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Chapitre 4

Tout le monde savait qu’Albert était un homme d’honneur qui avait été reçu par la famille royale de Seres. Il était toujours ami avec la princesse. Alors, il pouvait également reconnaître la médaille nationale de Seres. Il pouvait facilement lui réfuter ses propos.

Isabelle a ricané : « Comment puis-je te montrer un objet si précieux ? »

Isabelle ne jugeait pas Vivian digne de la voir.

Vivian tremblait de colère, mais son visage était toujours souriant : « Tu n’oses pas, n’est-ce pas ? Albert, tu vois, elle a menti. Elle sait clairement que tu as été reçu par la famille royale du Seres et que tu peux reconnaître la médaille, c’est pour cela qu’elle n’ose pas la sortir. »

Un sourire froid se dessinait sur les lèvres fines d’Albert, ce dernier s’est approché d’Isabelle : « Le milliard venait de moi, inviter la designer Zora était aussi mon intention, si tu peux prouver que tu es Zora, je peux laisser tomber l’affaire d’aujourd’hui. Mais si tu ne peux pas le faire, Va-t’en ! Je te ferai expulser de la capitale. »

Une légère odeur de parfum… C’était le parfum d’eau de Gucci pour homme ! Le même parfum de l’homme d’il y a six ans ? Isabelle s’est figée sur place.

Voyant le visage pâle de la femme devant lui, Albert s’est redressé et ne lui a plus laissé aucune chance : « Puisque tu ne peux pas le prouver, sors ! Ne me fait pas appeler quelqu’un pour te mettre dehors. » Vivian a laissé éclater un rire en signe de triomphe : « Isabelle, ça fait six ans, pourquoi t’embêter à revenir pour te faire souffrir ? »

Isabelle n’a pas bougé et a soudainement relevé la tête avec un sourire brillant, « Monsieur, vous êtes sûr ? »

Albert l’a fixée sans rien dire.

« Monsieur, si je peux prouver mon identité, , comment allez-vous m’indemniser pour la gifle sur mon visage donnée par cette Madame Leroy? »

Vivian, embrassée, a regardé Albert avec précaution.

Bien qu’elle soit maintenant la petite amie d’Albert, il n’avait pas du tout couché avec elle au fil des ans. Si elle n’avait pas détruit toutes les preuves et effacé toutes les traces il y a six ans, Albert l’aurait soupçonnée. En plus, la chambre de cette nuit-là a été réservée avec sa carte d’identité.

« Albert… »

« Je vais la faire s’excuser. » Albert lui a répondu sans émotion.

Ayant entendu cela, les mains d’Isabelle ont arrêté de feuilleter son sac et elle a levé la tête : « J’ai été giflée et vous comptez juste la laisser s’excuser ? »

Une lumière a traversé les yeux d’Albert : « Alors, que veux-tu ? »

Isabelle a levé légèrement ses sourcils : « La courtoisie exige la réciprocité, n’est-ce pas ? Alors ne devrais-je pas lui rendre la pareille et lui donner une gifle en échange ? »

Les personnes présentes dans le hall retenaient leur souffle. Un doute planait même dans leurs esprits. Cette femme avait osé dire cela à Monsieur Brunerie avec conviction, alors était-elle vraiment Zora… ?

L’attitude arrogante d’Isabelle a suscité le mécontentement d’Albert, ayant l’air impatient, ses lèvres fines se sont resserrées. C’était la première femme qui osait lui parler ainsi dans la capitale.

Quelques instants plus tard, Albert a ouvert la bouche : « Toi, ne sois pas si insatiable. »

« Alors, tu ferais mieux de trouver un autre designer, je ne veux pas subir d’injustices. »

Isabelle a placé la médaille devant lui. « Puisque vous avez vu la médaille royale, Montrez-la-nous !» Quelques minutes plus tard, elle l’a remise dans son sac et est parti avec des allures fringantes.

Vivian a baissé la tête, serrant les dents de haine, comment cela a-t-il pu arriver ? Comment cette salope pouvait-elle être Zora … La créatrice ? Zora a été invitée par Albert lui-même. Sans son milliard de dollars, Zora n’aurait pas accepté l’invitation.

Mais à sa grande surprise, cette Zora était Isabelle ! Ses gestes d’aujourd’hui ont certainement fait honte à Albert, elle doit lui expliquer : « Albert, je suis désolée… je… »

Vivian a tendu la main pour le retenir, mais l’homme l’a rejetée. Il s’est retourné et a regardé Vivian d’un air indifférent : « Règle ça toi-même. » Ensuite il est parti sans se retourner.

