– D’accord, on garde le contact parce que je ne peux rien décider à l’insu de mon mari ! Donc je te rappelle le soir. Et dis, à combien nous rendras-tu ton service ?
– Quatre-vingt-dix mille le mois !
– Wouah ! Je suis très contente ! J’arrondis ton salaire à cent mille francs !
– Oh, merci madame !
Elcha, après avoir remis le bidon d’eau en plus d’un gobelet, était allée s’asseoir à l’écart, continuant de suivre la télévision. Certes, l’une de ses oreilles était enfouie dans la discussion de sa mère et son étranger.
– Bien, puisque tout est déjà dit, je vais demander le chemin…
– Il n’y a pas de problème ! Aujourd’hui, nous sommes lundi ! Est-ce que c’est possible que vous commenciez dans la semaine ?
– Bien sûr, madame ! Étant en vacances, je ne vais nulle part !
– Alors là ça marche ! Tu auras une suite dès que mon mari sera de retour de son boulot.
Je me levai et accompagnai Guy jusqu’au portail. Debout sur la terrasse, je l’observai démarrer sa grosse moto.
– Tu vas sûrement m’apprendre à rouler cette moto un jour ! dis-je, taquine.
– Il n’y a pas de souci, répondit-il tout sourire.
Sous mes yeux, Guy s’en fut après un dernier "au revoir". Debout sur la terrasse, je l’observai s’en aller.
– Comme il est mignon, ce mec ! En plus, il a une belle moto et s’est bien habillé, me dis-je tout bas en me dirigeant dans la cour de la maison.
Marchant vers l’immeuble, la belle voix et la belle apparence de Guy me revenaient à l’esprit. C’était vraiment incroyable ! Comment est-ce que pour la première fois, je tombe fan de quelqu’un que je n’avais jamais vu auparavant ?! C’était quand même étonnant.
En cette soirée, je pensais à lui jusqu’à entrer dans le salon, jusqu’à m’asseoir sur le divan en plus.
– Maman, appela ma fille, puis-je te poser une question s’il te plaît ?
– Avec plaisir !
– Merci maman ! Mais dis, pourquoi as-tu augmenté une somme de dix mille francs à ce monsieur qui m’ait l’air bizarre et dont je ne pense travailler avec lui…
– Quoi ? Est-ce…est-ce que tu peux répéter ce que tu viens de dire ?
– Bien sûr, maman ! N’est-ce pas toi-même qui m’interdis le gâchis ici ? Alors pourquoi augmenter dix mille francs à quelqu’un qui…
– Ça va maintenant, Elcha ! Ne t’ai-je pas toujours interdit de mettre tes oreilles dans mes discussions lorsque je parle avec les étrangers ?
– Si, maman ! Mais je n’avais pas mis mes oreilles dans votre échange…
– Si, que tu l’as fait ! Sinon, comment as-tu su qu’on parlait du salaire que…
– S’il te plaît maman, ça va ! Après tout, c’est ton argent ! Tu es donc libre d’en donner autant que tu veux à qui tu veux.
Elcha, s’excusant auprès de moi, se leva et se dirigea vers les escaliers.
Elcha, me laissant toute seule, m’a permis à bien réfléchir.
Petit à petit, j’ai commencé à me rappeler du nombre de fois que Xavier, le père de mon enfant, me fait l’amour dans une semaine. Au plus, c’est trois fois. Parfois, lorsque j’ai envie qu’il me grimpe, il ne le fait pas. Il trouve toujours de raison pour s’excuser. Parfois, si ce n’est pas qu’il a eu une longue journée de travail, c’est qu’il est très fatigué. D’autres fois, il me dit carrément qu’il n’a pas l’envie d’aller au sexe. Or, lui-même sait très pertinemment que ce n’est pas à cause de sa nourriture que je suis venue sous son toit.
Mais bien sûr, il le sait très bien ! Il sait clairement que lorsqu’une femme abandonne ses parents pour venir s’installer dans un foyer, c’est à cause du pénis.
Mais c’est bien cela ! Puisque la femme, sous le toit de ses parents, mange bien à sa faim. Elle a même aussi plus de liberté. Elle est libre de faire tout ce qu’elle veut et de manger tout ce qu’elle veut. La seule chose qui lui manque de temps en temps, c’est le pénis.
