La nuit tombait lentement sur la ville, une obscurité lourde qui semblait refléter le poids des secrets accumulés depuis trop longtemps. Le ciel, chargé de nuages, n’offrait aucune lumière, comme si la lune elle-même refusait de se montrer.
Kael fixait l’horizon depuis le balcon de la chambre d’hôtel qu’ils occupaient provisoirement, ses mains crispées sur la rambarde métallique froide. Ses pensées tourbillonnaient dans un chaos qu’il peinait à maîtriser. Derrière lui, Liora se tenait droite, immobile, observant son dos, le silence entre eux étant plus éloquent que mille reproches.— Tu vas continuer à m’exclure ? demanda-t-elle finalement, sa voix ferme, trahissant néanmoins une pointe de blessure.Kael ne répondit pas immédiatement. Il inspira profondément, ses poumons semblant brûler de toutes les vérités qu’il n’avait pas encore avouées.— Ce n’est pas que je veux t’exclure, dit-il d’une voix basse. C’est que… si tu savais tout, tu pourrais… mLe silence pesait lourdement dans la pièce, brisé seulement par le battement irrégulier du cœur de Liora. Elle se tenait devant Kael, les yeux rivés dans ceux de l’homme qu’elle avait aimé, combattu, défié et soutenu au-delà de toutes les tempêtes. Mais ce soir, il y avait dans son regard une obscurité nouvelle, comme si les ombres de son passé étaient revenues l’engloutir.— Dis-moi que ce n’est pas vrai, murmura-t-elle, sa voix tremblante malgré la force qu’elle tentait d’afficher.Kael ferma les yeux un instant, comme si l’aveu qu’il s’apprêtait à prononcer risquait de briser le peu d’équilibre qu’il lui restait. Ses poings se crispèrent.— Je n’ai jamais voulu que tu l’apprennes ainsi. Mais oui… ils sont de retour.Liora recula d’un pas, ses doigts cherchant instinctivement le bord du bureau derrière elle pour se raccrocher à quelque chose de tangible.— Les Ravens…?Le nom résonna dans l’air comme une malédiction.K
Le silence de la pièce était lourd, presque étouffant. Liora fixait le dossier que Kael venait de déposer sur la table basse, un épais classeur noir fermé par un ruban rouge. Rien que la façon dont il avait posé ce dossier disait tout : il contenait des vérités capables de bouleverser leur avenir.— Qu’est-ce que c’est ? demanda-t-elle d’une voix basse, presque méfiante.Kael s’assit en face d’elle, ses yeux sombres brûlant d’une intensité étrange.— La suite de ce qu’on a découvert… Ce que mon père a laissé derrière lui. Et surtout, les preuves que tout ne s’arrête pas avec lui.Un frisson parcourut l’échine de Liora. Elle se souvenait encore du chaos des derniers jours, des révélations successives qui avaient fait voler en éclats leurs certitudes. À chaque fois qu’ils pensaient toucher le fond, une nouvelle strate d’ombres s’ouvrait sous leurs pas.Elle tira lentement sur le ruban rouge, ses doigts tremblants trahissant son appréhension
La nuit tombait lentement sur la ville, une obscurité lourde qui semblait refléter le poids des secrets accumulés depuis trop longtemps. Le ciel, chargé de nuages, n’offrait aucune lumière, comme si la lune elle-même refusait de se montrer.Kael fixait l’horizon depuis le balcon de la chambre d’hôtel qu’ils occupaient provisoirement, ses mains crispées sur la rambarde métallique froide. Ses pensées tourbillonnaient dans un chaos qu’il peinait à maîtriser. Derrière lui, Liora se tenait droite, immobile, observant son dos, le silence entre eux étant plus éloquent que mille reproches.— Tu vas continuer à m’exclure ? demanda-t-elle finalement, sa voix ferme, trahissant néanmoins une pointe de blessure.Kael ne répondit pas immédiatement. Il inspira profondément, ses poumons semblant brûler de toutes les vérités qu’il n’avait pas encore avouées.— Ce n’est pas que je veux t’exclure, dit-il d’une voix basse. C’est que… si tu savais tout, tu pourrais… m
La nuit s’étendait sur la ville comme un voile noir, percé par les lumières blafardes des lampadaires et des enseignes encore allumées. Dans l’appartement de Kael, l’ambiance était lourde, presque étouffante. Le silence n’était troublé que par le bruit régulier de l’horloge, et par les respirations saccadées de Liora qui, malgré ses efforts, n’arrivait pas à calmer les battements frénétiques de son cœur.Kael, lui, faisait les cent pas devant la grande baie vitrée, les poings serrés, le regard fixé sur l’obscurité. Chaque mouvement trahissait sa nervosité contenue, sa colère à peine maîtrisée, mais aussi cette peur sourde qui se glissait dans ses yeux à chaque fois qu’il posait son regard sur Liora.— Dis-moi que ce n’est pas vrai…, finit-il par lâcher d’une voix basse, presque brisée.Liora, assise sur le canapé, releva la tête vers lui. Ses yeux brillants témoignaient de l’émotion qu’elle tentait de contenir.— Kael… je n’ai jamais voulu que tu
La nuit était tombée sur la ville, mais au cœur du manoir des D’Arcy, aucune lumière n’apportait de réconfort. L’atmosphère était tendue, presque suffocante. Kael et Liora avaient passé la journée à examiner des documents retrouvés dans une malle poussiéreuse, cachée dans l’aile nord de la demeure. Chaque page soulevait davantage de questions que de réponses, et les révélations qui s’y trouvaient semblaient prêtes à bouleverser leur monde une fois de plus.— On ne peut pas laisser ça entre ces murs, murmura Liora en fixant les feuilles jaunies. Si ces preuves tombent entre de mauvaises mains, tout s’effondre.— Je sais, répondit Kael d’une voix grave. Mais il faut d’abord comprendre jusqu’où va cette toile. Et qui, exactement, tire encore les ficelles.Liora passa une main nerveuse dans ses cheveux, ses yeux brûlant d’inquiétude. Elle avait toujours été forte, mais cette fois, elle sentait le poids du danger d’une manière différente, plus intime. Parce que ce n
La nuit enveloppait la ville d’un voile de silence troublé seulement par le vrombissement lointain des voitures. Dans le bureau de Kael, la tension était palpable. Il fixait une série de documents étalés devant lui, les sourcils froncés, ses doigts tapotant nerveusement sur la table. À ses côtés, Liora l’observait, une inquiétude sourde dans le regard.– Tu es sûr de vouloir aller jusqu’au bout ? demanda-t-elle doucement.– Je n’ai plus le choix, répondit Kael, la voix ferme. Ils ont franchi la limite, et si je n’agis pas maintenant, on perdra tout.Il parlait de ce réseau de puissants qui, dans l’ombre, manipulaient l’héritage et tentaient de les piéger à chaque pas. Liora savait que la décision de Kael n’était pas une simple impulsion, mais une stratégie froide et calculée. Pourtant, elle ne pouvait s’empêcher de craindre ce que cette confrontation allait coûter.Un bruit sourd retentit. On frappait à la porte. Kael fit signe à Liora de rester derriè