LOGINLes Triplés de Fer Je croyais aimer Caleb. Son calme. Sa tendresse. Sa loyauté. Mais je ne savais pas qu’il avait deux frères… identiques. Deux autres visages. Deux autres âmes. Deux autres dangers. Elian, le deuxième triplé impulsif, imprévisible, cruel dans ses désirs s’est fait passer pour Caleb une nuit. Il m’a touchée comme si j’étais sienne. Il m’a fait croire que c’était lui. Et moi… je n’ai rien vu. Ou peut-être que je n’ai pas voulu voir. Le pire ? Ce n’est pas ce qu’il a fait. C’est ce que j’ai ressenti. Depuis, Elian me harcèle. Il me murmure que ce n’est pas fini. Que cette nuit ne faisait que commencer. Que je reviendrai. Que je suis à lui. Et puis , je ne savais pas qu'ils avaient un troisième frère , je suis tout aussi surprise qu'eux ! il y a Naël, le troisième. Le plus dangereux de tous. PDG d’un empire glacial, calculateur et intouchable. Il m’observe sans rien dire. Mais je sens ses yeux me suivre, me déshabiller, me disséquer. Il ne parle pas d’amour. Il parle de possession. Trois frères. Un seul visage. Trois cœurs obscurs. Et moi, perdue entre eux. Ai-je aimé Caleb ? Ou ai-je aimé leur reflet ? Puis-je encore fuir ce jeu sans règles, ou suis-je déjà la proie marquée des triplés de fer ?
View MoreJade
Je me regarde dans le miroir de ma chambre, une cigarette éteinte coincée entre mes doigts.
Mes courbes s’esquissent doucement sous la lumière tamisée, silhouette à la fois féline et vulnérable. J’aime ce corps, ce mélange de force et de douceur, cette peau qui a connu des caresses tendres et des blessures muettes. Mes hanches pleines, ma taille fine, mes jambes longues, mon cou élancé.Je travaille dans la communication digitale. Un métier qui m’épuise autant qu’il me passionne.
Mes journées sont une succession de réunions interminables, de brainstormings fébriles, de mails à n’en plus finir. Je suis bonne dans ce que je fais. Trop bonne parfois. Mais à la fin de la journée, quand je ferme la porte de mon appartement derrière moi, le silence m’enserre comme un piège.Je voudrais croire encore à l’amour comme dans les films.
Celui qui tombe sans prévenir, qui bouleverse tout. Celui qui vous fait perdre pied, sourire sans raison, vibrer sans toucher.Et puis il y a eu ce soir-là.
Un vernissage dans une galerie d’art, au cœur de la ville.
Mes collègues m’avaient traînée, prétendant que ça serait “bon pour le réseau”. Je n’en avais aucune envie. J’errais entre les toiles, un verre de vin à la main, regardant des corps figés, des visages figés, des émotions peintes mais mortes.Et puis je sens ce souffle.
Une présence derrière moi. Une voix chaude, douce, grave.— Tu as l’air plus réelle que toutes ces œuvres.
Je me retourne, le cœur soudain trop rapide.
Il est là. Caleb.
Grand, élancé, avec ce charme discret qui ne hurle pas, qui murmure.
Ses yeux d’un bleu limpide percent la foule comme un rayon de lumière. Son sourire est une invitation silencieuse, une promesse secrète. Son parfum, cuir, bois, épices, m’enveloppe comme un voile brûlant.— Je ne voulais pas te déranger, murmure-t-il, mais… tu es impossible à ignorer.
Je déglutis, troublée, incapable de répondre.
Je sens mes joues s’empourprer.— Tu travailles ici ? Je demande finalement, comme pour retrouver mes mots.
— Non, juste un amateur d’art, répond-il en souriant. Et apparemment, un admirateur discret.
Je ris, nerveuse.
— Discret ? Tu n’es pas très doué, alors.
Il incline la tête, amusé.
— Peut-être. Mais parfois, la discrétion ne sert à rien quand le désir est trop fort.
Je frissonne, pas seulement à cause de la température de la galerie.
— Tu viens souvent ici ? Je tente, cherchant à prolonger l’échange.
— Pas vraiment, mais ce soir, j’avais une bonne raison. Te rencontrer.
Je détourne les yeux, embarrassée.
— Tu es étrange.
— Et toi, captivante.
Nous restons là, suspendus dans un moment hors du temps.
Je me surprends à vouloir lui confier mes secrets, mes doutes, mes rêves.— Tu sais, parfois j’ai l’impression d’être invisible, dis-je doucement.
Il me regarde, sérieux.
— Pas ce soir , je m'appelle Caleb .
