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La douleur d'être trahie

Penulis: Kainte
last update Terakhir Diperbarui: 2025-06-18 19:14:44

Le lendemain à la pause déjeuner, j’étouffe. Je décide de faire une visite surprise à mon époux sur son lieu de travail, à peine arrivé dans le grand parking, je le vois descendre en trombe les escaliers.

Je l’appelle pour lui dire que je voudrais qu’on déjeune ensemble. Il décline mon invitation prétextant une réunion impromptue au bureau. Il ne sait pas que je le vois monter dans son véhicule.

Je décide de le suivre, à distance.

Il gare quelques minutes plus tard dans une station service. Il descend, regarde autour de lui. Puis une autre voiture entre dans la station, une mini Cooper rouge. C’est la voiture d’Edith.

Elle baisse la vitre.

Richard sourit, entre, et la prend dans ses bras avec une tendresse familière. Elle démarre.

Je reste figée.

Je suis restée là tétanisée derrière mon volant. Les sanglots me submergent.

S’en est trop.

Il n’y a plus de doute :Richard a une liaison avec Edith !

Mon mari. Ma meilleure amie.

Je reste un moment stationnée, moteur éteint, regard perdu. Le volant glisse de mes mains moites.

Je ne peux pas rentrer tout de suite. Ni à la maison. Ni à l’école.

Mes jambes tremblent, mon cœur cogne encore trop fort.

Je pense alors à Béatrice. Ma sœur aînée.

Elle vit à dix minutes à peine de cette station-service.

Je prends la route presque machinalement.

Quand elle m’ouvre la porte, je m’effondre dans ses bras.

Elle m’installe sur son canapé, me tend un verre d’eau, et me laisse pleurer sans un mot.

— « Angélique, parle-moi. Qu’est-ce qui se passe ?, tu me fais peur»

Alors je raconte.

Les soupçons, le ticket de restaurant, le coup de fil, la Mini Cooper rouge, la tendresse échangée… Je raconte tout d’une traite.

Sa bouche se pince, son regard se durcit.

— « Je le savais. Je n’ai jamais aimé Edith. Cette fille est… trop désinvolte, trop… libre. Elle a un air hautain, comme celles qui prennent ce qu’elles veulent. Même ce qui ne leur appartient pas. »

Je la regarde, bouleversée.

— « Mais pourquoi ne m’as-tu rien dit ? »

Elle soupire, détourne les yeux.

— « Parce que tu l’aimais. Parce que tu avais besoin de croire que tout était parfait. Et parce que, parfois, on se tait pour ne pas briser l’équilibre fragile des autres. »

Un silence. Puis elle ajoute, presque à voix basse :

— « Tu sais, ce que tu vis… ce n’est pas unique. Ce n’est même pas surprenant. »

Je fronce les sourcils.

Elle hésite. Puis finit par dire, d’un ton posé, presque serein :

— « Si mon couple tient encore aujourd’hui, c’est parce que nous avons compris que la fidélité ne peut pas être la seule boussole du mariage. Il y a… d’autres équilibres. Des compromis. Des non-dits. »

Je la fixe, interdite.

— « Ah bon, qu’est ce que tu veux dire par là ?

— « On s’autorise des parenthèses. Des respirations… Lui a une femme dans une autre ville. Moi, un homme qui ne me demande rien. Mais quand on rentre à la maison, on est là. Ensemble. Présents. Pour notre foyer, nos enfants. C’est notre pacte. »

Je suis sidérée.

Béatrice, ma sœur modèle. Le couple exemplaire que j’ai toujours admiré.

Cette vérité me heurte presque plus que la trahison de Richard.

— « Mais… et l’amour ? Et la confiance ? »

Elle sourit doucement.

— « L’amour n’est pas toujours ce qu’on croit. Et la confiance… parfois, c’est juste le choix de ne pas tout voir. L’amour existe bel et bien ma sœur, mais ce n’est pas celui des conte de fées, ou des feuilletons. »

Je reste figée. Ma vision du monde vacille.

Richard m’a trahie.

Edith m’a poignardée dans le dos.

Et maintenant, même le mariage de ma sœur repose sur des failles maquillées en équilibre.

- Béa, tu ne peux pas me dire ça… Ce que vous faites est abject ! Et moi qui vous idéalisais tant…

- Arrête moi ça ! Me coupa t- elle, réveille toi ! Tu idéalisais Edith et Richard, également non ?

Laisse moi te dire que nous ne sommes pas dans un monde de « Bisounours ». Mais sache que le bonheur c’est savoir s’accommoder de ce qu’on a.

Arrête tes mélodrames là !

La réalité c’est que ton mari te trompe, tu devrais en faire autant. Crois moi ça fait du bien ! Beaucoup de bien à l’orgueil, à l’amour propre. Tu t’épanouis en lui rendant la monnaie de sa pièce. Après cela tu reviens vers lui comme si de rien était. Dans un couple chacun a droit à son jardin secret. Votre relation en sera beaucoup plus solidifiée.

Quelque chose se brise en moi.

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