LOGINDepuis la mort tragique de ses parents, Mara, 21 ans, vit dans l’ombre. Exploitée par sa tante, humiliée par ses cousines, elle survit plus qu’elle ne vit. Seule lumière dans sa vie : sa meilleure amie, Mariam. Un soir, un dîner anodin organisé par cette dernière change tout. Amir, mystérieux, charismatique et outrageusement riche, fait une entrée fracassante dans sa vie. Voitures de luxe, regards brûlants, cadeaux inattendus... Il est tout ce qu’elle n’a jamais connu. Mais derrière ce charme irrésistible, se cache un homme dangereux. Chef d’une puissante mafia, Amir est aussi celui qui va briser les chaînes qui étouffaient Mara. Entre mensonges, passion, trahisons et feu, Mara devra faire un choix : fuir... ou devenir reine dans un monde de crime. Elle était brisée. Il fera d’elle une reine. Mais à quel prix ? ⚠️ Dark romance addictive, scènes intenses, émotions garanties.
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Je me réveillai lentement, les rayons du soleil filtrant à travers les rideaux beiges de ma chambre. Il faisait bon. Pas trop chaud, pas trop frais. Juste ce qu’il fallait pour me donner envie de rester au lit, mais je n’étais pas du genre à traîner. J’aimais commencer mes journées tôt, surtout quand je savais que je n’avais rien à faire. Pour une fois. Aujourd’hui, je ne travaillais pas. Pas de clients à servir, pas de visages à affronter, pas de sourire à forcer. J’avais le luxe rare de respirer à mon rythme. Et Dieu sait à quel point c’était devenu précieux, ces derniers temps. Je m’étirai longuement, posant les pieds au sol avec lenteur. Mon regard balaya la chambre : tout était à sa place. Ma vie, elle, l’était un peu moins. Direction la salle de bain. Je pris une bonne douche chaude, laissant l’eau glisser sur ma peau comme si elle pouvait emporter mes pensées sombres. En sortant, j’enfilai un short noir et un t-shirt ample. Je ne comptais pas impressionner qui que ce soit aujourd’hui. Juste respirer. Exister. Mon téléphone vibra. C’était Mariam. > « T’es réveillée, ma belle ? Viens, on va faire un tour. J’ai besoin de me changer les idées… et toi aussi, avoue. » Un sourire se dessina malgré moi. Mariam me connaissait trop bien. Elle savait quand je sombrais. Et elle avait ce don pour toujours apparaître au bon moment. > « Je me prépare et j’arrive », lui répondis-je. Je descendis dans le salon, mes pieds nus effleurant le carrelage froid. Le silence régnait. Pourtant, je n’étais pas seule. Assise sur le canapé, les jambes croisées et les yeux rivés sur l’écran de son téléphone, ma cousine Inès sirotait un jus d’orange comme si le monde lui appartenait. — Salut, lâcha-t-elle sans lever la tête. — Salut. Ma tante est sortie ? — Oui. Elle est partie faire des courses ce matin très tôt. Elle m’a dit de te dire qu’elle reviendrait dans l’après-midi. Je hochai la tête. Je n’avais pas spécialement envie de bavarder avec Inès. Depuis qu’on vivait ensemble, nos conversations se limitaient souvent à l’essentiel. Ce n’était pas de la haine, juste… de l’indifférence mutuelle. Je pris un verre d’eau dans la cuisine, avalai quelques gorgées puis remontai pour attraper mon sac et mes écouteurs. Mariam ne m’avait pas précisé où elle voulait aller, mais tant pis. Avec elle, les plans se décidaient toujours sur le moment. C’était ce que j’aimais. Avant de sortir, je pris le temps de me regarder dans le miroir. Mon regard croisa celui de mon reflet : une fille ordinaire, brune, les traits fatigués, mais les yeux un peu plus vifs aujourd’hui. Juste un peu. Je soufflai doucement, me ressaisissant. — Allez, Mara… une simple balade. Rien de plus. On marchait tranquillement, sans but précis. C'était une de ces journées où le simple fait d'être dehors faisait du bien. Mariam parlait, moi j'écoutais, puis on échangeait nos rôles. Le genre de discussions qui ne servent à rien mais qui allègent le cœur. — Franchement, j’en peux plus de Jonathan, souffla-t-elle en sirotant son jus. Il devient bizarre ces derniers temps. Je levai un sourcil, curieuse. — Bizarre comment ? — Je sais pas... Il répond à mes messages super tard, il est distant, il a toujours une excuse bidon. Genre hier, il m’a dit qu’il dormait à 21h. Jonathan, tu sais ? Le mec qui est encore sur I***a à deux heures du mat. Je secouai la tête avec un petit sourire triste. — Les garçons... Ce sont tous des salops. — Tu penses qu’il me trompe ? demanda-t-elle en fixant le sol. Je haussai les épaules. — Peut-être. Ou peut-être qu’il se rend juste compte qu’il ne te mérite pas. En