LOGINNoah, est oméga de 16 ans timide et discret, a toujours appris à courber l’échine pour survivre. Harcelé au lycée par Adrian, l’alpha le plus populaire et fiancé à la parfaite Clara, il n’a jamais imaginé que sa vie puisse basculer. Mais le soir de la cérémonie d’accouplement de l’alpha. tout s’effondre : Adrian découvre que Noah est son oméga de destinée. Pris au piège d’un lien qu’il n’a jamais voulu, Noah se retrouve écartelé entre deux mondes : • Adrian, l’alpha violent, instable, qui l’a rejeté mais dont la puissance et la passion l’attirent malgré lui. • Marcus, l’alpha bienveillant, celui qui l’a toujours protégé, offrant la douceur d’un amour pur et sûr. Au cœur de ce triangle brûlant, Noah doit choisir entre la sécurité d’un foyer paisible et l’ivresse dangereuse d’un amour interdit. Mais comment décider quand le destin s’impose, quand le désir dévore, et quand son propre cœur devient son pire ennemi ?
View MoreNoah Miller se lève tôt, comme chaque matin. Sa mère dort encore dans la petite chambre voisine. L’air de leur appartement est chargé d’humidité, mais il s’y est habitué. Il se glisse dans son uniforme scolaire chemise blanche, pantalon sombre, cravate bleu marine et tente de dompter ses cheveux blonds, indisciplinés. Son reflet dans le miroir lui renvoie l’image d’un garçon de seize ans à la peau claire, aux yeux bleus d’une limpidité presque trop fragile pour ce monde.
Il sait qu’aujourd’hui, comme tous les autres jours depuis son arrivée au lycée, il sera la cible. Les Terminale, surtout Adrian Jackson et son groupe, ont fait de lui leur souffre-douleur. Parce qu’il est Oméga, parce qu’il est différent, parce qu’il attire sans le vouloir une forme de mépris qui le suit comme une ombre. Il descend les escaliers en silence, croise quelques voisins qui ne lui prêtent pas attention, puis prend le bus scolaire. Les conversations fusent autour de lui, rires, voix excitées, mais Noah reste isolé, son sac serré contre lui. Il a appris à se faire petit, à se fondre dans le décor. Invisible, pense-t-il. Mais jamais assez invisible pour Adrian. Quand il franchit les grilles du lycée, son estomac se serre. La cour grouille d’élèves. Les rires lui paraissent plus forts, les regards plus lourds. Ses pas le conduisent jusqu’à sa salle, mais avant même d’atteindre la porte, une voix grave, teintée de sarcasme, le cloue sur place. — Tiens, mais voilà notre petit blondinet préféré. Noah ferme brièvement les yeux. Il reconnaîtrait cette voix entre mille. Adrian Jackson. Grand, élancé, les épaules larges, les cheveux bruns toujours impeccablement coiffés, l’aura d’un Alpha qui sait que tout lui appartient. À ses côtés, deux de ses amis rient déjà, comme des hyènes prêtes au spectacle. Noah tente de passer son chemin, mais Adrian lui bloque le passage d’un geste paresseux, son bras tendu. — On va quelque part, Miller ? — En classe, répond Noah d’une voix basse. — En classe ? Mais tu viens à peine d’arriver, et tu veux déjà travailler ? Tu n’as vraiment aucune vie, toi. Les rires éclatent autour. Noah serre les dents, garde les yeux baissés. Il sait que le moindre mot de trop ne ferait qu’empirer les choses. Adrian s’approche, tellement près que Noah peut sentir son parfum cher, un mélange de cèdre et d’agrume. Un parfum qui devrait rassurer, mais qui ne fait qu’éveiller chez lui une angoisse sourde. L’Alpha le dévisage, ses yeux sombres brillants d’un éclat moqueur. — Tu sais ce que j’ai toujours trouvé fascinant, Miller ? Les Omégas comme toi. Fragiles, jolis, mais complètement inutiles. On se demande vraiment pourquoi la nature a jugé bon de vous créer. Un éclat de rire éclate derrière lui. Noah ravale