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Mon premier et Mon dernier
Mon premier et Mon dernier
Penulis: Queenoflove842

Chapitre 1

Penulis: Queenoflove842
last update Terakhir Diperbarui: 2025-06-23 21:31:34

J'avais le souffle coupé et l'esprit embrouillé par le plaisir que recevait mon corps. Je me sentais honteux de prendre autant de plaisir à me faire prendre par un autre homme, mais en ce moment précis, tout ceci était si insignifiant. Être dans ses bras m'avait fait oublier que j'étais en couple avec une jolie jeune fille. Ses mains posées sur mes hanches me tenaient si fermement qu'elles me faisaient oublier tout le reste. Il n'y avait que lui et moi dans ce monde, et c'était si exaltant de se sentir ainsi dans les bras d'un autre homme. Les positions avaient changé : dans cette partie de jambes en l'air, je n'étais plus celui au-dessus qui dominait, mais bien en dessous, à prendre mon pied et à me satisfaire d'un plaisir sans nom. Le chevaucher de la sorte faisait rougir mes joues de honte, mais je ne pouvais pas m'arrêter. C'était bien trop exaltant de le voir perdre la tête à mes simples mouvements de hanches. Je voulais en profiter encore et encore pour cette nuit.

Tout faire.

Tout découvrir.

Pour que le lendemain, tout retourne à sa place. Que je retourne à l'homme que je suis au quotidien. Je savais que cette nuit ne s'effacerait jamais de ma mémoire, mais j'étais hétéro et je n'étais pas prêt à avouer que cet homme, qui m'avait fait voir les étoiles cette nuit, me faisait de l'effet.

Comme toutes les nuits depuis plus de quatre mois, je rêvais de cette nuit, encore et encore, sans jamais comprendre pourquoi j'étais si épris de lui. Le fait que j'aime les femmes ne changerait pas. J'avais dû avouer à ma petite amie ma tromperie. J'avais eu peur de la perdre, mais au final, elle m'en avait pardonné et tout avait repris son cours. Je n'avais plus revu ce beau mec qui m'avait fait rêver.

Je me devais d'oublier ce qui s'était passé entre nous. J'étais Luca Moretti, le meilleur joueur de rugby de mon lycée. J'étais capitaine de mon équipe, j'avais la plus belle des petites amies, et je venais enfin de débuter ma dernière année de lycée. L'an prochain, je serai à la fac. Je me devais donc de profiter de ma vie sans me soucier de ces pensées parasites qui m'empêchaient de profiter au maximum de ma jeunesse.

Je grimaçai en sentant une énième crampe d'estomac, attirant ainsi l'attention de ma petite amie qui me massait doucement le dos pour m'aider à me calmer.

« Tu vas bien ? demanda ma petite amie inquiète. Pour lui répondre, je hochai simplement la tête. J'ai remarqué que ce n'était pas la première fois que tu avais des crampes d'estomac. C'est plus fréquent, et j'ai remarqué que tu étais plus fatigué ces derniers temps. Je n'arrive pas à comprendre ce qui t'arrive. »

Je soupirai. Moi-même, je n'arrivais pas à savoir ce qui arrivait à mon corps. Ces derniers temps, je n'arrivais pas à me reconnaître. J'avais perdu l'appétit, je mangeais très peu pour ne pas inquiéter les autres, mais je savais bien que je n'étais pas au meilleur de ma forme. Alors, jour après jour, je devais prétendre que tout allait bien. Ma petite amie se leva d'un coup, me faisant sursauter et attirant aussi l'attention des autres élèves sur nous.

« Luca, aujourd'hui, tu vas m'écouter. Je m'inquiète pour toi, alors on va sécher le reste des cours et aller à l'hôpital, dit-elle, déterminée, comme si je n'avais pas vraiment mon mot à dire dans cette affaire.

« Je suis capitaine de l'équipe de rugby du lycée, et je me dois d'être présent pour l'entraînement cet après-midi.

