Chapitre 2 : mille euros
L’homme indiqua un lit minimaliste installé nonchalamment à l’autre bout de la cave.
_Si vous voulez bien vous installer là…
Allyssa hésita un instant, puis elle lui obéit. Elle se dirigea vers le lit dont le matelas semblait être un peu sale, mais elle fit en sorte d’oublier son dégoût
en pensant à l’argent dont elle avait tant besoin pour survivre.
_Vous… vous avez bien dit que vous me payeriez 1000 euros pour une heure, c’est ça ? Demanda-t-elle
_Oui Lisa, je confirme que c’est bien ce que j’ai dit, répondit-il avec un grand sourire.
Lisa s’allongea sur le matelas, et le deuxième homme s’approcha d’elle. Elle se dit qu’elle devrait se méfier, mais étrangement, le bel inconnu lui inspirait confiance.
_ Maintenant, il va falloir vous déshabiller, dit-il de sa voix douce et chaude.
L’adolescente de 18 ans savait qu’elle était venue pour cela, mais elle hésita tout de même un instant. Elle ne s’était jamais déshabillée devant des
hommes auparavant ; en vérité, elle était vierge.
_Et… Vous promettez que vous n’essayerez pas de me faire l’amour ? demanda encore Allyssa tout en baissant les bretelles de son débardeur. Elle ne portait pas de soutien-gorge, et elle vit les yeux des deux hommes d’affaires scintiller dans l’obscurité lorsqu’elle révéla ses beaux seins semblables à des melons bien mûrs.
_Je vous le garantis, dit le plus âgé des deux. Mon associé et moi-même avons des postes à haute responsabilité. Nous souhaitons éviter tout
scandale, et nous ne désirons pas tromper nos épouses en couchant avec d’autres femmes. Tout ce que nous voulons, c’est goûter au sexe d’une jolie
adolescente de 18 ans comme vous.
Lisa frissonna à nouveau en entendant ses paroles. Elle ignorait si elle avait peur, ou bien si elle commençait à être excitée. Elle retira alors son
jean, puis son string en dentelle blanche, et elle s’allongea alors en serrant les dents.
Le plus âgé des deux hommes s’approcha près d’elle, puis il s’agenouilla à ses côtés.
_Puis-je commencer ? demanda-t-il.
_Je… Euh… Oui…
_Ecartez les cuisses, s’il vous plaît.
La jolie rouquine obéit doucement.L’homme d’affaires se pencha entre ses cuisses afin d’observer sa jolie
petite chatte totalement rasée. Il vit alors une légère goutte de rosée perler sur sa vulve déjà humide…
Vous mouillez, Allyssa ?
_Je… Oui… Peut-être… murmura-t-elle, la voix presque coupée
L’homme d’affaires huma alors l’intimité de Allysa comme s’il s'agissait d’une friandise exquise.
_Vous sentez délicieusement bon, commenta-t-il. On m’a toujours dit que les rousses avaient un parfum envoutant, c’est pourquoi nous vous avons choisie, Allysa
L’adolescente plaqua instinctivement ses deux mains sur sa bouche. Elle n’arrivait pas à croire qu’elle était en train d’écarter les cuisses dans une cave obscure, pour ces deux hommes assoiffés de sexe…
_Accepteriez-vous que nous vous enfilions des menottes, Allysa ? Cela fait partie de notre fantasme.
Allysa ne s’attendait pas à cela. Elle avait accepté de jouer à leur petit jeu jusqu’à présent, mais porter des menottes en présence de ces deux inconnus lui semblait particulièrement dangereux.
_Je suis désolée, mais je vais devoir refuser, répondit-elle.
_Et si nous vous payions le double ? demanda l’autre inconnu. 2000 euros si vous acceptez de porter ces menottes.
Lisa les observa à tour de rôle. Elle avait vraiment besoin de cet argent, et puis… Ces deux hommes d’affaires étaient vraiment propres sur eux. Elle
se dit que c’étaient deux bourgeois en quête de sensations fortes, et qu’ils ne feraient pas de mal à une mouche.
_ Bon, c’est d’accord, finit-elle par répondre d’une voix blanche. Vous pouvez me passer les menottes contre 2000 euros.
