Partie 06

  J'ignore ce qui m'arrivait, c'était tout comme si, je suis dérangé dans ma tête ou comme si quelque chose me manquait. Sauf que je ne suis pas au parfum de cette chose en question. Je suis dans la chambre dans laquelle nous devons passé notre séjour monsieur Gabin et moi et je ne faisais que réfléchir quand mes pensées s'étaient envolées vers ma mère, oui, tout juste parce que je me disais que, s'il elle était là avec moi, elle allait déjà devenir à peu près ce qui ne va pas avec moi. 

  

  J'avais ma tête dans les nuages quand Gédéon était venu frapper à la porte. Je lui ai dit d'entrer en m'élevant parce que je me disais que c'était le travail qui m'appelle. 

  

  Après que Gédéon était entré dans la chambre, il avait commencé par me regarder bizarrement avec ses yeux qui laissaient voir à travers son visage qu'il voulait commencer avec ses taquineries. 

  

  Gédéon est l'un des nouveaux employés de monsieur Gabin, ce qui veut dire que je n'ai pas eu de contact avec lui avant notre arrivée au Ghana. Mais on dirait qu'on se connaissait il y a très longtemps, parce que je me sentais à l'aise en sa compagnie ce qui est de même de son côté aussi si je ne me trompe pas. On dirait même que monsieur Gabin avait remarqué cela et c'est pour cette raison qu'il nous confiait les mêmes tâches pour que nous soyons toujours ensemble et en harmonie. 

  

  Parce qu'il me connaît très bien et il sait que j'aime pas les petits problèmes et le pire est quand je me laisse emporter par le vent de la tristesse, je ne fais rien de bon. 

  

  Mais ma mère me dit souvent que je dois tout faire pour garder le sourire au livre même quand je souffre. Savez-vous pourquoi ? Parce que ce sont nos souffrances qui se lisent sur nos visages, nos pleurs ou nos larmes qui font que nous n'avançons pas. Parce que le malin devient encore plus fort pour nous pourrir la vie, lorsqu'on se laisse envahir par la fumée de la souffrance, des larmes, de la tristesse et autres qu'on montrent que nous ne sommes pas dans notre état normal. 

  

  Notre joie rend faible nos ennemis, mais nos larmes les rendent plus fort. Nous devons savoir cela pour prendre toujours la vie du bon côté, savez-vous pourquoi ? Tout simplement parce que c'est pas toutes les bonnes choses qui ont un début merveilleux et on reconnaît vraiment la valeur de quelque chose, lorsqu'on a souffert, versé des larmes avant d'avoir cette chose. Et la souffrance, une vraie souffrance doit nous rendre plus fort à aller de l'avant si nous savons que rien n'est impossible à Dieu qui est notre créateur et que nous sommes les seuls qui donnera la force à nos étoiles de briller jusqu'à aveugler nos ennemis avec ses clartés. 

  

  Bon j'en passe, Gédéon avait pris le temps de bien me regarder sans dire un mot et lorsque j'avais pris la parole pour lui demander ce qui n'allait pas, il avait commencé par rigoler. Et oui, il veut me taquiner, alors je me suis bien mis debout pour écouter ce que ce dernier est sur le point de cracher pour cette fois-ci et il avait ouvert sa bouche toujours en souriant et dire « Mon frère lorsque je te disais que cette fille t'a ensorcelée avec sa beauté tu me croyais pas. Voilà que tu n'arrives même pas à la faire sortir de ta tête. » 

  

  Je regardais Gédéon parler et je ne savais même pas ce que je lui dirais parce que je me disais tout simplement qu'il est devenu fou avec son affaire. Mais comme il ne voulait pas arrêter, j'avais décidé alors d'ouvrir ma bouche, pour qu'il ne pense pas qu'il a raison. 

  

  – Gédéon, mon frère, qu'est-ce qui ne va pas avec toi? Je me demande pourquoi tu penses que c'est cette fille qui est dans ma tête là où je suis. Qu'est-ce qui te fait penser à une telle chose mon frère ? Sinon sans te mentir, j'ai même pas mes idées sur cette fille. J'ai aidé la personne et c'est tout. Je ne sais pas pourquoi tu ne veux pas comprendre ce que je te fais comprendre depuis que nous avons quitté le supermarché pour ici. 

  

  – Rick veux- tu connaître la raison ? 

  

  – Oh que Oui, j'ai hâte même. 

  

  – Bien tu peux me dire pourquoi cette étoile d'amour brille sur tes yeux ?

  

  – Quoi ? Ha ha ha !!!! Gédéon tu deviens fou, arrête avec tes blagues. Depuis quand les étoiles commencent par briller dans les yeux des humains ? 

  

  – Depuis le jour où les humains subissent le coup de foudre. Mon frère, arrête de te mentir à toi même parce que moi je connais beaucoup de choses concernant ce monde d'amour. Tu dis que tu es un poète et que tu es sous le charme des muses, mais on dirait que tu n'as pas encore découvert la porte de ce monde d'amour pour vouloir chercher enfin la clé. 

