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Chapitre 5

L’estomac de Janine s’est retourné quand elle imaginait ce qui se passerait ensuite dans ce lit, mais elle est parvenue à se contrôler et s’est dirigée vers le vestiaire pour faire ses bagages. Rapidement, une valise a été remplie.

À ce moment-là, Carole a pris la parole.

« Paul, cette valise semble être de marque. Trouve-lui une pochette pour ses bagages. »

La gouvernante a rapidement trouvé un grand sac sale et l’a jeté vers Janine en disant :

« Voilà, c’est pour toi. »

Janine s’est accroupie pour ouvrir la valise, et soudain, elle a entendu la voix de Carole :

« Paul, revérifie ses bagages plus tard, de peur qu’elle ne vole quelques objets. »

En entendant ces mots, Janine s’est souvenue des paroles de Paulin sur l’avortement. Maintenant, il était justement dans la salle de bain. S’il découvrait le test de grossesse, Janine ne pourrait certainement pas garder l’enfant.

Puisque Paul et Carole surveillaient toujours la porte depuis l’extérieur du vestiaire, elle a jeté un coup d’œil au test de grossesse caché et a pris une décision. Elle s’est retournée, a secrètement déchiré le test de grossesse, l’a mis dans sa bouche et l’a avalé. En regardant les vêtements de Paulin dans le vestiaire, Janine était de plus en plus déçue.

Désormais, cet enfant n’avait plus rien à voir avec la famille Cordier. Janine est sortie du vestiaire avec son sac et a demandé d’une voix froide :

« Voulez-vous l’examiner ? »

Carole s’est couvert la bouche et a pris un air dégoûté.

« Paul, va dehors examiner ses bagages. Ce sac est tellement puant ! »

Plus tard, quand Paulin serait sorti après le bain, Carole n’aurait aucun moyen de chasser Janine. Ainsi, elle devait la mettre à la porte maintenant.

La gouvernante s’est avancée et a poussé Janine.

« Vas-y ! Dépêche-toi de sortir ! »

Janine s’est dirigée seule vers l’entrée de la villa, en traînant son sac.

La gouvernante a arraché le sac de sa main et a jeté tout par terre, comme s’il cherchait quelque chose.

Heureusement, elle a avalé le test de grossesse.

Janine s’est accroupie sur le sol, essayant de ramasser les objets qui s’y trouvaient. C’est alors que le téléphone portable a sonné.

Après avoir décroché et entendu la voix de sa tante, elle a versé des larmes chaudes.

Tout à l’heure, lorsqu’elle avait été humiliée par Carole et incomprise par Paulin, elle s’était retenue et n’avait pas versé une seule larme, mais après avoir entendu la voix de sa tante, elle n’avait soudainement pas pu se retenir. Elle n’a pu s’empêcher de dire d’une voix cassée !

« Solène. »

« Janine, pourquoi pleures-tu ? »

« Je suis divorcée. Je n’ai plus de famille. »

« Non, tu as ta propre famille. Je t’appelle pour t’annoncer la bonne nouvelle. Ta famille m’a trouvée et tu as en fait trois frères. Ta famille se trouve à Paris et leur nom de famille était Leclerc. D’ailleurs, tu as encore trois cousins. Ainsi, tu as au total six frères. Ils sont à ta recherche, et ils sont tous de ta famille. »

Janine a fait une pause.

« J’ai ma propre famille ? »

Elle savait depuis longtemps qu’elle était une orpheline, mais elle n’avait jamais pensé à chercher sa famille. Puisque ses parents ne voulaient pas d’elle, ce n’était pas la peine qu’elle les cherche.

« Janine, ne pleure pas. Dépêche-toi de rentrer chez toi. Et si je laissais ton frère venir... »

Janine n’a pas eu le temps de dire quoi que ce soit lorsque son téléphone portable s’est éteint. Elle avait des sentiments mitigés.

Avait-elle vraiment retrouvé sa famille ?

« Janine, que fais-tu maintenant ? »

À ce moment-là, Paulin, qui portait un large peignoir, est sorti. Il lui avait permis de séjourner dans la villa pour quelques jours supplémentaires, mais elle avait fait ses bagages le temps qu’il prenait une douche.

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