« Luca, bébé, pense un peu à ta santé. Et si ton état s'aggravait ? Je sais que tu ne veux pas inquiéter tes parents, mais je suis là pour toi. J'irai avec toi, et je parlerai au coach pour toi, mais s'il te plaît, va à l'hôpital. »

Je soupirai avant de hocher la tête. Je ne voulais pas l'inquiéter, mais même ça me semblait impossible à faire. Mes parents avaient migré aux États-Unis pour mon bien. Je les voyais travailler dur pour me donner tout le confort possible, et j'évitais de tomber malade pour ne pas les inquiéter. Alors je devais continuer à leur cacher mon état et accepter l'aide de Sofia.

« D'accord, je te suis. »

J'étais agité et j'avais peur de savoir ce que j'avais. Si mon état était grave ou pas... Je ne voulais pas avoir de maladie grave qui pousserait mes parents à travailler encore plus dur pour m'offrir de meilleurs soins. Sofia posa une main rassurante sur la mienne pour m'aider à me détendre, mais ça m'était impossible d'attendre les résultats médicaux. Plus les heures passaient, plus mon stress augmentait. Mon cœur battait à cent à l'heure.

« Monsieur Luca Moretti, vos résultats sont arrivés. Veuillez me suivre, s'il vous plaît. »

Je me levai, le cœur battant. Sofia me fit un sourire tout en prenant ma main dans la sienne. Je n'étais pas du tout rassuré, mais je me devais d'être positif en entrant dans la pièce où j'allais recevoir mon diagnostic.

« Docteur, dites-nous, est-ce qu'il va bien ? demanda Sofia inquiète.

« Je... je suis médecin, et durant toute ma carrière, je n'ai jamais vu cela.

« Est-ce grave ? demandai-je, encore plus inquiet.

« Monsieur Moretti, vous êtes enceint. »

Je... je suis quoi ? Non, je rêve. C'est ça, c'est un rêve, et je vais bientôt me réveiller de ce cauchemar.

« Qu'est-ce que vous venez de dire ? Luca est un homme, comment peut-il tomber enceint ? C'est absurde ! J'exige que vous refassiez les examens ! dit-elle alors que moi, je n'arrivais pas à sortir cette vérité de mon esprit.

« J'ai soigneusement refait ces examens. Votre ami est bien enceint. »

Sofia ne put ajouter quoi que ce soit. Elle était tout autant choquée que moi. Je la comprenais : le mec avec qui elle sortait était enceint. Alors elle remettait maintenant tout en question. Même si elle me les posait, je ne saurais quoi dire. Moi-même, je ne savais pas ce que j'étais.

« Luca, dis-moi la vérité. As-tu changé de sexe ? Ce qui expliquerait la situation dans laquelle tu es en ce moment ? »

Dire que j'étais choqué était un euphémisme. Savoir que je portais la vie ne m'avait pas autant blessé que cette question qu'elle me posait en ce moment.

« Je rêve ! Tu crois vraiment que j'ai subi une intervention chirurgicale pour changer de sexe ? Je suis né en tant qu'homme, et personne ne peut en dire autrement, même pas toi.

« Ne te fâche pas, mais tout ceci est bizarre. Si tu n'es pas une femme, alors qu'est-ce que tu es ? Pourquoi es-tu capable de tomber enceint ? Je veux juste comprendre, je suis ta petite amie. »

Ma petite amie... Je crois que tout venait de changer entre nous en ce moment précis. Savoir qu'un petit être grandissait au chaud en moi venait de changer toute mon existence, que je devais remettre en question.

« Monsieur Moretti, je sais que vous doutez sûrement de mes mots, mais je peux vous faire passer une échographie si vous êtes d'accord. Je vous rassure : vous êtes bien un homme, vous n'avez pas d'attribut féminin.

« Je veux bien faire une échographie. »

J'étais sûr de moi. Alors le docteur fit appel à une infirmière qui nous conduisit à une autre salle. Elle me demanda de m'allonger et de relever mon haut. J'avais les mains moites et le cœur qui battait aussi vite qu'une voiture de course, mais je voulais le voir, ce bébé qui logeait tranquillement dans mon corps. Son bébé à lui.

La jeune femme était douce, ses gestes étaient prudents pour ne pas m'effrayer, contrairement à ceux de ma petite amie dont la présence m'était devenue insupportable. Le liquide que l'infirmière étalait sur mon ventre était froid, ce qui me fit frissonner. Un petit son se fit entendre, me forçant à ouvrir les yeux. C'était un faible battement de cœur. C'était faible, mais il remplissait bien la pièce. Mon regard dériva jusqu'à l'appareil.