sa honte comme une gorgée amère. Ses doigts se crispent sur la lanière de son sac, ses ongles s’enfoncent dans la paume de sa main. Il voudrait disparaître. Mais il reste là, debout, figé, sous les regards qui pèsent sur lui comme des pierres. — Allez, laisse-le passer, Adrian, lance J.B en riant. Il va finir par pleurer, et tu vas te faire gronder par la direction. Adrian recule enfin, mais son sourire s’étire, cruel. — Tu as raison. Mais ne t’inquiète pas, Miller, je reviendrai m’occuper de toi. Noah passe, le cœur battant, les joues brûlantes. Ses pas rapides le mènent jusqu’à la salle de classe. Il s’installe au fond, le regard fixé sur son cahier. Autour de lui, les voix résonnent encore, mais il s’efforce de ne plus les entendre. Toute la matinée, il subit les mêmes regards, les chuchotements, les moqueries étouffées. Il écrit, il prend des notes, mais son esprit vagabonde sans cesse vers la même question : pourquoi lui ? Pourquoi Adrian, cet Alpha parfait aux yeux de tous, a-t-il fait de lui sa cible ? À la pause, il préfère rester dans la salle plutôt que de descendre dans la cour. Le soleil éclaire le tableau blanc, projetant des reflets sur sa peau pâle. Il ferme un instant les yeux, cherche à se persuader qu’il est ailleurs. Mais la porte s’ouvre brusquement, et la voix revient, traînante, presque amusée. — Toujours en train de te cacher, Miller ? Noah se redresse, crispé. Adrian entre, seul cette fois. Son ombre emplit la pièce, son assurance aussi. Il s’avance lentement, pose ses mains sur le bureau de Noah et se penche vers lui. — Tu as peur de moi ? Noah ne répond pas. — Tu devrais. Un sourire passe sur les lèvres d’Adrian, mais dans ses yeux, il y a autre chose. Une lueur qu’il ne montre jamais devant ses amis. Quelque chose d’indéfinissable, entre irritation et curiosité. Comme si, malgré tout, Noah représentait un mystère qu’il n’arrivait pas à élucider Noah détourne le regard, serre les dents. Son cœur bat si fort qu’il croit qu’Adrian peut l’entendre. L’Alpha rit doucement, recule, puis quitte la salle en claquant la porte. Noah reste seul, le souffle court, tremblant. Il passe une main dans ses cheveux, se force à reprendre son cahier. Mais au fond de lui, il sait : ce n’est que le début. Adrian Jackson ne le lâchera pas. Pas tant qu’il n’aura pas trouvé ce qu’il cherche. Et Noah, lui, se demande combien de temps encore il pourra tenir. L’après-midi s’étire, monotone. Noah enchaîne les cours, crayon en main, le regard fixé sur ses cahiers comme si les mots écrits pouvaient le protéger du monde extérieur. Pourtant, une étrange tranquillité s’installe en lui. Adrian n’est pas revenu. Pas de remarques, pas d’ombre planant au-dessus de son bureau, pas de confrontation dans les couloirs. C’est presque trop beau pour être vrai. Noah se surprend à attendre une nouvelle attaque, tendu, prêt à se raidir au moindre éclat de rire qui lui semble dirigé contre lui. Mais rien. Adrian est ailleurs, occupé. Et ce vide étrange lui donne un répit qu’il ne sait pas savourer. Lorsque la dernière sonnerie retentit, libérant les élèves, Noah range ses affaires avec soin. La classe se vide dans un brouhaha joyeux. Lui, comme toujours, attend que le flot se disperse pour éviter les bousculades. Il sort enfin, le sac sur l’épaule, ses cheveux blonds attrapant un rayon de soleil.L’odeur familière le frappe avant même que ses yeux ne se posent sur lui. Assis à la table ovale, vêtu d’un costume sombre qui souligne sa carrure, Adrian discute avec deux autres associés. Quand son regard se lève et croise celui de Noah, ses lèvres s’étirent dans un sourire froid.Le cœur de Noah se serre malgré lui, mais il se redresse et s’avance avec calme. Marcus, derrière lui, observe la scène sans dire un mot, mais ses yeux se plissent légèrement.