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chapitre 17 : nuit Torride
Last Updated:
2025-09-03 15:37:14
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MARIÉ À SERIAL KILLER chapitre 24 : les montres ont un coeur
Je range l’arme dans son étui, mais mes mains tremblent encore. Le bruit des balles m’a apaisée sur le moment, pourtant, maintenant que le silence règne, je me sens vidée, brisée. Je quitte la salle d’entraînement et monte les escaliers lentement. Dans le couloir, une silhouette m’attend. Hardin. Il s’appuie contre le mur, les mains dans les poches, le regard sombre, mais… différent. Pas ce regard froid et dominateur. Non. C’est comme s’il cherchait les mots sans savoir par où commencer. — Maria… souffle-t-il. Je baisse aussitôt les yeux, incapable de soutenir son regard. Mon cœur bat à tout rompre, mais ma colère me protège. Il s’approche, tend une main comme pour me toucher, puis hésite, la laisse retomber. — Je… j’aurais jamais dû… Je lève les yeux vers lui, les larmes me montant à nouveau. — Mais tu l’as fait, Hardin. Tu l’as fait. Il serre la mâchoire, détourne le regard, comme si mes mots étaient un coup porté en plein cœur. Un silence lourd s’installe. Finalement, i
MARIÉ À SERIAL KILLER chapitre 23 : l'homme derrière le monstre
Je prends une grande inspiration avant de lâcher les mots qui me brûlent les lèvres. — Tu sais, Hardin… tu as dit que je voulais te ressembler, mais t’as tout faux. Parce que toi… il te manque quelque chose. L’humanité. T’es un homme froid, sans émotion. Il lâche soudainement ma main, comme pour digérer ce que je viens de dire. Son regard se voile un instant, surpris, presque blessé par mes mots. Mais je ne m’arrête pas. Je poursuis, le cœur battant à tout rompre : — Et oui… pour moi, ce n’est pas un mariage. C’est juste une prison. Tais-toi… murmure-t-il, sa main se levant mais incapable de se baisser. Je reste figée, le cœur battant à tout rompre. Rien ne se passe, il est paralysé par quelque chose que je ne comprends pas. Mes larmes coulent sans prévenir, traçant des chemins chauds sur mes joues. — Vas-y… fais, dis-je d’une voix brisée, presque suppliant. Ses yeux noirs me transpercent, brûlants d’une colère sourde. Son souffle est saccadé, et chaque muscle de son corps se
MARIÉ À SERIAL KILLER chapitre 22 : le bord
Puis il me repousse légèrement, comme si le simple fait de m’avoir piégée dans ses mots lui suffisait.Je tente de m'éloigner mais il me rattrape par le poignet et me tire vers lui.— Tu crois que je vais te laisser fuir ? souffle-t-il, son visage si proche que je peux sentir sa respiration sur mes lèvres.Maria… murmure-t-il, ses lèvres à quelques millimètres des miennes, — tu ne sais pas à quel point je veux te briser… et te garder à la fois.Je serre les poings, mais je ne recule pas. Je veux qu’il comprenne que je ne cède pas, même si une part de moi tremble devant sa colère.— Je ne joue pas contre toi, Hardin, dis-je d’une voix ferme, — je voulais juste montrer que… je peux aussi être utile.Il reste silencieux un moment, ses yeux brûlants fixant les miens. Puis, brusquement, il détourne le regard, passant une main sur son visage, comme pour contrôler sa frustration.— Tu aurais dû garder ça pour toi, murmure-t-il enfin, d’un ton sec mais plus contenu. — Ne me pousse pas à perdre
MARIÉ À SERIAL KILLER chapitre 21 : peu à peu dans l'ombre
Je sens le bras de Hardin se raidir autour de ma taille. Son regard se durcit, mais avant même qu’il n’ouvre la bouche, je me détache légèrement de lui et fais un pas vers elle.D’un geste sec, ma main claque contre sa joue. Le bruit de la gifle résonne dans la salle, attirant les regards. Élise ouvre grand les yeux, choquée, portant une main à sa joue rougie.— Assez. Tu ne me parles pas comme ça, lâchai-je d’une voix ferme et glaciale. Tu n’es pas à ta place ici. Et crois-moi, si tu veux jouer avec moi, tu perdras.Élise tente de sourire, mais sa lèvre tremble.— Tu n’as aucune idée de qui je suis…Je m’avance encore, plantant mon regard dans le sien, chaque mot tranchant comme une lame :— Et toi, tu n’as aucune idée de qui je peux devenir si tu continues. Alors quitte cette salle. Maintenant.Un silence lourd tombe. Même les invités retiennent leur souffle. Élise hésite, mais face à mon ton autoritaire et la froideur de mon regard, elle recule.— Très bien… murmure-t-elle, le veni
MARIÉ À SERIAL KILLER chapitre 20: jeu de rôle 2
La lumière dorée de l’hôtel m’aveugle un instant lorsque nous franchissons les grandes portes vitrées. Le marbre étincelant, les lustres suspendus et le murmure des conversations donnent à l’endroit une atmosphère somptueuse.Hardin garde sa main posée sur le creux de mon dos, une pression ferme qui me guide comme une poupée. Chaque pas est calculé, chaque sourire forcé. J’ai l’impression d’entrer sur une scène dont je ne connais pas le script.Les regards se tournent vers nous. Murmures, chuchotements… certains sourires admiratifs, d’autres teintés de jalousie. Je sens mon cœur battre plus vite, mais Hardin, lui, semble savourer cette attention.Son père s’avance parmi les convives, rayonnant dans son costume parfaitement taillé.— Ah, vous voilà ! dit-il d’une voix chaleureuse qui résonne dans la salle.Il prend mon bras et m’attire brièvement vers lui, déposant un baiser presque paternel sur ma joue.— Maria, tu es splendide ce soir.Je tente un sourire timide, mais la main de Hard
MARIÉ À SERIAL KILLER chapitre 19 : jeu de rôle 1
— Tu es sa femme, non ? Alors tu seras à son bras. Je veux que le monde voie la stabilité de la famille Draven. Je reste muette, mais il conclut d’une voix plus douce, presque mielleuse : — Repose-toi bien, ma chère. Et habille-toi comme il se doit. Ce soir, tu seras l’image parfaite. La ligne se coupe. Je reste figée, le portable collé contre mon oreille, le cœur battant à tout rompre. Au même instant, des pas lourds résonnent dans l’escalier. Hardin descend, torse nu, un pantalon noir lâche sur ses hanches. Ses cheveux sont en bataille, ses yeux encore marqués par le sommeil. Mais son regard accroche immédiatement le téléphone entre mes mains. — Qui c’était ? demande-t-il, la voix grave. Je déglutis, incapable de cacher la vérité. — Ton père. Il a dit… qu’il organise une fête ce soir. En l' honneur de sa société. Et… que je devais y être aussi. Un sourire en coin se dessine sur les lèvres d’Hardin. Un sourire froid, calculateur. — Bien sûr qu’il veut que tu viennes. Tu es
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