Noura
Angeline me dit :
- Ce jour est arrivé, montre à ton père quelle femme généreuse ta mère a mise au monde. Montre lui que tu es généreuse, que tu as un coeur en or, montre lui quelle belle femme tu es devenue.
- j'ai compris, ma fée,je vais réfléchir et te donner une réponse le soir.
- Merci ma chérie, vas te reposer un, cela te fera du bien , bisous.
- bisous.
Après un bon repos, je me réveille et réfléchis aux paroles de ma fée.
D'un côté elle a raison, je dois donner une leçon de sagesse à mon père. D'un autre côté, il a fait beaucoup de mal à ma mère. Que me dirait ma mère si elle était là ? Maman ? , que dois faire ?
Que dois-je faire ? Je coule les larmes, elle me manque tellement !
Je me dirige vers la cuisine , j'ai un petit creux. Je mange un peu et je vais à sa recherche , elle doit être en train de faire le ménage dans Une des chambres.
Je la retrouve en train de descendre de l'étage avec les matériels de nettoyage.
- Tu t'es bien reposé ?
- Oui, merci , ça ma fait du bien.
- Tu viens m'aider dans la cuisine.
- Allons-y .
Nous nous dirigeons dans la cuisine.
Je commence à faire sortir les ustensiles de cuisine, Angeline fait sortir les condiments, nous commençons à les découper.
Premier contact
Noura
Alors tu as pris ta décision ?
- Oui, je n'ai pas eu à trop réfléchir, avec ce que tu m'as dit , et j'ai pensé à ce que ma mère voudrait que je fasse. Je sais qu'elle voudrait que je fasse sa connaissance.
Alors j'accepte de le rencontrer, advienne que pourra .
- C'est une bonne nouvelle , merci d'avoir pris cette décision.
Le lendemain matin, l'avocat arrive comme prévu, Angeline lui demande si le test de paternité est vraiment fiable.
- Excusez-moi monsieur, vous êtes sur de la fiabilité de votre test de paternité ?
- À cent pour cent, madame, nous l'avons refait plus de dix fois.
- Très bien, mademoiselle William accepte de vous accompagner. Mais je vous préviens si vous ne la traitez pas bien, vous aurez affaire à moi.
- Ne vous en faites pas madame, elle sera traitée comme une reine.
- Quand devez-vous partir ?
- Cela dépend de vous mademoiselle
Dit-il en me désignant.
- Je ne sais pas, ? peut-être dans deux jours, le temps, que je m'apprête et dit au revoir à tout le monde.
- C'est pas un problème, dans deux jours je serai là à huit ans.
- D'accord, on fait comme ça.
Il prend congé de nous. Je me trouve seule avec Angeline.
- Tu vas me manquer m'a chérie.
Dit-elle en me Serrant dans ses bras.
- Tu va me manquer aussi, ma bonne fée
Le jour du départ est arrivé, l'avocat vient me chercher dans une limousine toute blanche, vraiment belle.
Ma bonne fée, m'a embrassé, elle avait les larmes aux yeux, moi aussi.
Je suis montée dans la limousine, émerveillée, tout est beau à l'intérieur, fait en cuir, wahou je suis au paradis.
Je précise que nous sommes dans l'état de Washington dans la ville de Seattle ,mon père vit à Londres. Ce serait un long vol.
La limousine s'immobilise à l'aéroport, devant un Jet privé, où mon nom est écrit dessus. Je suis dans tous mes états, " mon nom sur un jet, un Jet, un putain de Jet," je n'y crois pas.
- votre père, a pris les devants, à l'heure actuelle votre nom est sur tous ses biens
- Je trouve qu'il se précipite un peu, je veux que nous apprenons à nous connaître avant de mettre mon nom sur ses biens. Peut être que nous n'allons pas nous supporter ? Où qu'il va changer d'avis, on ne sait jamais. moi, je suis prête à faire sa connaissance, mais je n'attends rien d'autre de lui. Il me présente à l'équipage comme étant la propriétaire des lieux. l'équipage est composé de deux pilotes, deux hôtesses.