Si j’ai accepté de rester sous son toit, c’est pour qu’il me baise autant de fois que je voudrai. Mais voilà, monsieur n’est pas chap au sexe. Ce qui m’énerve le plus chez lui, c’est lorsque je lui parle de certaines positions et il me dit qu’il n’a pas ce temps et qu’il à des documents à remplir.
Comment l’on peut oser mélanger le foyer au boulot ? Vous-même qui êtes mes lecteurs, ne trouvez-vous pas cela injuste ? Comment on peut prendre une femme au foyer et ne pas lui donner ce qu’elle veut à temps ?
Au moins, je reconnais que Xavier lui, ne court pas après les petites filles de la ville. Par contre je connais le cas de ma sœur qui vit ce même cas que moi. Mais je pense que pour elle est encore pire que le mien.
Elle autre, au lieu d’aller choisir un bon homme, c’est un musulman elle est allée choisir ; une religion où la polygamie est permise. Une religion où la femme se voit tromper mais ne peut se venger. Une religion où la femme doit supporter son homme dans sa vie de polygamie.
La façon dont le taux du gène de la jalousie est élevé dans mon sang, je ne peux jamais me mettre ensemble avec un musulman.
Ma sœur Rachida qui, autrefois, s’appelait Rachelle et qui, après le mariage, s’est convertie pour devenir Rachida, ne cesse de pleurer tous les jours.
– Bien sûr ! C’est l’argent qui me dicte actuellement sa loi ! Sinon, je vais tout renouveler bientôt !– Wouah ! Et combien environ pourrait coûter ce renouvellement ?– Hum ? Ça va vraiment me coûter hein ! Mais je sais que je vais y arriver un beau jour, j’en suis certain !– Écoute, mon cher Guy ! J’aime quand on m’obéit. Je viens de te poser une question qui mérite bien une réponse ! Mais, tu ne m’as pas répondu !– Oh, au temps pour moi ! Le renouvellement de tout le salon va coûter environ neuf cents mille francs. Parce que même les meubles, je vais tout changer !– D’accord, neuf cents mille francs ! Accorde-moi un instant.Saisissant mon sac, j’ai pris mon téléphone. J’ai rapidement composé un code ; un code qui me permet habituellement de créditer mon compte lorsque j’ai besoin d’argent. Au bout de quelques secondes de manipulation, j’ai retiré techniquement une somme importante de mon compte bancaire sur mon compte Orange Money.– Rappelle-moi ton numéro s’il te plaît, lui
– Oh, dis-lui que je lui envoie aussi un coucou !– Ok, à très vite maman !– Oui, à très vite ! Bonne concentration !– Merci maman !Après le départ d’Elcha, le souvenir d’une scène de la nuit m’a hanté l’esprit.Oui, j’ai commencé par me souvenir d’un événement de la nuit.La nuit dernière, comme toutes les autres, Xavier m’a laissée pour s’endormir.– Jusqu’à quand je dois vivre cette vie ? me suis-je demandé. Je pense que je dois me conformer à ces femmes qui, étant bien sous le toit d’un homme, se trouve un pneu secours qui leur fait vivre d’agréables moments.Et là, ma décision venait d’être prise ! Je dois me trouver un rival à Xavier. Je dois avoir un pneu secours pour des cas de crevaison ; oui, un pointeur endurant !Je me suis levée et me suis dirigée vers la pièce où j’ai l’habitude d’observer Guy avec ma fille, apprenant.Au début, je l’ai bien observé par la fenêtre. J’ai longuement écouté sa belle et douce voix. Observant ses lèvres bouger, je me suçais les lèvres. C’é