Le plus jeune des deux hommes alla chercher quelque chose dans sa serviette en cuir, puis il revint avec une paire de menottes dont l’éclat métallique était particulièrement sinistre. Il attacha les mains de Allysa aux barreaux du lit, au-dessus de sa tête. Elle était leur prisonnière, à présent. L’homme se releva alors légèrement au-dessus d’elle.
_Maintenant, je vais goûter à vos beaux seins, lui dit-il sans autre forme de procès.
Allysa n’eut pas le temps de répondre. L’homme avait fondu sur elle comme un aigle sur sa proie, déposant des baisers torrides sur la chair moelleuse de ses seins, ses tétons, son ventre frémissant. Puis il remonta vers ses seins et les saisit dans ses grandes mains chaudes, et il les lécha alors goulument, se régalant de sa chair d’adolescente comme un fauve
affamé. Lisa ne put s’empêcher de gémir en sentant la langue chaude et humide de l’homme sur son corps innocent. Instinctivement, elle bougea ses
poignets afin de repousser l’homme, mais bien entendu, les menottes l’empêchèrent d’esquisser le moindre mouvement défensif. Elle ne s’attendait pas à ce qu’il lèche ainsi son corps… C’était tellement intense, obscène, excitant…
_J’adore le goût de tes seins, dit-il en la tutoyant. Rien ne vaut de jolis nichons de 18 ans.
Il parlait d’elle comme d’un bout de viande. Cela la faisait terriblement mouiller…
_Tu veux bien me passer le Nutella ? demanda-t-il à son collègue.
Celui-ci alla chercher le pot de crème chocolatée et il le lui passa. Allysa , elle, regarda l’homme d’un air incrédule.
_Maintenant, Lisa, je vais lécher le Nutella sur ta jolie petite chatte.
Lisa donna un nouveau coup de poignets sur les menottes, qui étaient plus serrées que jamais. Une vague de désir brûlant se propagea alors dans tout
son corps… Les yeux écarquillés, elle regarda l’homme plonger son index dans le pot de Nutella… Il approcha alors son doigt de sa petite chatte frémissante, et il massa l’onctueuse mousse chocolatée sur les lèvres de sa vulve… Elle pencha la tête en arrière et gémit doucement, et puis elle se reprit. Elle ne voulait pas que l’homme voie qu’elle prenait du plaisir. Elle se mordit donc la lèvre inférieure, tandis que l’inconnu continuait à recouvrir son intimité de chocolat.
_Voilà, dit-il en posant le pot sur le sol.
Il se pencha à nouveau entre ses cuisses, et Lisa dû mordre sa lèvre jusqu’au sang pour ne pas crier lorsqu’elle sentit ses lèvres douces se poser
sur son sexe. Les baisers qu’il déposait sur sa vulve étaient aussi légers et doux que des papillons… Le corps de Allysa se raidit, et elle tira sur ses
menottes comme une folle. Mais elle ne pouvait pas bouger, ni s’enfuir. Elle était offerte aux deux
hommes sur un plateau, et ils pouvaient faire d’elle tout ce qu’ils voulaient. Lisa sentit alors la grosse langue humide de l’homme se poser sur sa
chatte, et il commença à la promener sur son intimité.
C’était tellement fort… Tellement puissant…
Il goûtait au moindre recoin de sa petite chatte, se régalant de son pubis,de ses petites lèvres, de son clitoris comme d’un dessert délicieux. Cette
fois, Lisa ne pu s’empêcher de gémir… Elle n’avait jamais ressenti une sensation aussi agréable de toute sa vie.
_Je crois qu’elle aime ce que tu fais, dit le jeune homme d’affaires qui ne manquait pas une miette du spectacle.
_Elle est délicieuse, dit l’autre en cessant un instant de lécher Allysy.
_Tellement meilleure que ma femme… Il faut vraiment que tu la goûtes, toi aussi.
_J’y compte bien.
Le grand homme d’affaires saisit les cuisses de Allysa de ses mains puissantes afin de les écarter encore plus, puis il plongea à nouveau son
visage dans l’intimité de l’adolescente et lécha sa chatte avec voracité. Sa langue glissa d’abord de bas en haut sur toute la surface de sa vulve, puis
elle se posa soudain sur son clitoris. Il titilla alors son tendre bourgeon, et les gémissements de Lisa s’intensifièrent.
