— Mon amour… oui… oui… je… hum…— Prends ça… Tu le sens ? Tu me sens bien… Hmmm…— Oh oui…Il me pilonne avec ardeur, ses coups de reins profonds et puissants me font gémir à chaque va-et-vient. Je le sens entier en moi, jusqu’au plus profond. La pression de ses mains fermement posées sur mes hanches m'arrache des frissons incontrôlables. Mon corps devient fébrile, humide de plaisir. Ma respiration s’accélère, mes jambes tremblent. Chaque poussée est une onde de chaleur qui me traverse toute entière.Il continue avec une cadence de plus en plus intense, comme s’il voulait m’imprimer son rythme au plus intime de mon être. Son bassin claque contre mes fesses, le bruit de nos corps en fusion résonne dans la pièce comme une musique sauvage et charnelle. Je suis à quatre pattes, offerte, et lui derrière moi ne me laisse aucun répit, me remplissant entièrement avec une maîtrise presque animale.— Hum… ma chérie… tu me prends si bien… gémit-il entre deux souffles rauques.Il se penche un peu
Vingt minutes plus tard, elle fait son apparition.Sans même frapper, elle ouvre la porte du bureau comme si elle y avait tous les droits. Elle avance d’un pas théâtral, les talons claquant sur le carrelage, un sourire bien trop large accroché aux lèvres. Elle s’approche de Daniel, l’enlace brièvement, puis tourne autour de nous avec une excitation nerveuse, avant de littéralement se jeter sur mon fils.Elle couvre Asher de baisers bruyants, maladroits. Mon petit regarde Daniel, déconcerté. Il ne comprend pas qui est cette femme surexcitée qui envahit son espace.Quelle pagaille. Elle est vraiment sans-gêne.— Ma chère belle-fille, tu t’es surpassée ! Tu viens de faire de moi la grand-mère la plus heureuse du monde ! s’exclame-t-elle. Mon fils, tu dois être ravi ! Mais dis-moi, comment as-tu su pour l’enfant ?Daniel, visiblement agacé, lui répond froidement :— Cela ne te regarde pas, maman. C’est une histoire entre Noura et moi.— Très bien, très bien… mais dépêche-toi de divorcer,
Noura - Je l'espère Papa , ce serait sa dernière chance . Il n'en aura pas d'autre . - Aies fois en votre histoire , en votre amour et en votre famille . Avec cette famille , il sera plus mature , et il est devenu plus mur plus réfléchis . Votre enfant et votre amour vous rendra plus fort . Tu as tout mon soutien et toute ma bénédiction . Soies heureuse ma fille tu le mérites . - Merci papa , tu l'enlève un grand poids sur l'épaule . Je suis heureuse d'avoir parlé avec toi et prend bien soin de ton amoureuse . Nous rions à cette blague et nous raccrochons ensemble . Je retrouve Daniel , déjà couché sur le lit . Il est torse nu et je remarque qu'il a pris quelques muscles en plus . Il est diablement beau ainsi . Il ne porte qu'un slip en coton . Je marche vers le dressing pour me changer sans pour autant détacher mon regard de son corps nu . Je suis sur qu'il l'a fait exprès . Il veut me séduire . Et moi , je suis tellement en manque que je risque de me servir ce soir . Qu'est c
— Il ne fera pas.Noura hausse les épaules avec un petit sourire, l’air convaincu.— Bon, je vais me changer. Ensuite, on y va.Je la regarde disparaître dans sa chambre pendant que je termine de coiffer mon fils. Quelques minutes plus tard, elle revient, habillée exactement comme nous : jean foncé, t-shirt blanc et veste en cuir. Une vraie petite équipe. Une famille, presque. Ça me donne un pincement au cœur.Nous partons ensuite tous les trois vers le coin bowling, situé à environ trente minutes de route. Le trajet se passe dans la bonne humeur. Noura met la musique à fond, Asher chante faux et Daniel ne cesse de jeter des regards tendres dans le rétroviseur. Je me sens bien, à ma place. C’est rare.Le bowling est étonnamment bien tenu, éclairé d’un néon doux et rythmé par des musiques entraînantes. L’ambiance est chaleureuse, détendue, presque magique. On se prend au jeu, on rit, on s’encourage. Daniel passe plus de temps à se cogner les orteils avec la boule qu’à faire des strikes
— Si vous insistez, nous pouvons faire le dîner chez votre fils. Il n’est pas loin de chez moi.— Mais c’est une très bonne idée, ça ! Vous êtes si intelligente ! Nous allons faire comme vous l’avez dit.— Ok. Maintenant que tout est dit, vous pouvez me laisser. J’ai des réunions qui ne peuvent pas être décalées.— Pas de souci, nous partons. Et merci de nous avoir accordé un peu de votre temps.Ces imposteurs… Ils pensent vraiment que je ne vois rien ?Je referme la porte derrière eux, et mon sourire s’efface aussitôt. Ils ressemblent à des chiens renifleurs, à l’affût de la moindre odeur d’argent. L’avidité se lit sur leurs visages, ils ne font même pas semblant de s’en cacher.Je pousse un long soupir. Ma journée est loin d’être terminée. Je monte dans la voiture avec mon assistant et on part directement en direction de l’héliport. Le trajet est rapide, presque trop. L’hélicoptère nous dépose sur une des usines de transformation, massive, bourdonnante d’activité. Une odeur d’huile
Noura— Très bien. Moi aussi, je veux un dîner en tête-à-tête avec toi.— Daniel ?— Oui ?— À quoi tu joues ?— À rien. Tu vas à un dîner ce soir, alors puisque tu m’as accordé une chance de te prouver que j’ai changé, je veux qu’on puisse se voir ailleurs qu’au travail ou à la maison, quand je viens voir notre fils. Alors, je veux un dîner avec toi. Demain soir.Je croise les bras, méfiante.— Tu n’as rien à exiger de moi, Daniel.Son regard se fait plus doux. Il s’approche lentement, comme pour ne pas m’effrayer.— Je suis désolé…Il prononce ces mots dans un souffle si sincère que mon cœur se serre.— Je rêve de t’avoir avec moi depuis si longtemps, Noura… Et là, je réalise que quelqu’un d’autre pourrait goûter à ce que j’ai perdu. Je suis complètement désarmé devant toi. Je ne sais plus comment me comporter avec toi. Mais je t’en supplie… accepte ce dîner.Il baisse les yeux, comme s’il ne voulait pas affronter ma réponse.Je le regarde. Mon cœur lutte contre ma raison. Mais je s