« Et le voici, votre bébé qui grandit dans votre ventre. Comme vous le voyez, vous êtes à 16 semaines de grossesse, et le fœtus se porte bien. Mais vous devez bien manger et prendre plus soin de vous pour son bon développement.

— Quel bon développement ? Luca et moi n'allons pas garder cette grossesse ! Docteur, mon petit copain est encore au lycée. Il a un grand avenir devant lui. Il ne peut pas tout abandonner simplement pour donner naissance comme une femme. Et je ne suis pas prête à être mère. »

Être mère... C'était plutôt drôle, la façon dont elle réagissait. La personne qui allait devenir mère ici, c'était moi, et moi seul. Le garder ou avorter était une décision qui m'appartenait. C'était à moi de choisir ce que je voulais faire de cet enfant. Je soupirai tout en acceptant les mouchoirs que me tendait l'infirmière. Après avoir nettoyé mon ventre, je replaceai convenablement mes vêtements avant de descendre du lit.

« Voilà votre échographie. Prenez la nuit pour réfléchir à ce que vous voulez faire. Ne laissez personne influencer votre choix. Et pour vos autres questions, vous devez les poser à vos parents. »

Je la remerciai avant de sortir de la pièce, suivi de Sofia. Le silence s'était installé entre nous. Nous arrivâmes bien vite au parking, et je déverrouillai ma voiture avant de m'y installer. Je savais qu'elle voulait dire quelque chose, et je préférais que la question vienne d'elle que de moi.

« Que feras-tu ? Je ne suis pas prête à être la mère de ton bébé.

— Ne t'inquiète pas, je ne vais pas t'obliger à être la mère de mon bébé, puisque mon bébé a déjà une mère, et c'est moi. Je le porte en ce moment. Je sais que ce serait particulièrement difficile pour moi, mais j'ai décidé de lui donner la vie.

— Je rêve ! Tu t'entends ? Vraiment, tu veux renoncer à ton rêve de passer pro ? Un bébé, c'est une grande responsabilité. Et puis, il y a le lycée... Tu feras comment pour t'y rendre lorsque ton ventre sera devenu énorme ? Tu perdras ta place de capitaine, et tout le monde va se moquer de nous... de moi, parce que je suis ta petite amie. Tu ne seras plus du tout populaire. Le beau et sportif Luca Moretti va disparaître. Et puis, pourquoi veux-tu autant garder cette grossesse ?

— Parce que... »

Parce que c'est son souhait.

À lui.

Je ne m'étais jamais autant senti bien en entendant quelqu'un d'autre parler de ses rêves. L'entendre me confier des rêves aussi intimes m'avait fait du bien. Son rêve était de devenir un jour père, et moi, j'étais incapable d'ôter la vie à un être humain alors qu'il avait un père qui l'aimait déjà sans même le connaître. Ce serait injuste pour lui de ne pas recevoir l'amour de la personne qui rêve de sa venue nuit et jour. Un rêve n'est rien face à une vie. Alors oui, je le garde. Pour moi, et pour lui.

« Mon bébé a un père. Je ne l'ai pas fait seul. Et si tu t'inquiètes pour ta réputation, alors à partir d'aujourd'hui, toi et moi, c'est fini. C'est mieux comme ça.

— Tu as raison, c'est mieux comme ça... pour moi. Je ne pourrais jamais supporter que l'homme que j'aime soit enceint d'un autre homme. »

C'était mieux pour nous que tout s'arrête en ce moment précis. Je ne pouvais accéder à sa demande. Ça m'était impossible, pas après avoir entendu son cœur battre. Je n'étais pas insensible. C'était difficile pour moi d'accepter facilement ce changement dans ma vie, mais je n'avais pas d'autre choix que de tout essayer pour mon bien et celui de mon bébé. Ma vie allait changer, je le savais, et je ne savais pas si j'étais vraiment prêt pour ça. Mais c'était mon bébé. Le mien et celui de personne d'autre. Elle n'avait pas le droit de choisir à ma place ce que je devais faire pour mon bien.

« Je vais te raccompagner chez toi. » Ces seuls mots marquaient la fin de notre relation.

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