_ Je… Je… bégaya-t-elle.
A sa grande surprise, Lisa sentit qu’elle était au bord de l’orgasme. Elle n’aurait jamais imaginé prendre du plaisir avec ses clients en répondant à
leur annonce. Elle pensait même qu’elle vivrait un calvaire, une heure très désagréable afin de pouvoir payer son loyer. Mais la langue de cet homme sur sa chatte était absolument merveilleuse… Il enfonça son index dans le vagin de Lisa, et il commença à la doigter
Tout en continuant à lécher sa chatte recouverte de Nutella. La vulve de Alyssa fut secouée par des spasmes de plaisir torrides, et elle tira sur ses menottes tandis qu’un orgasme phénoménal secouait tout son corps. Elle ne s’était jamais sentie aussi vulnérable qu’à cette seconde-là ;
elle n’avait jamais laissé un homme profiter de son corps à ce point ; et c’était justement cela qui démultipliait la puissance de son orgasme.
Une fois qu’elle eut fini de jouir, l’homme se redressa en se léchant les lèvres.
_J’ai adoré ta chatte de 18 ans, Allysa . Merci de m’avoir permis de la lécher.
Il saisit alors un mouchoir dans la poche de sa veste de costume, puis il essuya délicatement les quelques traces de Nutella qui restaient sur son sexe.
Allysa tressaillit et ferma les yeux. Lorsqu’elle les ouvrit, elle vit que le plus jeune des deux hommes d’affaires s’était approché d’elle.
_Maintenant, c’est à moi de te goûter, Allysa .
Il s’assit lentement à côté d’elle, sur le lit, puis il promena son regard sur les formes généreuses de l’adolescente tout en lui souriant. Elle avait
l’impression qu’il la dévorait du regard… Il posa alors sa main chaude sur la joue de Lisa, et il la caressa. Puis sa main descendit, massant son cou… le haut de sa poitrine… ses seins… ses tétons durcis par le désir… son ventre… sa chatte… En sentant sa main sur son sexe, Allysa redressa instinctivement son bassin vers lui, comme pour lui demander d’enfoncer
un doigt dans son vagin.
_Qu’est-ce qu’il y a, Lisa ?
_Je… J’aime ce que vous faites… Continuez, s’il vous plaît…
DU POINT DE VUE DE PAOLOLe téléphone vibra dans ma main. L’écran affichait Maître Landry – Avocat Famille.Je pris une longue inspiration, puis je décrochai.— Allô, Maître Landry ?— Bonjour Monsieur Poalo , je vous attendais. Je suppose que vous m’appelez au sujet du dossier que vous avez évoqué brièvement par mail.Je me levai de mon fauteuil en cuir, tournant lentement autour de mon bureau. Mon regard se perdit un instant sur un dessin d’Alaric accroché au mur — un bonhomme bâton, une femme blonde, et un homme en bleu avec un cœur au-dessus.— Oui… Il s’agit de mon fils. Biologique. Il a deux ans. Je ne l’ai pas reconnu à la naissance, mais depuis peu, il passe les week-ends chez moi. La mère est d’accord, mais… rien n’est officiel.— D’accord, fit le juriste d’un ton calme. Vous souhaitez donc entamer une procédure de reconnaissance paternelle officielle ? Ou réclamer une garde partielle ? Totale ?Je m’arrêtai devant la baie vitrée, serrant un poing contre ma hanche.— Je veux
DU POINT DE VUE DE PAOLOJe n’avais pas fermé l’œil de la nuit.Sofia dormait à mes côtés, paisible en apparence, mais je savais que son cœur ne l’était pas. Depuis quelques mois, elle s’attachait à Alaric avec une intensité que je n’avais pas vue venir. Ce n’était pas qu’un simple attachement — c’était viscéral, presque maternel. Et je comprenais. Je comprenais trop bien.Depuis que les examens médicaux avaient révélé l’irréparable, un vide s’était creusé en elle. On aurait dit qu’elle portait un deuil silencieux, celui d’un rêve d’enfant jamais né. J’avais tenté de la rassurer. Je lui avais parlé d’adoption, d’autres solutions. Mais rien n’y faisait. Son regard revenait toujours vers Alaric.Mon fils.Un fils que je n'avais pas élevé. Que je n'avais pas tenu contre moi lorsqu’il faisait ses premiers pas. Que je n'avais vu que les week-ends, souvent à travers le filtre poli mais distant d’Allysa.Mais depuis quelque temps… je m’étais surpris à vouloir plus.Pas seulement pour Sofia.