  

  – Waouh!! Je vois maintenant pourquoi on s'entend bien, parce que nous sommes tous sous le charme de l'amour. Mais dis moi tu penses que je suis tombé amoureux de cette fille que je viens tout juste de rencontrer ? 

  

  – Rick je ne pense pas que tu as été emprisonné par le cœur de cette fille. Mais tu es prisonnier de son cœur à elle. Ce qui veut dire que je ne pense que tu es tombé amoureux,mais tu es amoureux de cette fille c'est tout. Parce que penser est différent de la réalité des choses. 

  

  – Mais Gédéon…

  

  – Pas de mais, mon frère, accepte juste que tu es amoureux de cette belle demoiselle. Tu sais très bien que moi, que je suis en train de te dire la vérité, faut avouer seulement. C'est pas un crime de tomber amoureux mon frère, c'est une merveille.

  

  – Arrête de me pousser à faire un rêve qui est impossible à réaliser. C'est vrai que depuis que j'ai posé mes yeux sur cette fille, c'était tout comme si, je me suis plongé dans un autre monde, un monde dont j'ignore l'existence et je n'arrête pas de me poser des questions. Mais n'oublie pas aussi que j'ai pas un lien quelconque avec cette fille et que je n'est pas son numéro, ni sa résidence pour avoir au moins de l'espoir. Je connais juste son nom et rien de plus. 

  

  – Moi je vais rien te dire de plus, une fois que tu sais enfin ce qui te tracasse c'est déjà bon. Nous irons mettre les choses au point parce que monsieur Gabin a dit que le propriétaire viendra dans peu de temps avec sa fille. Celle à qui il veut confier tout, tu comprends j'espère ? Mais s'il te plaît, fais tout possible pour ne pas tomber amoureux à nouveau parce que toi avec ta tête, les filles ne vont pas te laisser en paix. Le pire est que tu es un romancier, élégant, avec une voix très douce, très intelligent et ambitieux. Mon frère, tu as vraiment toutes les chances à ta portée. 

  

  – Tu peux arrêter ça ? Allons-y travailler. 

  

  – Tu peux au moins me dire le nom de ta dulcinée ? 

  

  – Reste là avec ton affaire de dulcinée. 

  

  Sur ces mots, je suis sorti de la chambre et Gédéon m'avait suivi, même étant à l'extérieur, il n'arrêtait pas de me taquiner. 

  

  Nous avions commencé par travailler et il m'avait collé un peu la paix.  

  

  *** BRENDA ***

  

  Ma copine et moi sommes arrivés à l'endroit où mon père m'a demandé de venir. Je voulais prendre mon téléphone pour appeler mon père lorsque j'ai réalisé que mon téléphone sonnait. J'avais pris, c'était lui et j'ai décroché l'appel. Il m'avait demandé de garer la voiture et de venir le rejoindre dans un restaurant qui était juste à quelque part de là où je suis. On dirait qu'il m'a déjà aperçu, J'avais garé la voiture et ma copine et moi sommes sortis de la voiture pour aller le voir. 

  

  Une fois dans le restaurant j'étais surprise de voir que mon père était en compagnie de ma mère et de mes frère et sœur. Avec le sourire aux lèvres, nous sommes partis les rejoindre à la table qu'ils ont prise. Je voulais présenter Julia à ma famille en oubliant que cette dernière avait déjà fait la connaissance de mes parents. Sauf mes frère et sœur. 

  

  Mes parents ont échangé quelques salutations avec Julia et nous avons pris place. Mon père nous a demandé à ma copine et moi de faire la commande de ce que nous aimerions manger. 

  

  Sans même perdre une seule seconde après que mon père avait fait un signe de main à l'une des servante, cette dernière était venue et nous avons fait notre commande, du riz à la pomme frit et ailerons. 

  

  La serveuse était partie nous servir, je me suis mise à papoter avec Julia quand ma mère m'avait posé une question qui me semblait un peu étrange. Elle m'avait demandé si j'ai quelque chose, si quelque chose ne va pas avec moi ou si j'ai une bonne nouvelle à leur annoncer . Ce que j'avais pas compris et j'ai décidé de lui demander ce qui l'avait poussé à poser une telle question et elle avait pris la parole en s'adressant à mon père.  

  

  – Mon chéri, tu n'as rien vu de changer chez notre fille ? Faut bien la regarder. 

  

  – Maintenant que le dis, oui c'est tout comme si tu es contente et en même temps triste. Tu es un peu tendu, qu'a-t-il  ma fille ? Parce que tu n'étais pas comme ça avant de quitter la maison aujourd'hui. 

  

  – Mais je ne comprends pas, papa, maman j'ai rien du tout et je me sens super bien. 

  

  – Tu es sûre que tout va bien et qu'il n'y a pas de souci ?  

  

  – Oui papa, je vais super bien, oh je vois..

  

  – Tu vois quoi  ma fille ? 

  

  – Mon chéri je te dis que Brenda nous cache quelque chose non? Maintenant dis moi ce qui ne va pas, on t'écoute. 

  

  – Maman c'est rien de grave, bon ça pouvait être grave, mais j'ai eu de la chance. 

