Je me réveille avant ma voisine, la trouvant allongée mode phoque sur le canapé, profondément endormie, ses longs cils caressant ses joues, et sa bouche légèrement entrouverte. Décidée à démarrer ma journée avec un bon café, je me dirige rapidement vers ma cafetière, avant de sortir chercher des viennoiseries. À mon retour, je découvre que la belle inconnue a déserté le canapé pour s’installer dans ma salle de bain.
— J’ai pris la liberté de prendre une douche, m’informe-t-elle à mon retour.
— Pas de problème, le petit déjeuner est prêt, je réponds.
— Merci, j’arrive.
— Je ne savais pas quelles viennoiseries tu préfères, alors j’ai pris un assortiment, j’explique.
— Merci, je raffole des pains au chocolat.
Je la détaille tandis qu’elle savoure son petit-déjeuner. Sa peau dorée est enviable, sa silhouette gracieuse et ses lèvres pulpeuses.
« Qui a pu être assez insensé pour larguer une femme aussi belle ? »
— Ça va ? Tu as l’air un peu absente, remarque-t-elle.
— Oui, Je suis juste un peu fatiguée.
— Oh désolée, c’est ma faute.
— Non t’inquiète, c’est oublié !
— Bon, je vais rentrer chez moi me changer et je passerai te prendre pour une séance de shopping, ça te dit ? propose-t-elle.
— Du shopping ? es-tu sûre ? je m'étonne.
— Oui, pourquoi pas ? répond-elle avec assurance.
— Eh bien, tu as oublié qu’on t’a largué la veille ?
— J’ai été larguée hier, mais ça ne signifie pas que je vais me laisser abattre. Le shopping est une excellente thérapie, réplique-t-elle avec ténacité.
— Si tu le dis, acquiescé-je, intriguée par cette attitude résolue.
Je suis impressionnée par l’état d’esprit de Jennifer, mais je me demande si c’est sincère ou juste une façade. Elle sourit doucement, comme si elle avait deviné mes pensées.
— De toute façon, j’ai besoin de m’aérer la tête, ajoute-t-elle.
Je me prépare rapidement, optant pour un jean et un simple t-shirt blanc, rehaussés d’une touche de rouge à lèvres. Je suis déjà prête lorsque Jennifer revient une heure plus tard, vêtue d’une petite robe légère rose bonbon qui respire l’été.
Alors que je m’efforce de ne pas succomber à la tentation et de rester raisonnable dans mes achats, Jennifer se lance à corps perdu dans son shopping effréné. Elle dévalise littéralement les boutiques, s’emparant de sacs à 4 000 euros pièce et de robes affichant des prix bien au-delà de 1000 euros.
Je ne peux m’empêcher de réfléchir au coût de ces articles. À une époque où chaque euro comptait, un seul de ces sacs aurait représenté plusieurs mois de salaire pour moi. Néanmoins je réalise que pour Jennifer, issue d’une famille aisée, la valeur de l’argent durement gagné est probablement une notion abstraite. Il serait vain de lui faire la moindre remarque à ce sujet.
Je décide de me concentrer sur mes propres choix, cherchant des pièces qui me plaisent tout en respectant mon budget. Après tout, chacun a ses priorités et sa manière de dépenser son argent.
Nous passons la journée à arpenter les boutiques, essayant différentes tenues.
Je ne peux m’empêcher d’être un peu impressionnée par son dévouement et son énergie déployée dans cette activité. Pour elle, c’est bien plus qu’un simple acte d’achat, c’est une véritable expérience et une manière de s’exprimer. J’admire sa capacité à se laisser emporter et à trouver du plaisir dans cette activité.
Nous terminons notre journée de shopping dans l’un des restaurants les plus prestigieux du centre-ville. Il est évident que Jennifer est une habituée des lieux, car elle salue la moitié des clients de la terrasse en leur faisant la bise, tandis que les employés semblent la connaître et l’apprécier.