tout cas, si tu sens que quelque chose cloche, y’a de fortes chances que t’aies raison. Elle hocha la tête, les lèvres pincées. — J’veux pas souffrir pour lui, tu vois. Je suis pas prête à retomber là-dedans. — Et tu ne dois pas, dis-je fermement. On est jeunes, Mariam. On mérite d’être aimées, respectées, traitées comme des reines. Pas comme des options. Elle me regarda avec un petit sourire. — T’as bien changé, toi. Avant t’étais la fille romantique qui croyait encore au prince charmant. Je ris. — Et regarde où ça m’a menée. Les contes de fées, c’est bon pour les gosses. On arriva devant un petit Marc Donal. Rien de spectaculaire, mais les sandwichs y étaient bons, et on avait faim. On commanda chacune un chicken deluxe, des frites, et un soda. On s’installa sur un banc en face, nos sacs sur les genoux, nos rires étouffés par les bouchées. Et là, comme sorti de nulle part, un gars s’approcha. Je levai à peine les yeux vers lui. Une casquette vissée sur la tête, un jogging un peu trop large, et cette dégaine arrogante qu’on sent à dix kilomètres. — Hé, beauté. Tu t’appelles comment ? me lança-t-il. Je continuai de mâcher sans même répondre. — Sérieux, t’es muette ou quoi ? J’te parle, princesse. Je roulai des yeux. Il n’allait pas me lâcher. — Elle t’a dit non, mec, intervint Mariam. Va draguer ailleurs. Mais l’autre insista. Il se pencha vers moi, un sourire collé aux lèvres comme s’il était irrésistible. — Juste ton prénom, c’est pas un crime, si ? Je me tournai vers lui, glaciale. — Tu sais ce que c’est un "non", non ? — T’es sérieuse ? s’énerva-t-il. Espèce de sale… — Hey ! s’écria Mariam. Parle-lui mieux ou tu vas le regretter. — Qu’est-ce que tu vas faire, princesse ? lança-t-il en s’avançant. Trop, c’était trop. Mon pied partit tout seul. Un bon coup bien placé entre ses jambes. Il s’écroula presque en deux, le souffle coupé. — Et ça, c’est ce qu’on appelle un "dégage", lâchai-je avant d’attraper Mariam par la main. Cours ! On se mit à rire en courant à toute vitesse, nos sacs ballotant dans tous les sens, nos sandwichs à moitié mangés toujours dans les mains. Les passants nous regardaient, certains souriaient, d'autres nous prenaient pour des folles. Mais on s’en fichait. Arrivées devant la maison de Mariam, on s’effondra sur les marches, haletantes, hilares. — La tronche qu’il a tirée ! soufflai-je entre deux éclats de rire. — T’as vu comment il s’est plié en deux ! J’en peux plus ! On rit encore un moment, jusqu’à ce que nos joues nous fassent mal. Puis, Mariam se redressa et m’embrassa sur la joue. — Merci pour cette journée. J’en avais besoin. — Moi aussi. Prends soin de toi, d’accord ? — Toujours. Et toi aussi, princesse bagarreuse. Je lui fis un clin d’œil, puis tournai les talons pour rentrer chez moi. Le soleil commençait à descendre lentement à l’horizon, teintant le ciel d’un léger rose orangé. J’avançai d’un pas calme, la tête légère, le cœur un peu plus serein. Peut-être que tous les garçons n’étaient pas des salops. Mais en attendant, je m’étais promis de ne plus laisser personne me marcher dessus.Mara La nuit tombait sur la villa, enveloppant les murs de cette lumière dorée qui me rappelait étrangement la chaleur d’un foyer. Pourtant, j’avais du mal à me sentir à ma place. Tout semblait trop calme, trop grand, trop beau pour moi. Je venais de ranger mes quelques affaires dans la commode de la chambre qu’il m’avait montrée. Un parfum d’orage planait dans l’air. Peut-être celui du ciel dehors… ou celui, invisible, qui nous liait depuis que j’avais posé mes valises ici. Un léger coup contre la porte me fit sursauter. — Entre, dis-je d’une voix hésitante. Elias apparut, vêtu d’un simple t-shirt noir et d’un pantalon de détente. Ses cheveux encore humides retombaient sur son front, et l’odeur de son parfum se glissa dans la pièce, subtile, presque enivrante. — Je voulais juste m’assurer que tu ne manques de rien, dit-il doucement. — Non, tout va bien. Merci… pour tout. Il resta là, sans bouger, les mains dans les poches, comme s’il cherchait quelque chose à dire mais n’
