Chapitre 4

Fabiola 

- Il n'est pas mal, c'est un bel homme.

- Je sais mais, je ne veux qu'après l'acte, qu'il soit encore plus collant, et puis ce n'est pas mon type.

- Ma chérie, je vais devoir te laisser, il y a une belle poitrine qui m'attend à plus.

- Marque beaucoup de buts pour moi.

- À demain

- À demain.

Il s'en va, me laissant avec ma solitude.

Je finis ma bouteille et me couche dans mon lit froid.

Le lendemain, arrive trop rapidement à mon goût, ma bouche est pâteuse, j'ai une migraine atroce .

Je prends ma douche, et descends prendre mon petit déjeuner , puis, je rejoins Jorgi dans son bureau.

- J'espère que tu as bien dormi ? 

- Tu le sais déjà très bien, c'était une nuit magnifique . J'en ai encore l'eau à la bouche.

- Alors tu as sélectionné des candidats ?

- Oui, ils étaient 10 au total, je t'en ai réservé trois, à toi de faire ton choix.

- Très bien tu peux les mettre dans la salle avec le miroir sans teinte. Je veux voir d'abord leur posture avant de les confronter .

- Très bien 

Il s'en va faire, ce que je lui ai demandé.

Je me dirige dans une pièce où je peux apercevoir les candidats sans qu'ils ne me voient . Je les détaille un à un.

Mon regard reste figé sur un en particulier, mon bel inconnu, je ne connais même pas son nom. Il n'y a pas à réfléchir, je le veux. 

Mais je vais tout de même, les recevoir chacun à leur tour, pour ne pas qu'il ait d'injustice.

Ils viennent chacun à tour de rôle, je leur pour leur poser des questions, je regarde leur CV, leur antécédents. 

Quand c'est arrivé au tour, du bel inconnu

je suis fébrile, je suis pressée de le voir enfin ! 

Je le vois entrer dans la pièce, en conquérant, sa présence remplie l'espace, il est si grand, si imposant.

- Bonjour Mademoiselle Dos Santos, je suis Nathan Jones , pour vous servir.

- Bonjour Nathan, soit le bienvenu chez moi. Je suis..

- Vous êtes Fabiola dos Santos,  la patronne.

- Hoo, vous me connaissez ?

- Qui ne vous connait pas ? Le monde entier vous connait mademoiselle.

- Ce n'était pas le cas hier soir, on dirait ?

- Je vous ai reconnu dès que je vous ai vu, je voulais juste me marrer un peu à vos dépends .

- Ce qui veut dire que vous vous souvenez de la nuit en Australie ?

Il se rapproche tellement vite de moi que je chancelle , et failli tomber , il me rattrape, et me serre contre lui .

- Qui pourrait oublier une nuit pareille ?

Une nuit de passions inédite .

- Comment es-tu arrivé ici, pourquoi veux-tu ce travail ?

- Comme tu as pu le lire dans mon CV, j'ai démissionné, pour avoir plus de liberté d'action, il y avait trop de contraintes.

Je n'aime pas être trop contrôlé, j'exécute le travail que l'on me confie mais, j'aime le faire à ma façon.

- Vous ne pouvez pas travailler avec quelqu'un si vous ne voulez pas être sous contrôle ? Pourquoi vous n'avez pas pensé à créer votre propre entreprise, Ainsi vous ne serez pas sous les ordres de quelqu'un.

- J'y ai pensé, mais pour cela il me faut de la liquidité. Et je n'ai pas trop envie de mettre ma tête dans les dossiers pour la création d'une entreprise.

J'aime être libre de toutes contraintes.

- Vue tes antécédents, je vais te prendre à l'essai pour trois mois, si tout se passe bien, nous pouvons passer à un CDI.

- Très bien mademoiselle.

- Appel-moi Fabiola , vous vous installez quand ?

- Dès cet après-midi.

- OK, bienvenue parmi nous.

Merci, Fabiola.

Finalement, j'ai décidé de prendre deux personnes au lieu d'une personne.

Pour que en cas d'indisponibilité de l'un, l'autre va prendre la relève. Et c'est mieux qu'ils travaillent en binôme.

J'appelle Jorgi pour lui apprendre la nouvelle : 

- Je pense que tu as raison sur ce coup.

- Très bien c'est réglé alors,

Fabiola

J'ai une vision plus claire et précise de mon avenir, de l'avenir de ma famille .

J'ai décidé de voir en grand, avec déjà les

que la famille mène, j'ai décidé de créer une d'entraînement et de perfectionnement des gardes du corps, ainsi que la formation des milices armées, pour venir en aide aux pays qui en font la demande.

Nous aurons plusieurs flèches à notre arc .

C'est-à-dire :

* des milices armées pour aider n'importe qui dans le monde.

* Des gardes du corps pouvant intervenir à l'instant où Ils sont appelés.

* Des professionnels pour l'entraînement

et/ou la mise à niveau des militaires de certains pays.

Pour ce faire, j'ai fini la construction d'une ville immense pour regrouper toutes nos activités.

La ville va mesurer : 10 000 , pour y implanter le Centre d'entraînement aux actions . Le coût du projet est de 80 millions d'euros. Elle doit imiter en gros œuvre la typologie des zones urbaines multiformes : bidonvilles, ZAC, espaces de tours, nœuds routiers, quartiers de ruelles, etc. « Le rôle grandissant des villes dans les engagements opérationnels ,nécessite de développer la préparation opérationnelle de nos forces dans un centre spécifique aux actions en zone urbaine » .

Formation de petites unités

« Il s'agit bien d'actions en zones urbaines », qui, dans une ville en guerre, d'un pâté de maisons à l'autre, combinent combats et soutiens logistiques et humanitaires à la population. Dans le futur, sa mission principale, outre la formation de petites unités, sera l'entraînement de groupements tactiques interarmes au moyen de la simulation. Il existe déjà un village de combat que nous réaménagerons afin de former des unités de 50 combattants au plus. « Selon la Direction centrale du génie, le réalisme du centre passe par la construction de 200 immeubles et maisons, Il comprend un centre-ville ancien avec des rues étroites, un centre-ville moderne avec des immeubles hauts, une gare, une zone industrielle et commerciale et des zones pavillonnaires. Il sera tridimensionnel : étages, caves, égouts et autres réseaux. » Le centre dispose déjà d'une unité spéciale dite « force adverse » ( 120 hommes) qui simule avec réalisme les actions des groupes terroristes, factions, milices ou autres forces armées structurées. Les formateurs se sont aguerris au contact des troupes . A terme, le Camp devrait entraîner chaque année 15 grandes unités (stages de deux semaines) et créer dans le camp une cinquantaine d'emplois de plus, civils et militaires.