Chapitre 3

Amber jeta un coup d'œil à l'homme qui la demandait en mariage : « Oui, je le veux. »

 

La salle se mit à murmurer à son accord, et les gens chuchotèrent entre eux. « Que fais-tu, Amber ? Tu ne peux pas épouser un inconnu comme ça. » murmura Mme Jones avec anxiété, se demandant ce qui se passait dans sa tête.

 

« Voilà qui elle est, une femme libre. Elle sauterait sur l'occasion d'épouser n'importe qui, et tu t'attends à ce que mon fils épouse cette traînée ? » murmura Mme Newton pour se moquer d'Amber, mais les quelques personnes autour d'elle l'entendirent.

 

Mme Newton, mécontente de l'embarras qu'elle venait de subir, lança à son tour un regard furieux à Amber.

 

Asher s'avança et monta sur l'autel. Il se plaça devant Amber et la fixa d'un regard incompréhensible. « Commence les vœux… »

 

Le prêtre commença les vœux immédiatement à sa demande, et bientôt, ils furent prononcés. « Je vous déclare mari et femme. »

 

Les murmures dans le couloir n'avaient pas cessé un instant. Certains se moquaient d'Amber pour avoir quitté son poste. D'autres admiraient son courage. Ses parents restaient là à regarder, James et Jane aussi, les Newton aussi.

 

Asher regarda Amber, fatiguée, et il lui tendit la main. Amber le fixa, se demandant pourquoi il tendait les mains. « Allons-y. »

 

« Hein ? » fredonna Amber, confuse, perdue dans ses pensées.

 

« Nous rentrons, Mme Oscar. » remarqua Asher en s'approchant d'Amber. Sa main trouva la sienne et il les entrelaça.

 

Jane serra les dents de colère et de frustration. Son but était d'embarrasser Amber devant les mondains, mais son plan se retourna clairement contre elle. Car non seulement Amber ne se sentait pas gênée, mais elle épousa aussi un beau gosse.

 

 Asher s'arrêta devant M. et Mme Jones, implorant leur bénédiction. « J'enverrai la dot ce soir, merci de m'avoir donné votre fille. »

 

Mme Jones avait tant d'objections dans le regard, mais elle ne pouvait les exprimer, car l'aura d'Asher ne laissait aucune place aux opinions.

 

« Euh, oui, nous comprenons. » répondit M. Jones en hésitant, comme s'il était obligé de répondre.

 

« Si c'est tout, je pars avec ma femme. » répondit Asher en se retournant pour partir avec Amber.

 

Amber avait du mal à assimiler tout ce qui venait de se passer, alors, lorsqu'Asher se retourna, elle fut surprise et s'évanouit sous l'effet de l'excès de stimulation.

 

« Amber !!! »

 

« Amber, ma chère !!! »

 

« Amber, qu'est-ce qui ne va pas ?? »

 

« Emmenez-la à l'hôpital !!! »

 

Ce furent les dernières paroles qu'Amber entendit avant de perdre connaissance.

 

 ..............Hôpital privé Peter..........

 

La chambre était emplie d'une odeur de désinfectant, les murs blancs semblaient un peu ennuyeux, mais les œuvres d'art les embellissaient.

 

Une télévision diffusait les dernières nouvelles de la communauté mondaine, et le mariage d'Amber était également au cœur des discussions.

 

Mme Jones était assise sur le lit à côté d'Amber, inconsciente, et se frottait les mains pour se réchauffer. Des larmes retenues lui montaient aux yeux, tant elle était inquiète et anxieuse. Elle faisait de son mieux pour se contenir.

 

M. Jones, quant à lui, se tenait debout, les poings serrés, le regard sombre. Il ne savait pas s'il était en colère, triste ou même inquiet.

 

Asher était assis sur le canapé, l'air plutôt calme. Il fixait Amber allongée sur le lit, mais personne ne pouvait deviner ce qui se passait dans sa tête.

 

Le médecin entra, des papiers à la main, un peu anxieux. « Qui est le mari de cette femme ? »

 

M. et Mme Jones levèrent les yeux vers le médecin, l'inquiétude dans les yeux. Asher se leva et se tourna vers lui : « C'est moi. »

 

« Veuillez me suivre, il semble que votre femme ait un problème de rythme cardiaque. » Le médecin marmonna et sortit.

 

Asher fit un signe de tête au couple avant de quitter la pièce : « Monsieur Oscar, il semble que votre femme ait un problème de rythme cardiaque. Nos résultats d'analyses sont peut-être erronés, mais je voulais simplement vous en informer. » remarqua le médecin en levant les yeux vers Asher.

 

Asher fixa le médecin du regard, lui disant de poursuivre ce qu'il avait à dire. « Votre femme est enceinte. Félicitations, monsieur. »

 

L'expression d'Asher devint sombre, l'air autour de lui s'épaissit. « Qu'avez-vous dit ? »

 

 « J'ai dit que votre femme était enceinte, monsieur, félicitations, vous allez être père... » Le docteur marmonna à nouveau, s'attendant à un signe de bonheur, mais il n'y en eut aucun.

 

« Tout va bien ? »

 

« Personne d'autre que vous et moi ne doit savoir ce qui est écrit dans ce rapport. Vous n'en parlerez à personne d'autre. » ordonna Asher.

 

« Hmmm, que voulez-vous dire ? Même votre femme ? » demanda le médecin, l'air étrange.

 

« Je vais informer ma femme moi-même, je veux lui faire une surprise. Donc personne d'autre ne doit être au courant, compris ? » murmura Asher, son regard perçant l'âme du médecin.

 

« Monsieur, votre femme s'est évanouie à cause du stress et de la fatigue, ce qui n'est pas bon pour le bébé, vu que nous sommes au premier trimestre. Vous devez prendre soin d'elle correctement pour éviter une fausse couche. »

 

« Très bien, Monsieur. Félicitations encore une fois… » murmura-t-il avant de partir précipitamment, suffoquant dans l'air épais qui entourait Asher.

 

Après le départ du médecin, Asher sortit son téléphone et envoya un message à quelqu'un avant de le remettre dans ses poches.

 

 Dès son entrée dans la pièce, il vit Amber levée et occupée à serrer ses parents dans ses bras.

 

M. Jones remarqua Asher dès son arrivée : « Tout va bien ? Le médecin a-t-il dit ce qui ne va pas ? » demanda M. Jones.

 

« Le médecin a dit qu'elle s'était évanouie à cause du stress et de la fatigue, alors il m'a demandé de m'assurer qu'elle mange correctement et qu'elle reçoive les nutriments nécessaires. » remarqua Asher en s'approchant.

 

Amber fixa l'homme qu'elle avait épousé par hasard ; il y avait quelque chose chez lui qu'elle trouvait étrange.