  

  Je me suis dit c'était peut-être, ce qui m'était arrivé au supermarché qui se lisait encore sur mon visage et c'est de ça que mes parents parlaient. Alors j'avais décidé de mettre mes parents au parfum de ça. 

  

  J'avais même pas encore fini de parler quand ma mère avait commencé par me demander s'il le voleur m'a fait quelque chose. Mais je lui ai répondu que je l'ai même pas suivi lorsqu'il a pris mon sac et que c'est un jeune homme qui m'a récupéré le sac. Sans même tarder ma mère avait commencé par me poser des questions concernant l'homme en question. 

  

  – Mais maman !!!

  

  – C'est quoi "mais maman" ? Ne me dis pas que tu ne lui ai même pas demandé son nom hein. 

  

  – Je connais au moins son nom. 

  

  – Et il s'appelle comment ? 

  

  – Rick MOUSS, si je ne me trompe pas. J'ai tout fait pour lui donner quelque chose dans le but de le remercier mais il ne m'a pas permis cela. Il a totalement refusé de prendre l'argent que je voulais lui donner. 

  

  – Oh je vois, c'est un homme qui a un bon cœur tout comme ton père, je t'ai une fois dit que c'est au supermarché marché que nous nous étions rencontrés pour la première fois ton père et moi? 

  

  – Hummm!!!

  

  – Oui oui et on pouvait dire que tu viens de vivre la même chose que moi. 

  

  – Tu veux dire quoi par là maman? 

  

  – Ce qui m'est arrivé et qui a fait que j'ai fait la connaissance de ton père, n'est pas différent du tien, seulement que moi j'ai pris l'argent que ton père m'avait donné. Car ma mère était vraiment souffrante et j'avais rien sur moi, le peu d'argent que j'avais pour pouvoir payer quelque chose, je me suis rendu compte que j'avais perdu ça une fois à la caisse. La caissière avait commencé par se moquer, sans oublier l'un des sécurités qui se trouvaient à l'intérieur du supermarché. Ton père qui suivait tout ce qui se passait, était venu à mon secours, je ne pourrai jamais oublier ce jour qui fut le début de tout changement dans ma vie. Parce que c'était pour moi la première que quelqu'un est venu à mon aide, une personne que j'ignore et qui ne me connaissait même pas, a soldé la facture de ce que j'ai payé au supermarché,sans oublier qu'il m'a encore remis deux billets de dix-milles francs lorsqu'il m'a déposé devant ma maison après avoir écouté un peu de ce que j'endure avec ma famille. Et sans te mentir, c'est comme ça que moi qui fuguait les relations amoureuses, je me suis laissé emporter par cet amour. Parce que je suis tombée follement amoureuse de cet homme qui m'a aidé et c'est ce même homme qui est ton père. 

  

  Ma mère narrait l'histoire qu'elle ne nous avait jamais narrée et mes frère et sœur et moi étions concentrés pour mieux être au parfum. Notre père ne faisait que la regarder parler jusqu'à ce que notre mère finisse de parler. Elle parlait avec amour et émotion, c'était tout simplement waouh. J'avais ouvert ma bouche pour m'exprimer, comme elle avait rendu tout le monde muet. 

  

  – Waouh!!!! Une belle histoire d'amour. 

  

  – « Non ma fille ce n'est pas une histoire de l'amour, mais c'est tout simplement de l'amour. L'amour de deux personnes qui sont destinés.» Dit mon père. 

  

  – OK je vois papa, maman j'ai vraiment adorée cette histoire. C'est super cool. 

  

  – Merci, ma fille, mais avec ce que je vois sur tes yeux et la façon dont tu as parlé de cet homme qui t'a aidé. On peut dire que tu t'es laissé emporter par la tempête de l'amour tout comme moi. 

  

  – Ma chérie toi aussi. 

  

  – Mon chéri,donc tu ne me crois pas c'est ça? Ta fille est tombée amoureuse et ça se voit sur son visage.

  

  Sur ces mots de ma mère, nous avions commencé par rigoler, la serveuse est enfin venue avec nos commandes et ma copine et moi avions commencé par nous régaler. Sans oublier que Julia n'arrêtait pas de me taquiner, car elle faisait comprendre la même chose avant que ma mère aussi ne vienne appuyer. 

  

  Mais la seule question que moi je me posais, était si je suis vraiment tombée amoureuse de ce mec comme eux tous pensent. Parce que je n'arrivais pas à comprendre ce qui m'arrivait réellement. 

  

  Nous avons passé un peu de temps dans le restaurant et après nous avons pris la route pour nous rendre là où mon père a décidé de nous amener. 

  

  *** RICK *** 

  

  Gédéon et moi, étions en train d'aider monsieur Gabin concernant la décoration de la grande salle qui est le hall de la maison quand l'un des autres employés de monsieur Gabin était venu lui dire qu'il a de la visite. 

  

  J'espère que vous allez aimer cette histoire, alors n'oubliez pas de partager !!!

  

  À suivre...

  RICHY PLUME-RAM 

  GOD’S INSPIRATION