Je sens ses doigts effleurer doucement ma main.
Un frisson me traverse.— Tu peux m'appeler Jade .
— Jade, c’est ça ? demande-t-il en posant sa main au creux de la mienne.
Je hoche la tête.
— Caleb.
Son prénom roule sur ma langue comme une caresse.
— J’aimerais apprendre à te connaître, Jade. Si tu me le permets.
Je respire profondément.
— Je veux bien.
Les jours qui suivent sont une danse délicate.
Il ne m’appelle pas tous les jours, il ne m’envoie pas trop de messages. Il sait doser l’absence, attiser le désir sans l’étouffer.Quand il m’invite enfin à dîner, je choisis une robe qui épouse mes formes, me fait sentir femme, irrésistible.
Le restaurant est petit, tamisé, intime. Les bougies projettent des ombres mouvantes sur nos visages.— Tu es encore plus belle que dans la lumière crue de la galerie, me dit-il en prenant ma main.
Je rougis.
— Caleb…
— Jade, arrête de rougir, c’est cruel pour moi.
Je ris doucement.
Pendant tout le repas, il ne cesse de me regarder, ses yeux brûlant d’une intensité nouvelle.
Il parle peu, écoute beaucoup. Quand il me tend son manteau en sortant, ses doigts effleurent mon bras.Un frisson électrique me parcourt.
— Je crois que je pourrais m’habituer à ça, souffle-t-il.
— À quoi ? je demande, curieuse.
— À te toucher. Juste un peu.
Je sens mes joues s’enflammer.
— Tu sais, dit-il en s’approchant, la patience a ses charmes. Mais elle n’est pas infinie.
Je frissonne à nouveau.
Ses mains effleurent mon dos alors qu’on marche côte à côte dans la nuit fraîche.
Le contact est léger, presque timide. Mais il me bouleverse.Les jours passent, et les caresses deviennent plus assurées.
Il pose sa main sur ma hanche, puis sur mon bas du dos. Je sens mes genoux fléchir à chaque fois.Et puis arrive la nuit où je lui ouvre la porte de mon appartement.
Je porte une robe qui épouse chaque courbe, mes cheveux lâchés tombent en cascade sur mes épaules.
— Tu es magnifique, murmure-t-il en me regardant intensément.
Ses doigts effleurent ma nuque, comme s’il demandait la permission.
Puis ses lèvres viennent contre les miennes, lentes, douces, possessives.
— Jade, tu sais que je t’attendais, murmure-t-il entre deux baisers.
Je ferme les yeux et me laisse aller.
Il fait l’amour avec une délicatesse presque irréelle.
Chaque baiser est une promesse.
Chaque caresse, une confession. Son souffle chaud contre ma peau me fait vibrer.Je me sens aimée. Complète.
Je crois à cette perfection.
Je crois à Caleb.
Caleb Mon téléphone vibre sur la table du salon. Une vibration étrange, insistante.Je décroche sans regarder :— Allô ?L’image apparaît aussitôt. Une pièce sombre, éclairée seulement par une ampoule nue qui balance doucement. Au centre, Jade est assise, les mains liées, le regard vif malgré la peur. Son visage tremble, ses yeux cherchent quelque chose… quelqu’un. Mon cœur rate un battement.Une voix métallique, déformée par un filtre, commence :— Vous voulez la revoir vivante ? Vous savez quoi faire.Je comprends pour je n'arrive pas à la joindre depuis dès heures , je pensais qu'elle était à une réunion .Je me dis que je n’ai jamais senti le sol aussi faux sous mes pieds, que l’air autour de moi est chargé d’un métal amer qui colle à la langue, que chaque seconde pèse comme une dalle. Je ne dois pas réfléchir, juste agir. Je n’ai pas le droit de rester là à calculer qui mérite quoi.Je reçois le message comme un coup de massue. Mes doigts restent crispés sur le bord de la table,
JADEJe n’ai pas fermé les yeux de toute la nuit, et pourtant, je me sens étrangement reposée.La lumière du matin m’a trouvée souriante, légère, presque neuve.Je marche dans les couloirs de l’entreprise comme si le sol lui-même avait changé de texture , plus souple, plus doux.Je salue les collègues, je plaisante, je ris sans me forcer.Tout semble plus simple aujourd’hui.Caleb m’a déposée tout à l’heure, et son regard me suit encore.Je sens son parfum sur ma peau, son rire dans mes oreilles.Rien qu’y penser me fait frissonner.Je ne veux pas me projeter, je ne veux pas rêver trop fort , mais pour la première fois depuis longtemps, je crois que le pire est derrière nous.Je me remets au travail, concentrée, mais mon esprit s’échappe sans cesse vers lui.Chaque fois que mon téléphone vibre, j’espère que c’est lui.Je souris toute seule.Aïda passe devant mon bureau, un dossier sous le bras.— Eh bien dis donc, c’est nouveau ce visage radieux ! Qu’est-ce qu’il t’arrive ?Je ris.—
