Chapitre 6 La raison du divorce était qu’il avait un dysfonctionnement sexuel

Cynthia n'a rien remarqué d'anormal dans les paroles de Michel, elle était encore en colère contre son indifférence, et a dit avec colère : « Oui. »

Michel a pris la soupe, l'a bue d'un trait et a posé le bol avec un peu trop de force, ce qui a fait un bruit sourd.

Puis, il a soulevé les couvertures et s'est allongé pendant que Cynthia lui a tourné le dos, a éteint la lampe de son côté et a fermé les yeux pour se préparer à dormir.

Tout au long de l'année, ils ont parfois dormi dans le même lit, mais avec une distance suffisante pour que deux personnes supplémentaires puissent s'y allonger.

Mais ce soir, c’était un peu différent...

Alors qu’elle dormait tranquillement, le corps de Michel s'est soudain rapproché d'elle et elle s'est presque retrouvée dans ses bras, Son dos était pressé contre la poitrine serrée de l'homme, elle pouvait clairement sentir la texture de ses muscles à travers deux fines couches de tissu.

La respiration lourde et rauque de l'homme était proche de ses oreilles, faisant monter la température de toute la pièce à un niveau brûlant.

Avant que Cynthia ne puisse réagir, quelque chose a été pressé contre son derrière et son esprit s'est figé, réalisant instantanément ce qui lui arrivait.

« Michel... »

Sa voix tremblait involontairement, en grande partie parce qu'elle était soudainement effrayée, mais aussi parce qu'elle était nerveuse à l'idée que Michel allait la forcer.

Ce genre de scène, elle l'avait attendue avec impatience au début du mariage, mais au fil des ans, elle avait été usée par son indifférence. Maintenant qu'ils allaient divorcer tous les deux, ils ne pouvaient pas être impliqués dans une telle relation.

Pour quelques erreurs, il suffisait de les commettre une fois.

« Oui ? » La voix rauque de l'homme a résonné au-dessus de sa tête avec un fort sous-entendu qui ne pouvait être ignoré.

La seconde d'après, Michel s’est tourné et l'a plaquée sur le lit en la regardant dans les yeux de haut.

Cynthia s’est calmée un peu et a tendu la main pour le repousser : « Je ne veux pas. »

« Tu ne m'accuses pas de ne pas te satisfaire ? Je pensais que tu étais si excitée que tu pouvais t'asseoir sur moi et bouger toi-même quand tu m'as demandé de prendre la soupe tout à l'heure, mais maintenant, tu dis que tu ne veux pas, alors tu joues la difficile avec moi ? » Les lèvres de Michel se sont pressées contre les siennes, sa voix était imprégnée d'un désir sexuel évident, mais les mots qu'il a prononcés étaient plus moqueurs les uns que les autres.

Cynthia, aussi stupide soit-elle, pouvait entendre que quelque chose n'allait pas avec le bol de soupe, et elle a essayé d'expliquer : « Je ne sais pas de quoi tu parles. »

« Tu veux me faire croire ça ? Ce n'est pas la première fois que tu fais quelque chose comme ça. »

« Tu... »

Cynthia ressentait un profond sentiment d'impuissance à chaque fois que cette chose a été mentionnée ; il l'a forcée toujours à penser à cette nuit par inadvertance.

« Je vais le dire une dernière fois, c’était parce que... »

Avant qu'elle ne puisse terminer sa phrase, les baisers écrasants de Michel sont tombés, bloquant directement ses paroles.

Cynthia était stupéfaite, sa main était toujours contre sa poitrine essayant de le repousser, et tout ce qu'elle a obtenu en retour était des baisers plus profonds et plus lourds, sans aucune tendresse, mais pleins de violence.

Sa lèvre a été ouverte, elle a goûté la faible saveur du sang, son cerveau a été ébloui par le manque extrême d'oxygène, jusqu'à ce que la main chaude de l'homme se soit appuyée sur elle, elle a compris soudainement que les boutons de sa chemise étaient déboutonnés.

Elle a penché la tête pour l'empêcher de continuer à l’embrasser, « Michel, lâche-moi. »

Son corps s'est tordu et s'est débattu encore plus, essayant de toutes ses forces de se libérer de son emprise...

Mais la femme était naturellement faible et toute sa lutte ne pouvait pas résister à un bras de Michel, qui pouvait la soumettre facilement.

Les lèvres de Michel ont laissé échapper une phrase dans un sourire fallacieux : « La raison du divorce n’est-elle pas que j’ai un dysfonctionnement sexuel et que je ne peux pas répondre à tes besoins naturels ?Maintenant, il n'y a plus de dysfonctionnement, la raison du divorce n'est pas valable. »

Il a soulevé son buste, et a pincé le menton de Cynthia, la forçant à le regarder.

Dans cette position, Cynthia pouvait voir... C’était évident.

La voix de l'homme conservait son indifférence habituelle, mais chaque mot défiait les nerfs tendus de Cynthia : « Es-tu satisfaite de ce que tu vois ? »

Cynthia : « ... »

Elle avait l’air embarrassé et s'apprêtait à répliquer lorsque le téléphone de Michel a sonné, il a tendu la main pour l’attraper sur la table de nuit et a légèrement froncé les sourcils lorsqu'il a vu l'identifiant de l'appelant.

C'était l'agent de Léa.

D’un glissement de doigt, il a répondu au téléphone : « Qu'est-ce qu'il y a ? »

En disant cela, Michel a essayé de se lever du corps de Cynthia quand la femme qui voulait le fuir lui a soudain tendu la main...

Lorsque sa main l’a touché, le corps de l'homme s’est instantanément tendu, il a baissé la tête, une tempête qui roulait dans ses yeux profonds et sombres a failli la briser .

Un petit bruit de frottement a été émis par ses molaires arrière serrées.

La personne à l'autre bout du fil parlait toujours, et Cynthia ne pouvait que vaguement comprendre le sujet de la discussion - rien de plus que le fait que Léa avait de nouveau des problèmes, ce qui voulait dire que Michel devrait y aller maintenant.

Michel a jeté un regard d'avertissement à la femme qu'il tenait dans ses bras, mais elle a levé le menton de manière provocante, répondant à sa question précédente : « Plus que satisfaisant, c'est aussi durable, je n'en peux plus, ralentis un peu... »

Ce n'était pas assez fort pour que la personne à l'autre bout du fil l'entende clairement !