Il me fait visiter le Jet, il me dit que si je veux changer quelque chose, je peux le dire que, tout le monde est à mon service
J'adore ça, que tout le monde soit à mon service. Quelqu'un qui a toujours servir les autres, tu lui dis que tout est à son service maintenant, imaginez, mon état
J'ai la grosse tête maintenant.
Le Jet est composé d'une suite avec deux chambres, un petit bar et deux petits salon de couleur gris pour l'un et blanche pour l'autre. Il me montre la suite me dit que je peux me reposer, puisque le voyage sera long.
Je prends mes quartiers, l'hôtesse passe me demander si je veux manger quelque chose ou boire. Je commande un petit déjeuner bien copieux. Je finis de manger, je me mets au lit pour, un bon sommeil. Quelques heures après je me réveille, affamée, je me dirige vers les salons, je trouve monsieur Hamilton, le nez dans les documents.
- vous vous êtes bien reposé ?
- Oui, merci. Je pourrais avoir quelques chose à grignoter ? Je meurs de faim.
- bien sûr.
Il appelle, pour qu'on m'apporte des amuse gueules .
Deux heures plus tard, nous atterissons dans un aéroport privé. Deux SUV nous attendent, trente minutes après nous sommes devant ce que je peux appeler un château, c'est tellement énorme et beau , avec une architecture médiévale.
Je vois un raid d'honneur avec une vingtaine de personnes pour me souhaiter bonne arrivée. Je suis vraiment ému par cette considération.
Je salue tout le monde
- Bonne arrivée, mademoiselle, je m'appelle Grâce, la gouvernante. Nous avons ici des cuisinières, des jardiniers, des femmes de ménage, qui sont venus souhaiter la bienvenue à la patronne. Alors, bienvenue chez vous.
- merci beaucoup, heureuse de faire votre connaissance.
- Venez que je vous montre votre chambre, reposez-vous, après je vous conduirez à votre père.
- Merci je vous suit.
- Je peut vous présenter la maison si vous n'êtes pas fatiguez.
- Oui j'en serais ravie.
Elle me montre " la maison" qui est composée trente chambres , trente quatre douches, dix salons de différents tailles et couleurs. C'est vraiment grand ici.
Elle me montre ma chambre, une pièce lumineuse grande avec une salon une terrasse un frigo un petit four. je prends une douche et m'allonge attendant que l'on vienne me chercher.cela ne tarde pas, elle me conduit de l'autre côté du château où sont les appartements de mon père. Je pénètre dans une grande pièce très luxueux, sombre, dans un fauteuil est assis un homme âgé assez maigre, les cheveux blancs, il me regarde
avec les yeux larmoyants.
- Soit la bienvenue chez toi ma fille.
Approche, que je te prenne dans mes bras.
Je m'approche de lui, intimidée par l'homme en face de moi.
- Tu n'as rien à craindre de moi
J'arrive à son niveau et l'abaisse pour qu'il me serre dans ses bras. Ensuite je m'assois dans le fauteuil en face de lui.
- Je peux mourir en paix maintenant que je t'ai vu. Je t'ai cherché pendant tellement longtemps, tu ne peux imaginer. Je veux te demander pardon, pardon d' avoir laissé ta mère, pardon de vous avoir laissé seules , pardon de te pas avoir pu tenir la promesse que je lui avais fais, j'ai été lâche à l'époque, je ne vois pas perdre tout le confort qui m'entourent, j'avais peur de l'inconnu.
Quand ta mère m'a appris pour la grossesse sur le coup j'étais confus, j'étais partie en Amérique pour ouvrir notre succursale et m'assurer que le l'entreprise commence à bien marcher, quand ce fut le cas quatre années était passées. Avant de partir mon père avait ténu à ce que je me marie d'abord. Pour consolider nos relations avec son partenaire et nos amis. C'était un mariage arrangé, je n'étais pas amoureux, mais j'ai fait ce qu'on attendait de moi, comme toujours. C'est après le mariage que je suis partie en Amérique, j'ai rencontré ta dans le restaurant où je partais manger, ce fut le coup de foudre, on s'est aime au premier regard. Nous avons entamé une relation, je ne lui ai pas parlé de mon mariage car j'avais peur de la perdre. Ce fut les plus belles années de ma vie.
