Le soleil se levait à peine sur la ville, enveloppant les bâtiments d’une lueur orangée, mais l’air restait lourd, presque étouffant. Kael fixait l’horizon à travers la grande baie vitrée du bureau, ses mains appuyées contre le verre froid. Ses pensées tourbillonnaient comme une tempête incontrôlable. Chaque pas qu’il faisait depuis quelques jours l’éloignait davantage de ses certitudes et l’enfonçait dans un labyrinthe de doutes.
Derrière lui, Liora entra en silence, portant une tasse de café qu’elle déposa sur le bureau. Elle savait qu’il n’en boirait probablement pas, mais c’était sa façon à elle de lui rappeler qu’il n’était pas seul, même lorsqu’il s’isolait volontairement.— Tu n’as pas dormi de la nuit, constata-t-elle doucement.Kael ne répondit pas immédiatement. Ses yeux restaient accrochés au lointain, comme s’il espérait y trouver une réponse. Finalement, il lâcha d’une voix basse, presque rauque :— Chaque fois que je pense avoir reprLa nuit était tombée sur la ville, mais au cœur du manoir des D’Arcy, aucune lumière n’apportait de réconfort. L’atmosphère était tendue, presque suffocante. Kael et Liora avaient passé la journée à examiner des documents retrouvés dans une malle poussiéreuse, cachée dans l’aile nord de la demeure. Chaque page soulevait davantage de questions que de réponses, et les révélations qui s’y trouvaient semblaient prêtes à bouleverser leur monde une fois de plus.— On ne peut pas laisser ça entre ces murs, murmura Liora en fixant les feuilles jaunies. Si ces preuves tombent entre de mauvaises mains, tout s’effondre.— Je sais, répondit Kael d’une voix grave. Mais il faut d’abord comprendre jusqu’où va cette toile. Et qui, exactement, tire encore les ficelles.Liora passa une main nerveuse dans ses cheveux, ses yeux brûlant d’inquiétude. Elle avait toujours été forte, mais cette fois, elle sentait le poids du danger d’une manière différente, plus intime. Parce que ce n
La nuit enveloppait la ville d’un voile de silence troublé seulement par le vrombissement lointain des voitures. Dans le bureau de Kael, la tension était palpable. Il fixait une série de documents étalés devant lui, les sourcils froncés, ses doigts tapotant nerveusement sur la table. À ses côtés, Liora l’observait, une inquiétude sourde dans le regard.– Tu es sûr de vouloir aller jusqu’au bout ? demanda-t-elle doucement.– Je n’ai plus le choix, répondit Kael, la voix ferme. Ils ont franchi la limite, et si je n’agis pas maintenant, on perdra tout.Il parlait de ce réseau de puissants qui, dans l’ombre, manipulaient l’héritage et tentaient de les piéger à chaque pas. Liora savait que la décision de Kael n’était pas une simple impulsion, mais une stratégie froide et calculée. Pourtant, elle ne pouvait s’empêcher de craindre ce que cette confrontation allait coûter.Un bruit sourd retentit. On frappait à la porte. Kael fit signe à Liora de rester derriè
La tension qui pesait sur la villa était presque palpable. Liora, immobile devant la grande baie vitrée du salon, observait les ombres de la nuit se poser sur le jardin. Le silence l’étouffait, mais son esprit, lui, tournait à toute allure. Depuis la révélation sur le pacte secret de Kael, chaque seconde lui semblait une lutte intérieure : entre son cœur qui brûlait pour lui et sa raison qui lui soufflait de se méfier.Kael, lui, se tenait non loin derrière, les bras croisés, l’air sombre. Son regard d’acier restait fixé sur Liora, comme s’il craignait qu’elle disparaisse si ses yeux se détournaient.— Tu m’évites encore, finit-il par dire d’une voix grave. Depuis hier, tu ne m’as pas adressé un mot.Liora se retourna lentement, ses prunelles chargées de reproches.— Comment veux-tu que je fasse comme si de rien n’était, Kael ? Tu me demandes de croire en toi, mais chaque fois que je pense saisir la vérité, tu me caches autre chose. Tu crois que j
Le soleil se levait à peine sur la ville, enveloppant les bâtiments d’une lueur orangée, mais l’air restait lourd, presque étouffant. Kael fixait l’horizon à travers la grande baie vitrée du bureau, ses mains appuyées contre le verre froid. Ses pensées tourbillonnaient comme une tempête incontrôlable. Chaque pas qu’il faisait depuis quelques jours l’éloignait davantage de ses certitudes et l’enfonçait dans un labyrinthe de doutes.Derrière lui, Liora entra en silence, portant une tasse de café qu’elle déposa sur le bureau. Elle savait qu’il n’en boirait probablement pas, mais c’était sa façon à elle de lui rappeler qu’il n’était pas seul, même lorsqu’il s’isolait volontairement.— Tu n’as pas dormi de la nuit, constata-t-elle doucement.Kael ne répondit pas immédiatement. Ses yeux restaient accrochés au lointain, comme s’il espérait y trouver une réponse. Finalement, il lâcha d’une voix basse, presque rauque :— Chaque fois que je pense avoir repr
Le lendemain matin, l’atmosphère dans la villa était lourde, presque étouffante. Kael s’était réveillé tôt, encore marqué par les révélations et les tensions de la veille. Ses traits fermés, ses yeux brillants de colère contenue, laissaient deviner que ses pensées ne trouvaient aucun repos. À ses côtés, Liora observait son visage avec inquiétude, sans oser rompre le silence qui les séparait depuis des heures.— Tu n’as presque pas dormi, murmura-t-elle en posant une main sur son bras.Il la regarda, un instant, puis détourna les yeux.— Comment dormir alors que tout ce que nous pensions tenir en main s’effrite ? Ces alliances, ces promesses, ces héritages… tout est piégé.Liora inspira profondément. Elle savait que Kael se battait contre ses propres démons, mais aussi contre des ennemis qui semblaient toujours avoir une longueur d’avance. Elle caressa doucement sa joue, espérant ramollir un peu sa rigidité.— Tu n’es pas seul dans cette batail
L’aube se levait à peine sur la ville encore assoupie, mais dans la suite luxueuse où Kael et Liora se trouvaient, le sommeil avait été chassé depuis longtemps. La nuit avait été marquée par des confidences, des silences lourds de sens et des regards qui parlaient davantage que les mots. Liora, assise près de la grande baie vitrée, observait l’horizon embrumé. Son cœur battait encore vite, partagé entre l’incertitude et l’espoir.Kael, derrière elle, se leva lentement du canapé où il s’était installé. Ses pas étaient calmes, mais chacun résonnait comme une promesse de vérité. Il s’approcha, posa une main ferme mais douce sur son épaule, et souffla :– Tu ne dors jamais assez, Liora.Elle détourna légèrement la tête, croisa ses yeux d’un bleu acier. Il y avait tant de choses qu’elle voulait lui dire, tant de reproches qu’elle retenait. Mais aussi une tendresse brûlante, incontrôlable.– Comment dormir quand tout ce qui m’entoure semble prêt à explo