Nous nous laissons emporter par la conversation, partageant des anecdotes légères et échangeant des rires complices. Jennifer, fidèle à son train de vie extravagant, raconte avec enthousiasme ses escapades dans des destinations exotiques, ses folles soirées dans des endroits branchés et les marques de luxe qu’elle affectionne particulièrement. Elle parle de ses achats impulsifs et de ses folies shopping, sans se soucier des sommes astronomiques dépensées.
— Pourquoi tes parents ne choisissent-ils pas d’acheter une maison pour passer leurs vacances ? Cela offrirait plus de confort, fais-je remarquer.
— Ils se sont rencontrés dans cet hôtel, répond-elle.
— Ah, je comprends ! c’est romantique.
— Et toi, tu as certainement quelqu’un dans ta vie ? interroge-t-elle.
— Personne, je voulais prendre une année pour moi, et rien que pour moi, avoué-je.
— Tu es courageuse, moi je ne pourrais pas vivre sans mec, sans sexe, chuchote-t-elle avec un sourire malicieux.
Je ris doucement, mais mon regard est attiré, presque malgré moi, par une silhouette immobile, en retrait, dans la pénombre de la terrasse voisine. Quelque chose, peut-être un sixième sens, m'avertit qu'on nous observe. Un frisson me parcourt l'échine, et d'une voix basse, j'ose murmurer à Jennifer :
— Je crois… je crois que quelqu’un nous espionne.
Elle tourne légèrement la tête, mais avec un sourire incrédule.
— Un amoureux secret, plaisante-t-elle.
Je secoue la tête, incapable de partager son amusement. Mes yeux reviennent vers lui : un homme asiatique, grand et mince, portant une chemise hawaïenne aux couleurs délavées et un short kaki. Il se tient là, trop immobile, ses yeux fixés dans notre direction. Ce n’est pas juste un touriste qui flâne ; c’est comme s’il attendait quelque chose.
— Non, non, je suis sérieuse, murmuré-je. Je l’ai remarqué depuis un moment, mais là… je suis convaincue qu’il nous suit.
Jennifer perd son sourire. Elle me regarde enfin avec attention, sondant mon expression.
— Préfères-tu qu’on parte ? demande-t-elle, sa voix à peine un souffle.
— Oui, dis-je sans hésiter, la gorge soudain serrée.
Nous nous levons, tentant de faire semblant de ne rien remarquer, mais mon cœur bat si fort que j’ai l’impression que lui aussi doit l’entendre.
L’homme continue de nous suivre de près. Heureusement, nous parvenons à le semer lorsque nous empruntons discrètement la sortie de secours d’une boutique de chaussures que Jennifer connaît bien.
Mes mains tremblent lorsque nous nous retrouvons enfin à l’abri dans la voiture.
— Tu connais cet homme ? demande-t-elle, perplexe.
— Non, bien sûr que non ! réponds-je, ma gorge sèche.
— Tu as des problèmes avec quelqu’un, genre un ex ou la mafia ? propose-t-elle avec un soupçon d’humour.
— Non ! m’exclamé-je, exaspérée. Mes ex sont en France et je ne fréquente pas la mafia.
Je prends une profonde inspiration pour me calmer.
— Bon, démarre s’il te plaît, je voudrais rentrer chez moi.
— Ok, ok, on y va.
Au chalet, je remarque aussitôt quelque chose d’anormal. Une perturbation flotte dans l’air, comme si quelqu’un avait manipulé mes affaires. Une sensation d’inconfort m’envahit et mes mains se mettent à transpirer. Peu à peu, la panique prend le dessus en moi.
— Écoute, viens passer la nuit chez moi, tu seras en sécurité. Nous avons des caméras et des alarmes presque partout. Mon père dit qu’on n’est jamais assez prudent. Propose Jennifer
— L’hôtel est au courant ? m’étonné-je.
— Bien sûr, c’est l’un de leurs employés qui a tout installé.
— Je vois, le pouvoir de l’argent ! lâché-je en levant les yeux au ciel.