MaraLe moteur ronronnait dans la nuit, brisant le silence pesant qui s’était installé entre nous.Je regardais droit devant moi, les yeux secs, le cœur encore en flammes. Mes doigts tremblaient sur mes genoux, comme si la colère refusait de me quitter.Elias jetait de temps à autre un coup d’œil dans ma direction. Ses mains, fermes sur le volant, semblaient prêtes à tout contrôler — sauf moi.— Respire, dit-il doucement, sans détourner le regard.Sa voix grave vibra dans l’habitacle, apaisante, presque trop calme pour la tempête que j’étais devenue.— Je n’y arrive pas, murmurai-je. Pas encore.Il ne répondit pas tout de suite. Le silence reprit, entrecoupé seulement par le bruit du vent contre la carrosserie.Je fermai les yeux un instant, me revoyant face à Margo, ses cris, ses insultes, son regard de haine.— J’aurais dû partir depuis longtemps, soufflai-je.— Peut-être, mais tu l’as fait maintenant. C’est ce qui compte.Je tournai la tête vers lui. Les phares de la voiture projet
Mara Je rentrai à la maison le cœur léger, prête à faire mes valises. Elias m’avait proposé un nouveau départ, et pour la première fois depuis longtemps, j’avais l’impression que ma vie prenait enfin un sens. Mais à peine eus-je franchi la porte d’entrée que je tombai nez à nez avec ma tante. Son regard noir me glaça le sang. — Te voilà enfin, dit-elle d’un ton sec. Je me demandais à quelle heure rentrent les filles qui se prennent pour des dames alors qu’elles traînent avec des mafieux. Je restai figée, surprise par sa méchanceté. — Qu’est-ce que tu racontes ? Elle s’avança, les bras croisés, le visage déformé par la colère. — Ne joue pas l’innocente, Mara ! Les gens parlent dans le quartier. Ils disent que tu montes dans une voiture blanche, celle d’un homme dangereux, riche, un vrai bandit ! Tu fais la pute avec un mafieux ! Cette fois, quelque chose se brisa en moi. Tout ce que j’avais retenu pendant des années, toute la douleur, la rage et les humiliations refoulées, jail
Mara Je descends lentement les escaliers, la main glissant sur la rambarde froide, le cœur battant plus vite que je ne veux l’admettre. La villa est calme, bercée par la lueur tamisée des lampes suspendues au-dessus du grand salon. Elias est là, vêtu simplement, chemise légèrement ouverte, l’air concentré à disposer les assiettes sur la table. Sophia, elle, s’affaire à la cuisine, un sourire doux accroché à ses lèvres. — Tu arrives au bon moment, dit-elle en se tournant vers moi. Le dîner est presque prêt. Je hoche la tête, sans trouver les mots. L’odeur de pâtes fraîches et de sauce au vin flotte dans l’air. L’ambiance a quelque chose d’étrangement paisible, presque normale… comme si tout n’était pas en train de s’effondrer autour de moi. Elias m’adresse un regard bref, puis un sourire discret. — Assieds-toi, on mange dans cinq minutes. Je m’exécute, observant la scène. Sophia parle un peu, de tout et de rien, tentant visiblement de détendre l’atmosphère. Elias, lui, ga
Elias La salle de réunion baignait dans une lumière tamisée. L’odeur du cigare, le bruit sec des verres qu’on posait sur la table, les chuchotements graves des hommes de la mafia… tout formait une atmosphère lourde, presque suffocante. Je restai silencieux, assis en bout de table, observant les visages familiers de mes associés — des hommes puissants, dangereux, qui ne connaissaient ni la pitié ni la faiblesse. Devant moi, des dossiers s’étalaient : chiffres, noms, cargaisons, accords avec des partenaires à l’étranger. Rien que du concret. Rien d’humain. — Elias, fit l’un des hommes, un vieux requin nommé Don Matteo, tu es sûr que ce nouvel itinéraire est sécurisé ? Je hochai la tête. — Oui. J’ai déjà fait placer deux de mes hommes sur le terrain. Aucun risque. Un autre ajouta : — Et le port de Naples ? Les douaniers commencent à poser trop de questions. Je pris une gorgée de whisky avant de répondre, ma voix calme, mais ferme : — Les douaniers seront réglés avant la fin de
MaraLe lendemain matin, je me levai avec les paupières lourdes, les yeux encore gonflés d’avoir trop pleuré. La nuit avait été longue, étouffante. J’avais tourné encore et encore dans mon lit, revivant les mots cruels de Kelly, le regard accusateur de ma tante.Mais je devais aller travailler. Parce que, quoi qu’il arrive, il fallait que je tienne debout.Je pris une douche rapide, attachai mes cheveux en chignon et enfilai mon uniforme. Mon reflet dans le miroir me fit pitié : un sourire forcé, des cernes, et ce regard vide que je détestais.Je pris une profonde inspiration avant de sortir.Là où je travaillais était déjà animé ,les clients pressés, les commandes qui s’enchaînaient… tout semblait normal, presque rassurant.Pendant quelques heures, j’oubliai un peu ma vie. Je souris, je servis, je ris même avec mes collègues.Mais dès que la porte du café se referma derrière moi en fin de journée, la réalité me rattrapa comme une gifle glacée.Je n’avais pas envie de rentrer.Pourtan
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