– J’aimais une belle et jolie femme. Mais malheureusement, elle m’a trompé. Depuis cette trahison, j’ai perdu le goût de tomber de nouveau amoureux d’une femme…– Quoi ? Mais c’est stupide ! En amour, on doit toujours s’attendre à la déception ; à la trahison et quoi encore ?! Puisque c’est tout cela qui compose l’amour ! Et aimer, c’est être prêt à avoir le cœur briser un beau jour. Et une chose très importante : on n’aime jamais avec tout son cœur. Quand on aime avec tout son cœur, voilà exactement ce qui arrive ! Une fois blessé par l’être en qui on a mis toute sa confiance, on a désormais du mal à aimer de nouveau de peur d’être une fois encore blessé. Voilà pourquoi, bien étant heureuse sous le toit de mon époux, je ne l’aime pas à 100% ; juste 55%…– Quoi ? Mais…mais là, vous ne l’aimez pas !– Si, que je l’aime ! Mais je ne peux que l’aimer à ce pourcentage car, je sais qu’il peut se lever un jour et me dire qu’il ne m’aime plus !– Mais vous êtes très belle et il ne peut jamai
Après les avoir longuement observés, lui et ma fille, je me suis retournée au salon. Fouillant le téléphone, l’heure était rapidement passée sans que je ne m’en rende compte.– Maman, a appelé ma fille, monsieur Guy demande le chemin !– Avez-vous déjà terminé ?– Si, il est midi déjà !– Ah d’accord ! Va m’appeler ton répétiteur.– D’accord, maman !Ma fille, m’obeissant, alla l’appeler.– Toc toc toc !– Entre, monsieur Guy ! lui lançai-jeSous mon autorisation, Guy est entré et s’est approché.Me levant, je l’ai orienté vers la table à manger.– Comment as-tu trouvé ma fille ?– Votre fille est très intelligente ! Elle assimile vite les choses.– Dieu merci ! Et toi Elcha, comment était la séance ?– Très intéressante ! J’ai trop aimé, sincèrement.– Merci ! Alors, monsieur Guy, je voudrais que tu partages notre repas de midi avec nous…– Désolé, madame ; je n’ai pas l’habitude de partager mes repas dans les maisons inconnues…– Maisons inconnues ?– Si !– S’il te plaît Guy, mets
– Tu as raison ! Alors là, je te souhaite une agréable nuit vu que tu es encore célibataire !– Merci ! Sinon, quand voudriez-vous que je démarre avec votre fille ?– Nous sommes la date 8 aujourd’hui ! Vous pouvez commencer le 10 n’est-ce pas ?– Il n’y a pas de souci ! Le 10 est jeudi ! Il n’y a pas de problème ! En matinée ou en soirée ?– Matinée, c’est bon ! Dix heures par exemple !– D’accord, madame ; il n’y a pas de souci.– Ok, à demain ! Passe une excellente nuit !J’ai raccroché l’appel et ai fixé le toit. Assise, j’imaginais Xavier dans son profond sommeil pendant que moi, je pensais au sexe. Calmement, je me suis levée et suis allée me coucher.***Jeudi matin.Il sonnait sept heures quarante-cinq minutes lorsque Xavier, saisissant son sac à main, s’est dirigé vers la sortie.– Attends papa, il faut que je t’aide ! s’écria Elcha en le rattrapant. Donne-moi ton sac, je vais te l’emmener dans ta voiture.– Merci ma chérie !Sous mes yeux, Elcha avait pris le sac à son père
Ma fille, comme elle en a l’habitude, se courba et me fit un baiser sur la joue droite avant de se diriger vers la sortie.***Il sonnait vingt heures, l’heure du repas dans mon foyer.Mon époux, ma fille unique, moi-même, tous les trois, nous étions à table, en train de manger.– Elcha, appela Xavier, je veux te changer ton téléphone portable…– Youpiiiiiiiiiiiiiiiiii ! Merci papa ! Et dis, quelle marque veux-tu m’acheter cette fois ?– Fais une proposition, toi-même !– D’accord, il y a de belles marques ! Les mercredis sont tes jours de repos. Alors, je voudrais bien que tu m’emmènes dans une boutique à ton prochain jour de repos.– Ne t’inquiète pas, ma chérie ! On ira ensemble.– Merci papa ! Et sincèrement, merci d’être tout le temps un bon père dans ma vie. Je t’aime plus que tout, tu sais ?À cette phrase, j’ai tourné mon regard pour observer Elcha dans la bêtise qu’elle venait de raconter.– Ça va, maman ! Arrête de me toiser ! Je t’aime, toi aussi !Xavier éclata de rire en