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Mademe, Enlève Ton Masque de Talent
Mademe, Enlève Ton Masque de Talent
Penulis: Irène Grodin

Chapitre 1 Arrivée chez la Famille Hubert

Cité A, à la gare de TGV.

Une femme vêtue d’un jean blanc et d’un t-shirt a émergé avec une valise.

Elle était d’une beauté fraîche. Ses cheveux ondulés légèrement bouclés tombaient librement dans son dos. Sous ses sourcils fins comme des feuilles de saule, ses yeux étaient clairs et lumineux tels des fleurs de pêcher. Son nez droit, ses lèvres douces comme des cerises, faisant que même sans une once de maquillage, son visage rayonnait.

« Bonjour, vous êtes Mademoiselle Lopez, n’est-ce pas ? Je suis le chauffeur de la Famille Hubert. »

Inès Lopez a acquiescé d’un signe de tête, suivant distraitement le chauffeur jusqu’à la voiture, son allure trahissant sa fatigue.

La voiture a quitté la gare TGV. En route, le chauffeur, ne pouvant s’empêcher de jeter des regards à la femme aux yeux clos dans le rétroviseur.

C’était donc la fiancée de Monsieur Hubert.

Qui était Marion Hubert ? Le PDG de la société Hubert, seulement âgé de vingt-et-un ans, mais déjà intransigeant et habile dans ses affaires, un magnat redoutable dans son industrie.

N’était-ce pas ironique ? Le vieux monsieur Hubert avait arrangé un mariage pour Marion des années auparavant et la fiancée choisie n’était autre qu’Inès, venue du village et en TGV ?

Le chauffeur, regardant le visage naïf d’Inès, ne pouvait pas s’empêcher de tiquer, la Cendrillon rêvant d’entrer dans la haute société, quelle gageure !

Pendant ce temps, Inès à l’arrière a lentement ouvert les yeux, observant avec sérénité cette ville inconnue.

La voiture est rapidement arrivée chez les Hubert, le chauffeur s’empressant de prendre ses bagages.

À peine avait-elle franchi le seuil qu’elle a été interrompue par une dame qui apparemment était née de la haute société l’examinant de haut en bas avec mépris.

« Suzanne. »

« Oui Madame, j’arrive. »

Madame Suzanne tenait un flacon de désinfectant et a aspergé Inès de la tête aux pieds.

Madame Hubert a ajouté : « N’oubliez pas les chaussures, les cheveux, rien ne doit être négligé. »

Une odeur piquante s’est répandue. Inès a protégé son visage avec sa main, prenant la parole d’une voix froide : « Vous êtes malades ou quoi ? »

À ces mots, Madame Hubert s’est immédiatement emportée.

« C’est bien ce qui ressort de la campagne, une personne qui manque tant de bonnes manières. Nous craignons que tu n’apportes des virus ou des bactéries qui pourraient contaminer notre famille, que ferions-nous ? »

Normalement, Inès aurait déjà fait demi-tour, mais elle n’avait pas le choix en ce moment.

« Dans ce cas, Madame, vous devriez aussi vaporiser un peu de désinfectant sur votre bouche, elle est... puante. »

Après ces mots, Inès a marché directement vers l’intérieur.

« Toi… » Madame Hubert était tellement en colère qu’elle a pointé le dos d’Inès et Suzanne s’est précipitée pour la réconforter.

Dans la maison, il y avait une autre femme du même âge qu’Inès, vêtue de marques de luxe, qui regardait Inès avec mépris.

« Tu es Inès Lopez alors, la fiancée de mon cousin ? » En regardant Inès dans sa tenue inconnue, Mireille Hubert a affiché un air de dédain et poursuivait : « quel dommage, grand-père n’est vraiment plus jeune avec une telle vision défaillante. J’ai entendu dire que tu es venue en train. Mais tu aurais dû nous le dire plus tôt, notre famille Hubert aurait pu donc t’acheter un billet d’avion. Alors ouais, vous n’avez pas d’aéroports à la campagne, j’imagine. »

Inès regardait Mireille comme si elle voyait une idiote.

Tous les membres de la famille Hubert étaient-ils aussi arrogants ?

Il n’y avait peut-être pas d’aéroport chez elle, mais son grand-père lui avait réservé toute une ligne de TGV pour la ville A. Personne ne pouvait comprendre ce que c’était pour Inès de voyager en train « privé ».

Si elle le voulait, son grand-père aurait même envoyé un avion privé pour elle.

Inès, n’ayant pas envie d’expliquer cela à ces gens, est montée directement à l’étage.

Mireille est devenue livide en se sentant ignorée par Inès et l’a suivie.

« Où est ma chambre ? » A demandé Inès à une domestique derrière elle.

Avant que la domestique n’ait eu le temps de répondre, Mireille s’est avancée en disant : « C’est ici. »

En ouvrant la porte de la chambre, Mireille a dit : « Tu n’as probablement jamais vécu dans une chambre aussi grande et luxueuse ! Tu ferais bien d’apprécier la vie chez les Hubert. Je suis la cousine de Marion, Mireille Hubert, tu ferais mieux de me faire plaisir, sinon... »

Avant même que Mireille n’ait fini sa parole, Inès est entrée dans la chambre et a fermé la porte derrière elle, le bruit sourd faisant monter la colère de Mireille.

« Ah ! Comment ose-t-elle, cette campagnarde, être si arrogante ? Qu’est-ce que grand-père a bien pu penser ? »

La domestique a murmuré en baissant la tête : « Mademoiselle, c’est la chambre de Monsieur Hubert... »

Mireille, méprisante, a jeté un dernier regard à la porte de la chambre.

« Ne parle pas trop. Mon cousin déteste qu’on touche à ses affaires. On dira simplement qu’elle a choisi de rester ici. »

Tout en disant cela, dans les yeux de Mireille brillait une lueur malicieuse.

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