Voyant son patron sortir du bâtiment, le garde du corps en noir qui l’attendait près d’une Rolls Royce lui a ouvert la porte. Après être monté dans la voiture, Albert a donné un ordre : « Dans deux jours, je veux toutes les informations sur cette designer Zora. »

Dans villa au bord de la mer.

« Cette Vivian est vraiment détestable ! » Détoille et Poema, qui tenait une poupée de chiffon dans ses bras, se sont tous les deux approchés de leur frère Orphée pour regarder l’écran de l’ordinateur devant lui. Les trois petits portaient la même expression de dégoût en regardant la photo sur l’écran, « Elle est tellement laide, non ? »

Détoille a tourné la tête pour regarder ses jeunes frère et sœur : « Cette femme a fait mal à notre maman, nous ne pouvons pas la laisser s’échapper ! »

Poema tenait son menton et a demandé : « Mais comment allons-nous faire ? Nous devons trouver un moyen de ne pas le faire savoir à maman. »

Détoille a réfléchi et a claqué des doigts : « Tata a dit qu’elle vivait aux crochets d’un riche, alors on va commencer par cet homme riche ! »

« Alors vous vous souvenez du nom de cet homme ? Tata nous l’a dit tout à l’heure. », Poema a levé sa tête et a réfléchi.

« Il s’appelle Albert Brunerie ! » Orphée a tapé le nom sur le clavier, et bientôt les informations de la page sont apparues.

Au moment où Orphée a cliqué sur le profil d’Albert et a vu sa photo, les trois petits se sont figés pendant un long moment.

« Cet homme… Pourquoi est-ce qu’il nous ressemble tant ? »

Détoille était stupéfaite et a fixé la photo pendant un long moment. Leur maman ne leur avait jamais parlé de leur papa, alors cet homme pourrait-il… être leur papa ?

Orphée a ricané, une malice dans les yeux, « S’il est vraiment notre papa, alors c’est bien. »

Détoille avait l’air confus, « Mais comment se rapprocher de cet homme ? »

« Ne vous inquiétez pas mes frères, laissez-moi faire, une marque de vêtements pour enfants du groupe TG cherche un porte-parole, je peux le faire ! » Poema s’est frappé la poitrine. Elle était toujours la plus intelligente parmi les trois.

« Je suis rentrée, mes bébés ! »

Lorsqu’ils ont entendu la voix d’Isabelle, les trois petits se sont empressés de fermer la page de l’ordinateur.

« Maman ! Notre Majesté ! »

L’un après l’autre, ils sont sortis de la pièce et se sont jetés sur Isabelle. Avoir ses bébés qui l’attendaient à la maison était la plus belle chose qu’elle avait.

Elle s’est agenouillée et a souri : « Vous n’avez pas causé de problèmes à tata Giada, n’est-ce pas ? » « Maman, tu penses qu’on va intimider Giada ? », a demandé Orphée.

Poema a répondu en chœur avec son frère : « Nous n’intimidons pas tata, tata nous a même acheté un gâteau ! »

Isabelle a souri de manière impuissante, ces trois enfants étaient les siens. Elle savait clairement les distinguer : Le plus espiègle était le deuxième Orphée, débrouillard et roublard, ces caractéristiques n’était certainement pas héritée d’elle. Détoille, l’aîné, était plus stable, chaleureux, et avait des responsabilités, surtout dans la protection de ses jeunes frère et sœur. Quant à son unique fille, la plus jeune, Poema, elle était la plus intelligente et astucieuse, elle avait une imagination débordante.

« Maman, tu es si pâle, quelqu’un t’a blessée ? » Détoille a rapidement observé l’émotion de leur mère.

Isabelle restait silencieuse. À vrai dire, elle ne savait pas pourquoi l’homme qu’elle a rencontré aujourd’hui lui donnait un sentiment très familier, en particulier son apparence et l’odeur distinctive du parfum, la même que celle de l’homme d’il y a 6 ans.

« Maman, tu nous caches quelque chose ? » Détoille lui a demandé.

Elle a souri et s’est levée : « Les enfants ne devraient pas se soucier des affaires des adultes, je vais aller vous chercher quelque chose à manger. »

Elle était sur le point d’aller à la cuisine quand son téléphone a sonné. Elle a regardé le numéro et a esquissé un sourire en coin : c’était bien Vivian.

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