JADEJe reste allongée un moment, incapable de bouger.Le silence a tout recouvert, un silence si dense qu’il semble encore respirer de nos gestes.Caleb est là, allongé sur le dos, les yeux ouverts vers le plafond, le souffle lent, presque apaisé.La lumière blafarde de l’aube glisse sur sa peau, dessine la courbe de son épaule, le contour de sa bouche, cette bouche que je n’ai jamais su oublier.Je le regarde, et c’est comme si je le voyais pour la première fois , sans colère, sans peur, sans ombre.Seulement lui.Je me redresse doucement, une douleur sourde dans le ventre, trace invisible de ce que nous venons de vivre.Il tourne la tête vers moi, nos regards se croisent.Tout ce que je n’ai pas su lui dire, tout ce que j’ai gâché, remonte à la surface comme un cri contenu trop longtemps.— Mon amour…Ma voix tremble.Je pose une main sur son torse, là où son cœur bat encore fort, obstiné.Sous mes doigts, sa peau est chaude, vivante, palpitante.Il ne bouge pas, me laisse faire, c
NAËLLe matin s’impose avec lenteur, comme un voile gris sur la peau encore tiède de la nuit.Les rideaux sont entrouverts, et une lumière blafarde filtre à travers la brume.Le parfum des femmes flotte encore dans l’air , un mélange de peau, de vin et de cendre.Sur les draps froissés, les corps reposent, éparpillés comme les vestiges d’une tempête.Je me redresse, le souffle encore un peu lourd, le corps marqué de leur passage.Alina dort à moitié sur moi, ses cheveux noirs couvrant ma poitrine. Darya s’est recroquevillée près du bord du lit, la main posée sur sa hanche nue comme un secret qu’elle garde. Katya, elle, me regarde déjà. Ses yeux d’onyx luisent dans la pénombre, calmes, presque inhumains.— Tu ne dors pas, murmuré-je.— Toi non plus, répond-elle.Je me lève sans bruit, ramasse mon manteau jeté au sol, et me dirige vers la grande baie vitrée.Dehors, la forêt s’éveille lentement, mais le ciel reste bas, menaçant.Tout semble suspendu, comme si le monde retenait sa respir
Chapitre 82 — Le Sang et le TrôneNAËLL’aube refuse encore de percer l’épais voile des nuages noirs. Saint-Pétersbourg dort, mais son sommeil est tremblant, inquiet, comme le souffle haletant d’un animal blessé. Je reste seul sur la terrasse, le regard perdu dans ce paysage qui m’appartient autant qu’il me consume. Sous mes pieds, la pierre froide garde les traces de la pluie, luisante comme un miroir où se reflète le poids de mes pensées. Au loin, les toits étirent leurs ombres dans la brume, silhouette floue qui pourrait s’effacer d’un souffle. Je cherche dans le silence la vérité qui se cache au creux de mes désirs.Le projet m’habite comme un feu mystérieux et menaçant : unir les trois frères. Non pas par des mots clairs, ni par des alliances proclamées, mais dans le secret glacé de mon esprit. Rien n’a été dit, rien. C’est une promesse faite à moi-même, un serment muet. Rassembler la force brute du feu, la froideur tranchante de la glace, et la lumière qui éclaire les t
NAËL ( le troisième triplé)La pluie martèle Saint‑Pétersbourg comme une menace constante. Les pavés brillent, miroirs noirs qui morcellent les néons en tesselles rouges et bleues. Je marche lentement vers l’entrepôt, chaque pas mesuré, chaque respiration contrôlée. L’air est humide, chargé d’électricité. La ville semble retenir son souffle parce que je le lui ordonne, parce que la Bravta ordonne son silence.À mon âge , je tiens tout : les réseaux, les loyautés, les peurs. Mes ennemis évaluent leurs chances en prononçant mon nom. Mes hommes se conforment avant même que je n’ouvre la bouche. Le pouvoir pour moi n’est pas seulement prise , c’est mise en scène. La peur est un costume que je porte et que j’impose aux autres.L’entrepôt sent la poussière, l’huile et la poudre. Une lumière fluorescente clignote, tranchant la pénombre en bandes d’un blanc malade. Des caisses renversées, du verre brisé : les restes d’un avertissement précédent. Mes hommes sont là, statues mobiles, leurs rega
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