DU POINT DE VUE DE LUCASLe salon était baigné d’une douce lumière tamisée, filtrée par les voilages ivoire. Je venais de terminer de ranger quelques dossiers dans mon sac de travail, quand j’entendis la porte s’ouvrir.— Enfin, pensai-je, un sourire en coin.Je me levai pour accueillir Allysa. Elle entra avec Alaric dans les bras, rayonnante, ses boucles légèrement décoiffées par le vent, et ce regard… lumineux, mais étrangement distrait. Elle embrassa mon front comme à son habitude, puis déposa notre fils sur le canapé.— Il s’est endormi dans la voiture, dit-elle doucement.— Tu veux que je le monte ?— Non… je le fais. Je veux le garder encore un peu contre moi.Elle le porta avec tendresse, et je ne pus m’empêcher de l’observer, cette femme que j’aimais plus que tout. Chaque geste d’elle semblait rempli de grâce. D’assurance. Elle était forte, douce, maternelle. Ma femme. Mon monde.Et pourtant, ce soir… quelque chose vibrait différemment.Quelques minutes plus tard, elle redesce
DU POINT DE VUE DE PAOLOJe refermai doucement la porte derrière Allysa. Le silence retomba dans la maison, seulement brisé par les petits pas de Sofia qui revenait dans le salon. Elle semblait ailleurs, perdue. Elle s’approcha du fauteuil et s’y laissa tomber, le regard vide.Je m’approchai d’elle.— Ça va ? murmurai-je.Elle ne répondit pas. Elle fixait le sol, les lèvres serrées.— Tu penses encore à lui ? demandai-je doucement.— Je pense toujours à lui, répondit-elle, d'une voix blanche.Je soupirai, puis m’assis près d’elle. Son regard glissa vers moi, intense, douloureux.— Paolo… il faut que tu demandes la garde d’Alaric.Je la regardai, incrédule.— Quoi ?— Je veux dire… officiellement. Qu’il vienne vivre ici. Avec nous.— Sofia… non. Non. Pourquoi ?— Tu sais très bien pourquoi, dit-elle brusquement. Tu sais ce que je ressens. Chaque fois qu’il franchit cette porte pour retourner chez elle, c’est comme si on m’arrachait un morceau de moi-même.— C’est son foyer là-bas. Avec
DU POINT DE VUE DE SOFIAIl riait… Oh, comme il riait.Son petit rire clair résonnait dans le salon comme une musique divine. Alaric courait derrière la petite voiture bleue que Paolo lui avait offerte la semaine dernière. Ses petites mains maladroites peinaient à la faire avancer droit, mais il s’en fichait. Il riait. Il vivait.Et moi… je le regardais, assise sur le tapis, le cœur en feu.Je sentais mes yeux me piquer. Je tentais de sourire, de ne rien laisser paraître. Je tendis les bras vers lui, il accourut vers moi en criant « Tata Sofia ! », me grimpa sur les genoux, et je le serrai fort, si fort contre moi, comme s’il était… à moi.Je caressais ses cheveux bruns, si doux, en humant son odeur d’enfant. Cette odeur chaude, de lait, de savon, de ciel. Mon ventre se tordait de douleur autant que de tendresse.— Tu m’aimes, hein, Alaric ? murmurais-je en lui déposant un baiser sur le front.Il hocha la tête en souriant, trop jeune pour comprendre la question dans tout ce qu’elle po
LE POINT DE D'ALLYSA Je remis un peu d’ordre dans ma robe, tentai de dompter mes cheveux avec les doigts et attrapai mon sac. Mes talons claquèrent doucement contre le sol alors que je descendais les escaliers de la boutique. Mon cœur flottait encore dans les nuages, bercé par la visite surprise — et brûlante — de Lucas. Cet homme savait décidément comment désarmer mes nerfs, me voler mon calme… et mon string. Je souris toute seule en y repensant. Ce fou.Ma comptable, Élise, leva les yeux de son écran dès qu’elle m’aperçut.— Une longue journée, madame ALLYSA ? demanda-t-elle avec un sourire complice.Je répondis avec un clin d’œil :— Comme toutes celles qui commencent sur une table de bureau.Elle rit discrètement et je lui fis signe que je rentrais. À peine sortie, la chaleur du début de soirée effleura ma peau. Je me glissai derrière le volant de ma voiture, une berline élégante offerte par Lucas pour l’ouverture du magasin.J’aurais aimé rentrer directement à la maison, me glis