— Oui, mais ça nous permet aussi de nous sentir plus en sécurité !
— Ou d’être constamment surveillées ! je conclus, comme si un poids glacé venait de se déposer dans mon estomac.
— Arrête un peu de te prendre la tête, Juliette. Va chercher des affaires pour ce soir, d’accord ! lance-t-elle.
— Oui, tu as raison, ce serait plus prudent, dis-je après réflexion.
« Tout cela est-il lié à cet inconnu ? Dans quel merdier est-ce que je me suis fourrée, bordel… »
— Tu penses à quelque chose ? me demande Jennifer.
— Non, tout va bien. J’arrive.
Alors que je rassemble quelques affaires dans mon cabas, je pense soudainement à la bague. Je l’attrape dans le tiroir de ma commode, la glisse autour de mon cou sur ma chaîne en argent.
Le chalet de Jennifer, ou plutôt celui de ses parents, est bien plus grand et luxueux que ce à quoi je suis habituée. Nous dînons au restaurant de l’hôtel, savourant un repas délicieux, puis passons le reste de la soirée au bord de la piscine. Jennifer plonge dans l’eau de temps en temps, tandis que je fais semblant de lire sur ma liseuse. En réalité, mon esprit est ailleurs, préoccupé par les événements récents. Cependant, je ne veux pas inquiéter Jennifer et gâcher sa soirée, alors je garde mes pensées pour moi et tente de rester présente dans l’instant. La fatigue finit par me rattraper et je succombe au sommeil.
À mon réveil, j’entends des bruits provenant du petit bar près de la piscine. Jennifer est en compagnie d’un homme grand et très séduisant, le genre qui fait généralement la couverture des magazines de mode et fait tourner la tête de toutes les femmes en mal d’amour comme moi. Avec ses tablettes de chocolat, son sourire ravageur et ses yeux gris perçants, il cumule tous les attributs de la beauté masculine. J’hésite à les rejoindre, mais Jennifer m’aperçoit et me fait signe de la main.
Je me sens soudain terriblement nerveuse et commence à me demander si je suis présentable. Je remets rapidement en place mon cache-maillot, essuyant discrètement la bave au coin de ma bouche, et me dirige vers eux en essayant de paraître détendue.
— Juliette, je te présente mon ami Diego. Il est d’origine italienne.
— Enchantée ! dis-je, la voix un peu trop faible, en me raclant discrètement la gorge.
— Vous êtes la Juliette de Roméo, dit-il avec un sourire. C’est complètement cliché, mais ça fonctionne ; je me sens étrangement intimidée, et mon cœur bat un peu plus vite sans que je sache trop pourquoi.
— Diego est venu nous inviter à sa petite soirée entre amis. Ça te dit d’y aller ? propose Jennifer.
Je cherche une excuse, mais sous le regard direct de Diego, les mots s’emmêlent dans ma tête.
— Je ne sais pas… C’est un peu tard, réponds-je finalement, la voix hésitante.
— Allons, Juliette, ça te fera du bien, insiste-t-il, en utilisant mon prénom avec une familiarité déconcertante, comme si nous étions déjà proches. Ce n’est qu’un détail, mais ça me fait bizarre. Un peu trop bizarre.
« Est-ce une habitude ici ? »
— En plus, on sera en sécurité chez Diego. Sa maison est une vraie forteresse, ajoute Jennifer.
— En sécurité ? répète Diego, l’air perplexe. Vous ne vous sentez pas en sécurité ?
— Non, ce n’est rien. Elle veut dire qu’on ne sera pas seules chacune de notre côté. Bon, d’accord, on y va, dis-je, pressée d’écourter cette conversation avant qu’il commence à poser d’autres questions.
« Putain ! » laissé-je échapper en soupir intérieur. Je n’ai aucune envie de subir un interrogatoire, surtout venant d’un inconnu, aussi sexy soit-il.