— Bien, commence Noah en s’asseyant à la place qui lui est réservée. Nous allons débuter.La réunion s’étire, ponctuée de chiffres, de contrats et de décisions à prendre. Noah expose clairement les bilans, répond aux questions, distribue les documents nécessaires. Adrian, lui, reste silencieux presque tout le temps, sauf pour lâcher quelques commentaires acerbes, subtilement dirigés vers lui.La réunion vient de se terminer. Les associés se dispersent dans le couloir en échangeant quelques mots polis, les dossiers serrés contre eu
La porte claque doucement derrière lui quand Noah entre dans la grande maison des Power. Ses pas sont un peu hésitants, ses yeux mi-clos et son sourire maladroit trahissent aussitôt son état. Il titube, ricane tout seul et s’adosse au mur en essayant tant bien que mal d’ôter ses chaussures.Marcus, déjà dans le salon, lève les yeux de ses dossiers. Il comprend immédiatement, à l’odeur de l’alcool et à l’air échevelé de Noah. Il soupire et se lève, s’approchant lentement.— Tu as bu, murmure-t-il sans colère, mais avec une pointe de reproche.Noah lève la main comme pour se défendre, mais finit par éclater de rire, un rire léger, un peu enfantin. Juste un peu… juste pour fêter… je sais plus quoi, avoue-t-il entre deux rires, les joues rougies par l’ivresse.Marcus passe un bras solide sous son épaule et le soulève presque pour l’empêcher de trébucher. Allez, viens. Tu n’es pas en état de rester debout.Noah proteste faiblement, en riant encore. Je peux marcher ! Regarde !Il fa
Adrian pousse la porte de son appartement, le cœur encore lourd des mots de son père. La lumière tamisée du salon éclaire à peine son visage crispé. Clara se redresse aussitôt du canapé, ses yeux rougis trahissant qu’elle l’attend depuis des heures.— Adrian… tu étais où encore ? s’inquiète-t-elle en se précipitant vers lui. Tu as disparu sans prévenir.Il l’écarte d’un geste brusque, le regard lointain. Laisse-moi, Clara. Pas ce soir.Elle s’arrête, blessée, mais n’ose rien dire de plus. Adrian passe devant elle, ses pensées bourdonnant trop fort pour qu’il entende sa respiration tremblante. Il grimpe l’escalier, se débarrasse de sa veste et s’enferme dans son bureau. La pièce est silencieuse, seulement éclairée par la lune filtrant à travers la baie vitrée.Il s’assoit derrière le bureau, ses mains tremblantes posées à plat sur le bois. Son père résonne encore dans sa tête : « Marcus doit mourir. » Cette phrase tourne en boucle, comme une sentence irrévocable.Il serre les den
Adrian gronde, furieux, mais il ne peut pas bouger. Les phéromones de Noah, denses et impérieuses, le maintiennent au sol comme une force gravitationnelle. Ce n’est plus un oméga qu’il a en face de lui, mais un véritable Alpha lunaire, dont la puissance n’a rien à envier à la sienne.— Tu as toujours sous-estimé ce que j’étais capable de devenir, poursuit Noah en se redressant, relâchant lentement son emprise. Et c’est pour ça que tu perds.Il se détourne avec calme, attrape sa veste accrochée au dossier de sa chaise et la remet avec une élégance tranquille, comme si de rien n’était. Adrian, encore au sol, le fixe, le souffle court, incapable d’admettre l’humiliation qu’il vient de subir.Arrivé à la porte, Noah s’arrête, se retourne légèrement, son profil découpé par la lumière.— Change de techniques, Adrian. Si tu crois pouvoir me briser comme autrefois… tu te trompes lourdement.Puis il sort, refermant la porte derrière lui dans un claquement sec.Le silence retombe dans le
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