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Chapitre 9
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Mon Mari Dragon et Ses Deux... Atouts Chapitre 9
Le jour du premier anniversaire de nos enfants, un événement a choqué l'ensemble des peuples Hommes-Bêtes : Anaïs, devenue folle sous les tortures de Brice, l'avait émasculé !Déjà stérile, Brice se retrouvait désormais incapable d'être « un homme ».Rempli de haine, il avait voulu capturer Anaïs pour la faire souffrir à son tour. Mais celle-ci avait pris en otage son propre enfant et avait mis le feu à sa chambre. Cet acte avait provoqué la fureur de tous les Lions, qui s'étaient lancés à sa poursuite et l'avaient traquée jusqu'aux rives d'un fleuve.Jetant son enfant à moitié mort sur le côté, elle avait hurlé, hystérique : « Je recommencerai depuis le début ! Cette fois, je maîtriserai Gaylord ! » Sur ces mots, elle avait plongé dans les courants impétueux du fleuve…Quand la nouvelle nous est parvenue, je suis restée un long moment silencieuse, le cœur serré, avant de pouvoir reprendre mes esprits.Quant à Gaylord, son visage n'exprimait qu'une terreur profonde.« Qu'entend-elle p
Mon Mari Dragon et Ses Deux... Atouts Chapitre 8
Le cœur serré, je me suis tournée précipitamment vers Gaylord.Les Dragons avaient l'esprit simple, bien loin des complexités humaines. Je craignais que Gaylord ne soit manipulé par les paroles trompeuses d'Anaïs, et qu'il ne commence à douter de notre relation.Gaylord a semblé totalement imperméable à ses mots. Son regard restait empli de dégoût : « Vraiment ? Si c'était toi que j'avais épousée, je ne t'aurais jamais touchée de ma vie. »Ces mots ont frappé Anaïs comme la foudre, la clouant sur place.« Pourquoi ? En quoi suis-je inférieure à Laurine ? Pourquoi me traitez-vous tous ainsi ? » a-t-elle hurlé, le visage déformé par la folie. Le cumul des tragédies de ses deux vies l'avait définitivement fait basculer.Mais cette fois, elle n'avait plus aucune chance de m'atteindre. Gaylord a fait un signe de menton aux gardes pour qu'ils l'expulsent des terres, et a déclaré avec fermeté la rupture des relations avec les Lions : « L'épouse du roi des Lions a tenté d'attenter à mon hérite
Mon Mari Dragon et Ses Deux... Atouts Chapitre 7
Je n'ai pas su comment cette histoire s'est terminée, car Gaylord m'a ramenée à la maison bien avant la fin.« Une femme enceinte doit se reposer, ne te mêle pas de ces absurdités », m'a-t-il recommandé.Mais lui, d'habitude si réservé, a rarement laissé échapper une plainte : « Ne laisse pas cela affecter notre bébé. »Il m'a assise sur ses genoux, enfouissant son visage dans mon cou pour y respirer profondément.À cet instant, j'ai clairement perçu le désir qui l'habitait. Je l'ai entouré de mes bras, cherchant à le réconforter.Il a frotté ses cheveux doux contre mon cou, la voix teintée d'une profonde frustration : « Quand est-ce que ce petit garnement va enfin sortir ? Même celles qui sont tombées enceintes après toi ont accouché ! Chérie, je souffre. »Tout en se blottissant contre moi, il émettait des gémissements pleins de malaise.Sous cette assaut, mon propre désir s'est éveillé. Je l'ai repoussé : « Supporte encore un peu. Le bébé est encore fragile, nous ne devons pas prend
Mon Mari Dragon et Ses Deux... Atouts Chapitre 6
Bien qu'Anaïs ait persisté à affirmer que l'enfant était de Brice, les méthodes uniques de certification lignagère du monde Hommes-Bêtes ne toléraient aucune ambiguïté.La nouvelle du test de paternité exigé par les Lions s'était répandue, attisant davantage la curiosité générale autour du nouveau-né. Trois jours plus tard, la cérémonie de certification, présidée par le souverain en personne dans le hall municipal, est devenue un événement incontournable. Une foule bigarrée de toutes les races se pressait pour assister à la procédure.« Brice, crois-moi, cet enfant est bien des Lions ! Ce test est inutile ! » Jusqu'au dernier moment, Anaïs a tenté de le faire changer d'avis.Brice l'a ignorée. De sa vie, il n'avait jamais connu humiliation pareille. Voyant la foule des curieux rassemblés, il aurait volontiers étranglé Anaïs sur place.« Nous pouvons commencer », a-t-il lancé, le visage glacé, en signe au souverain pour lancer le rituel.Les résultats ont provoqué un tollé : quatre pè
Mon Mari Dragon et Ses Deux... Atouts Chapitre 5
Dans le monde Hommes-Bêtes, seuls le Dragon, le Lion et le Loup étaient considérés comme des races supérieures. Le Renard, lui, était tout en bas de l'échelle, surtout les hybrides arborant une queue de renard, la pire souche qui soit.Dans la chambre d'accouchement, les acclamations joyeuses ont fait place à un silence de mort. Les Lions s'échangeaient des regards nerveux, sans oser prononcer un mot.En revanche, les rois des autres clans affichaient une excitation mal dissimulée. Cet héritier qui devait consacrer la suprématie des Lions devenait la preuve ultime de l'infidélité d'Anaïs et de l'humiliation de Brice. Quel retournement spectaculaire !Le visage de Brice a viré au gris, sa rage palpable : « Avec qui as-tu fabriqué ce bâtard ? Si tu ne dis pas la vérité, je le tue sur-le-champ ! »Notre père, trempé de sueur, bien que furieux de l'infidélité d'Anaïs, a tenté de plaider pour sa fille préférée : « Brice, calme-toi, je t'en prie ! Il doit y avoir une explication. Anaïs t'aim
Mon Mari Dragon et Ses Deux... Atouts Chapitre 4
À cette annonce, je suis restée interdite.Brice étant stérile, de qui Anaïs portait-elle l'enfant ? Ou s'agissait-il simplement d'une mise en scène pour échapper à l'accouplement forcé avec les autres Lions ?Dans les deux cas, son audace m'a sidérée.Un mois plus tard, à l'approche de l'accouchement d'Anaïs, le Lion a invité les rois de toutes les autres races à assister à la naissance du petit « miracle ».Dans ma vie antérieure, j'avais mis au monde un lionceau doré aux pouvoirs divins pour Brice. Anaïs, persuadée de reproduire cet exploit, avait dès le début annoncé porter un « héritier sacré ».Le monde Hommes-Bêtes n'avait pas vu naître de lignée aussi rare depuis des décennies. Ainsi, presque tous les rois ont assisté à la naissance.Et en tant que demi-sœur d'Anaïs, j'étais autorisée à l'accompagner dans la chambre d'accouchement. À mon entrée, une foule de courtisanes l'entourait déjà, déversant des flatteries qu'elle acceptait la tête haute, avec arrogance.En me voyant, e
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