— Je vous attends dans une heure chez moi. Ne soyez pas en retard, me lance-t-il en me faisant un clin d’œil. Juliette, ne t’inquiète pas, nous ne serons que quelques amies proches.
À ce moment-là, je sens le rouge me monter aux joues. Vraiment ? Moi, rougir ? Pour compliquer encore les choses, il s’approche et me fait la bise, son sourire malicieux flottant à quelques centimètres de mon visage. Mon cœur rate un battement, et j’essaie de ne pas respirer trop fort.
— Il est canon, tu ne trouves pas ?! demande Jennifer avec enthousiasme en enroulant son bras autour de mes épaules.
— Oui, si tu le dis, murmuré-je en haussant les épaules, essayant de prendre un air détaché.
Jennifer n'est pas dupe, évidemment.
— Avoue qu’il te fait craquer. En plus, il a l’air de t’apprécier. Il a vite retenu ton prénom, c’est rare que ça lui arrive. Il a fallu plus d’un mois pour qu’il retienne le mien.
Je roule des yeux en essayant de garder mon calme, mais mes joues brûlent encore.
— Arrête ! dis-je, tentant de camoufler mon embarras derrière un rire nerveux.
— Bon, il est temps de se préparer. On doit être les plus belles et surtout les plus sexy, baby ! Elle me donne une tape sur les fesses, et je ne peux m’empêcher de lancer un regard furtif dans la direction où Diego est parti, déjà en train d’imaginer ce que cette soirée va bien pouvoir donner.
Je passe une nuit agitée, tourmentée par mes pensées. Malgré cela, je me réveille très tôt. Le temps est sombre et menaçant ce matin-là. Lorsque j’arrive dans la grande salle-cuisine, je constate qu’elle est déserte. Cependant, ma curiosité est attirée par une machine à café. Ravis par cette intention, je saisis une dosette et fais couler un expresso. Je renifle le bon parfum du café avant de le savourer.Le petit déjeuner prit, je fais un tour dans la maison. Je croise quelques hommes en costumes cravates noirs qui s’inclinent respectivement à mon passage et partent sans que je puisse en placer une.Désespérée, je retourne dans ma chambre et me prépare à sortir.Justement, Ryota s’annonce au moment où j’ai fini de mettre mon léger maquillage.— Mademoiselle Juliette ?— Entrez.— Je suis à votre disposition.— L’Étoile Bleue, vous connaissez ?— Oui, c’est un cinq étoiles dans le quartier de Shibuya.— J’aimerais y aller, Kaito est au courant.— Haii, après-vous, mademoiselle.Le bât
Il est minuit, et un silence épais enveloppe la pièce, créant une atmosphère calme et apaisante. Soudain, la sonnerie stridente de Messenger rompt cette quiétude, attirant immédiatement mon attention. Je saisis précipitamment mon téléphone, le cœur battant la chamade. Sans surprise, c’est Jennifer qui tente de me contacter à cette heure tardive.— Hey ma belle, je suis à l’hôtel et devine où ? À Tokyo ! Elle affiche un large sourire pour montrer son immense joie.— Tu as complètement perdu la tête. Je lève les yeux au ciel, mais au fond, je suis heureuse. Enfin, quelqu’un avec qui je peux être à l’aise. Jennifer, rassure-moi, tu n’as rien posté sur ton compte Instagram ? Je me hâte de lui demander.— Une petite story.— Supprime, supprime, je t’en supplie !— Ok ok, je vais le faire.— Tu es dans quel hôtel ?— L’Étoile bleue, et toi, tu es où au juste, j’aimerais te voir.— Non, c’est moi qui viendrai à ta rencontre.— Ton histoire devient excitante, on dirait que je vie un film d’es