Après quatre ans mon père me pressait de rentrer, mais je ne pouvais pas, je trouvais toujours des moyens pour prolonger mon séjour,je repartais chaque deux mois pour une semaine voir ma femme et faire le point avec mon père. Ma femme me suspectait de la tromper, elle a mis un détective pour enquêter, il lui a remis toutes les preuves de mon infidélité. Elle en a parlé à son père qui a informé le mien , mon père m'a mis un ultimatum, soit je quittais ta mère et rentrais illico soit je restais en Amérique avec elle et je n'étais plus son fils et qu'il ferait tout pour attenter à la vie de ta mère, et je sais qu'il en serait capable.
J'ai passé deux semaines à cogiter, dans la troisième semaine, il me rappelle pour connaître ma décision, j'ai accepté de rentrer à la maison pour l'empêcher de faire du mal à ta mère, car si mon mariage prenait fin, ça n'arrangeait pas ses affaires.
Le jour où j'ai pris la décision d'annoncer la nouvelle à ta mère, elle avait une autre nouvelle pour moi, celle de sa grossesse.
Je savais que si mon père apprenait cette nouvelle, il allait la tuer elle et l'enfant qu'elle portait. Alors pour empêcher ta mère de me rechercher un jour,je rompu avec elle de la pire des manières, je lui ai dit que je ne l'ai jamais aimé, qu'elle était juste un passe-temps,
que je ne voulais pas de la grossesse, qu'elle pouvait avorter.
— Mon amour… oui… oui… je… hum…— Prends ça… Tu le sens ? Tu me sens bien… Hmmm…— Oh oui…Il me pilonne avec ardeur, ses coups de reins profonds et puissants me font gémir à chaque va-et-vient. Je le sens entier en moi, jusqu’au plus profond. La pression de ses mains fermement posées sur mes hanches m'arrache des frissons incontrôlables. Mon corps devient fébrile, humide de plaisir. Ma respiration s’accélère, mes jambes tremblent. Chaque poussée est une onde de chaleur qui me traverse toute entière.Il continue avec une cadence de plus en plus intense, comme s’il voulait m’imprimer son rythme au plus intime de mon être. Son bassin claque contre mes fesses, le bruit de nos corps en fusion résonne dans la pièce comme une musique sauvage et charnelle. Je suis à quatre pattes, offerte, et lui derrière moi ne me laisse aucun répit, me remplissant entièrement avec une maîtrise presque animale.— Hum… ma chérie… tu me prends si bien… gémit-il entre deux souffles rauques.Il se penche un peu
Vingt minutes plus tard, elle fait son apparition.Sans même frapper, elle ouvre la porte du bureau comme si elle y avait tous les droits. Elle avance d’un pas théâtral, les talons claquant sur le carrelage, un sourire bien trop large accroché aux lèvres. Elle s’approche de Daniel, l’enlace brièvement, puis tourne autour de nous avec une excitation nerveuse, avant de littéralement se jeter sur mon fils.Elle couvre Asher de baisers bruyants, maladroits. Mon petit regarde Daniel, déconcerté. Il ne comprend pas qui est cette femme surexcitée qui envahit son espace.Quelle pagaille. Elle est vraiment sans-gêne.— Ma chère belle-fille, tu t’es surpassée ! Tu viens de faire de moi la grand-mère la plus heureuse du monde ! s’exclame-t-elle. Mon fils, tu dois être ravi ! Mais dis-moi, comment as-tu su pour l’enfant ?Daniel, visiblement agacé, lui répond froidement :— Cela ne te regarde pas, maman. C’est une histoire entre Noura et moi.— Très bien, très bien… mais dépêche-toi de divorcer,