{DEUX ANS PLUS TARD} LE POINT DE VUE DE Allyssa Le soleil traversait doucement les baies vitrées de mon bureau, enveloppant la pièce d'une lumière dorée. Ce bureau, c’était mon cocon. Mon monde. Et chaque détail autour de moi me rappelait le chemin parcouru. Le cuir blanc des fauteuils, les présentoirs de soie élégants, les croquis encadrés aux murs… Tout portait la trace de ma renaissance.Il y a deux ans, j’étais au bord du gouffre. Une femme brisée, enceinte, perdue entre un passé qui me hantait et un avenir incertain. Mais Lucas… Lucas avait tendu la main. Il avait été mon roc, mon refuge, mon miracle.Grâce à lui, j’étais devenue la propriétaire de L’Essence d’Allysa, la boutique de couture la plus prestigieuse de la ville. C’était plus qu’un magasin, c’était un rêve devenu réalité, un symbole de ma force retrouvée.J’étais penchée sur un nouveau croquis quand la porte s’ouvrit doucement.— "Tu travailles encore, ma belle ?"Mon cœur se serra doucement dans ma poitrine à l’ente
61 : CHAPITRE FINALE La maison était plongée dans un silence apaisant. Lucas dormait paisiblement dans notre chambre, et notre bébé, après une longue soirée à gazouiller et à tendre ses petites mains vers moi, reposait enfin dans son berceau. Assise sur le bureau, à la lueur tamisée d’une lampe, je caressai du bout des doigts la feuille vierge devant moi. Je pris une profonde inspiration avant de saisir mon stylo. Ce n’était pas une simple lettre. C’était mon cœur que je mettais à nu, un témoignage pour l’avenir, un souvenir que mon enfant lirait un jour pour comprendre d’où il venait. "Mon trésor, Si aujourd’hui, tu as cette lettre entre tes mains, c’est que tu es assez grand pour comprendre ton histoire. Une histoire qui a commencé dans le chaos, mais qui s’est transformée en quelque chose de beau, d’inattendu. Je veux que tu saches que ta naissance n’a jamais été une erreur. Tu es venu au monde au milieu d’une tempête, alors que je doutais, que j’avais peur, que je me senta
60LE POINT DE VUE DE D'ALLYSA La douleur était intense, mais Lucas était là. Il n’avait jamais lâché ma main, même quand mes doigts s’étaient crispés sur la sienne avec une force incontrôlable. Sa voix douce et rassurante me guidait à travers chaque contraction, m’encourageant à tenir bon. — Tu es forte, mon amour, souffla-t-il en déposant un baiser sur mon front trempé de sueur. Je voulais lui répondre, lui dire que j’avais peur, que je n’étais pas certaine d’être prête, mais les larmes qui roulaient sur mes joues parlaient pour moi. Puis, après ce qui m’avait semblé être une éternité, un cri déchira l’air. Un cri fragile, mais puissant. Mon cœur se serra alors que je sentais un poids chaud et minuscule être déposé sur ma poitrine. — C’est… notre bébé, murmurais-je d’une voix tremblante. Lucas, à côté de moi, éclata en sanglots silencieux. Je n’avais jamais vu autant d’émotion sur son visage. Ses mains tremblaient alors qu’il caressait doucement la tête de notre enfant. I