Ce matin, je retrouve Kaito dans la vaste salle réservée aux repas. Il est accompagné de Luna et de quatre de ses hommes, parmi lesquels se trouve Ryota.— Bonjour. Dis-je d’une voix calme, cherchant à briser la tension ambiante.Kaito me répond d’un simple « Bonjour », le visage fermé, tandis que les autres se contentent de hocher la tête en signe de salutation.Je remarque alors que le petit-déjeuner est de style japonais, composé de riz et de poisson. Honnêtement, je n’ai aucune envie de ça dès le matin. Malgré cela, je m’assois à table et Ryota me sert.— Merci, dis-je poliment. Puis, me souvenant de quelque chose d'important, je poursuis : En fait, j’ai un petit cadeau pour toi. Je remarque que Ryota fronce les sourcils, tandis que les autres hommes, à l’exception de Kaito, me fixent avec curiosité, ce qui me met mal à l’aise.— Je voulais te parler des jeux vidéo que nous avons achetés hier. J’ajoute timidement. Tu sais, je n’ai pas de console de jeux, alors…— Oui, oui… merci c
Il s’en va en refermant les portes coulissantes, ignorant mes protestations.— Vous devez vous calmer, ce comportement n’est pas digne d’une jeune femme comme vous. Balance-t-elle d’un ton hautain.— Digne ou pas, je n’en ai rien à foutre ! Que s’est-il passé pour qu’il me traite de la sorte ?— Ce soir, nous accueillons une personne d’une grande importance, et le rendez-vous chez la conseillère en image avait pour but de vous préparer en conséquence.— Qui est cette personne ?— Le doyen du clan Inagawa monsieur Makoto Inagawa. Kaito le respecte énormément et voulait te présenter officiellement à notre famille.— Et j’ai besoin d’une conseillère en image pour ça ?— Tu… Vous ne connaissez rien de nos coutumes, de notre culture, de notre façon d’être... vous allez vous ridiculisez et ridiculiser Kaito sama. Balance-t-elle le regard noir.— Tu peux me tutoyer. Je m’assois par terre, épuisée. Désolée, je ne savais pas que c’était aussi important. Essayons de rectifier le tir, dis-moi ce
Juliette arrive enfin. Dès que je pose les yeux sur elle, une tension glaciale s’installe entre nous, aussi tranchante qu’une lame de rasoir. Mon visage reste impassible, figé dans un masque de contrôle, mais en moi, la colère bouillonne, sourde, grondante, prête à exploser. Je croise les bras, crispant légèrement les doigts contre mes biceps, et je l’observe avec une minutie froide. Chaque mouvement, chaque battement de cils, chaque respiration est passé au crible.Son absence a déjà causé trop de complications.— Où étais-tu ?Ma voix fend l'air comme une lame affûtée. Pas un mot de plus. Juste cette question, sèche, implacable.Juliette relève le menton, défiant l’orage qui menace de s’abattre sur elle. Son regard accroche le mien, brûlant d’une insolence contenue.— Quel est le problème ?Son ton est sec, presque moqueur. Une provocation.Je serre les dents, ma mâchoire se contracte. L’agacement pulse dans mes tempes, une rage froide, calculatrice. À mes côtés, Luna croise les bras
Une fois au sol, trois Mercedes noires nous attendent. Nous prenons place dans celle du milieu. Luna s’installe près du conducteur tandis que Kaito s’assied près de moi. Alors qu’ils plongent dans leurs agendas et ordinateurs portables, je me contente de contempler la vue à travers la vitre teintée. Les rues paisibles du matin défilent devant mes yeux, témoignant d’une propreté impressionnante.Le paysage urbain se révèle à moi dans toute sa splendeur. Les buildings majestueux se dressent fièrement, reflétant les rayons du soleil naissant. Les passants se déplacent avec une certaine grâce et les boutiques dévoilent des devantures élégantes. Tokyo dégage une atmosphère unique, où modernité et tradition se côtoient harmonieusement.La voiture achève son trajet devant une magnifique bâtisse traditionnelle nichée dans un quartier paisible de Tokyo. À peine le véhicule garé devant l’entrée, une horde d’hommes en costumes noirs se précipite pour nous ouvrir les portières. Dans un ballet har