LISETTE WILLIAMS ~~~~Plusieurs jours plus tard...Je me suis réveillée ce matin, tout semblait paisible. Ce silence en chacun de nous. C'était ce dont nous avons besoin pour réfléchir._ Maman !Je descendis de mon lit. Une fois dans le salon, je la trouvais en larmes._ C'est quoi le problème ma petite maman ? Pourquoi on pleure encore ce matin... petite maman?Elle me jeta un regard ennuyeux ensuite, elle nettoie ses larmes._ Maman, tu penses encore à ce qu'a dit cette saleté de fille ? ? ? _ Oui ma puce.Elle souffla, anxieuse._ Non maman... L'ai-je englouti en moi._ Je ne mérite pas d'être un sujet de moqueries. Quelque chose utiliser contre toi, Lisette. Une chose pour te mettre mal à l'aise dans ton entourage._ Maman....Je m'assis et lui prend tendrement dans mes bras._ Je suis désolée d'être aussi laide. C'est certain, tu as honte de moi n'est- ce pas ma grande ? ? ?_ Non maman... Soufflai- je._ C'est vrai ?_ J'ai pas honte, enfin, j'ai plus honte; de moi de toi
PDV : HENRI Ma relation avec Mademoiselle Williams Adams n'a jamais été facile. J'étais tout le temps injuste avec elle. C'était parce que je trouvais celà marrant.Mais lorsque mon cousin m'a dit qu'il me détestait parce que j'étais vilain avec cette fille, j'ai commencé à réaliser cette erreur.Petit à petit, j'ai commencé à comprendre ce qu'elle pouvait ressentir quand j'étais grossier.Alors, j'ai voulu changer. C'est dur mais je fais de gros efforts pour ne plus être cette bête noire dans sa vie.J'aurai aimé que ma copine puisse changer elle aussi. Ensemble entre camarades, nous pouvons faire des blagues mais allez jusqu'à insulter les parents, je ne tolère pas.Après que la fondatrice a crié sur elle. Lisette s'est sentie blessée. Elle a nettoyé ses larmes. Ensuite elle est allée secourir Victoria.J'avais pensé qu'elle retournera s'assoir près de moi pour lui présenter des excuses. Mais, elle a traîné Victoria loin de nous.Après les remises de bulletins, je vais essayer de l