Noura - Je l'espère Papa , ce serait sa dernière chance . Il n'en aura pas d'autre . - Aies fois en votre histoire , en votre amour et en votre famille . Avec cette famille , il sera plus mature , et il est devenu plus mur plus réfléchis . Votre enfant et votre amour vous rendra plus fort . Tu as tout mon soutien et toute ma bénédiction . Soies heureuse ma fille tu le mérites . - Merci papa , tu l'enlève un grand poids sur l'épaule . Je suis heureuse d'avoir parlé avec toi et prend bien soin de ton amoureuse . Nous rions à cette blague et nous raccrochons ensemble . Je retrouve Daniel , déjà couché sur le lit . Il est torse nu et je remarque qu'il a pris quelques muscles en plus . Il est diablement beau ainsi . Il ne porte qu'un slip en coton . Je marche vers le dressing pour me changer sans pour autant détacher mon regard de son corps nu . Je suis sur qu'il l'a fait exprès . Il veut me séduire . Et moi , je suis tellement en manque que je risque de me servir ce soir . Qu'est c
— Il ne fera pas.Noura hausse les épaules avec un petit sourire, l’air convaincu.— Bon, je vais me changer. Ensuite, on y va.Je la regarde disparaître dans sa chambre pendant que je termine de coiffer mon fils. Quelques minutes plus tard, elle revient, habillée exactement comme nous : jean foncé, t-shirt blanc et veste en cuir. Une vraie petite équipe. Une famille, presque. Ça me donne un pincement au cœur.Nous partons ensuite tous les trois vers le coin bowling, situé à environ trente minutes de route. Le trajet se passe dans la bonne humeur. Noura met la musique à fond, Asher chante faux et Daniel ne cesse de jeter des regards tendres dans le rétroviseur. Je me sens bien, à ma place. C’est rare.Le bowling est étonnamment bien tenu, éclairé d’un néon doux et rythmé par des musiques entraînantes. L’ambiance est chaleureuse, détendue, presque magique. On se prend au jeu, on rit, on s’encourage. Daniel passe plus de temps à se cogner les orteils avec la boule qu’à faire des strikes
— Si vous insistez, nous pouvons faire le dîner chez votre fils. Il n’est pas loin de chez moi.— Mais c’est une très bonne idée, ça ! Vous êtes si intelligente ! Nous allons faire comme vous l’avez dit.— Ok. Maintenant que tout est dit, vous pouvez me laisser. J’ai des réunions qui ne peuvent pas être décalées.— Pas de souci, nous partons. Et merci de nous avoir accordé un peu de votre temps.Ces imposteurs… Ils pensent vraiment que je ne vois rien ?Je referme la porte derrière eux, et mon sourire s’efface aussitôt. Ils ressemblent à des chiens renifleurs, à l’affût de la moindre odeur d’argent. L’avidité se lit sur leurs visages, ils ne font même pas semblant de s’en cacher.Je pousse un long soupir. Ma journée est loin d’être terminée. Je monte dans la voiture avec mon assistant et on part directement en direction de l’héliport. Le trajet est rapide, presque trop. L’hélicoptère nous dépose sur une des usines de transformation, massive, bourdonnante d’activité. Une odeur d’huile
Noura— Très bien. Moi aussi, je veux un dîner en tête-à-tête avec toi.— Daniel ?— Oui ?— À quoi tu joues ?— À rien. Tu vas à un dîner ce soir, alors puisque tu m’as accordé une chance de te prouver que j’ai changé, je veux qu’on puisse se voir ailleurs qu’au travail ou à la maison, quand je viens voir notre fils. Alors, je veux un dîner avec toi. Demain soir.Je croise les bras, méfiante.— Tu n’as rien à exiger de moi, Daniel.Son regard se fait plus doux. Il s’approche lentement, comme pour ne pas m’effrayer.— Je suis désolé…Il prononce ces mots dans un souffle si sincère que mon cœur se serre.— Je rêve de t’avoir avec moi depuis si longtemps, Noura… Et là, je réalise que quelqu’un d’autre pourrait goûter à ce que j’ai perdu. Je suis complètement désarmé devant toi. Je ne sais plus comment me comporter avec toi. Mais je t’en supplie… accepte ce dîner.Il baisse les yeux, comme s’il ne voulait pas affronter ma réponse.Je le regarde. Mon cœur lutte contre ma raison. Mais je s