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Chapitre 105 — Les portes ouvertes
Last Updated:
2025-08-13 00:26:39
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SOUVIENS-TOI DE MOI NUE Chapitre 112 — La chaleur après l’eau
ALEXANDREJe tends la main vers elle, l’aidant à se lever avec précaution. Sa peau humide glisse sous mes doigts, et je sens la chaleur du bain encore imprégnée dans son corps. Elle s’appuie légèrement sur moi, ses cheveux collant à sa nuque, et je perçois cette fragilité mêlée à une force tranquille qui m’émeut chaque fois.Je l’enveloppe aussitôt dans une grande serviette moelleuse, refermant les pans autour d’elle comme si je voulais la protéger du monde entier.— Voilà… bien au chaud, murmurai-je.Elle me lance un petit sourire en coin.— On dirait que tu me traites comme une princesse.— Pas une princesse… ma reine, répondis-je du tac au tac, et elle éclate de rire, sa tête venant se poser contre mon torse.Je dépose un baiser dans ses cheveux, respirant l’odeur douce du savon et de sa peau. On avance lentement vers la chambre, mes bras la maintenant contre moi comme si chaque pas devait être surveillé.Elle s’assoit sur le bord du lit, et je m’agenouille devant elle pour lui séc
SOUVIENS-TOI DE MOI NUE Chapitre 111 — Désir et rires
ALEXANDREJe la regarde, assise dans le bain, ses cheveux encore humides, la peau légèrement rosie par l’eau chaude. Chaque trait de son visage, chaque courbe de son corps m’attire irrésistiblement. Mon cœur s’emballe, mais je sais… je dois attendre. Sa convalescence, notre petit miracle à venir… tout me rappelle de ne pas céder à l’urgence.Et pourtant… je bande fortement, et ça ne m’échappe pas. Mes yeux descendent un instant sur ses jambes, son ventre, ses bras, sur ces formes harmonieuses qui me rendent fou.Lyra lève un sourcil, un sourire malicieux se dessinant sur ses lèvres.— Eh bien… je vois que tu apprécies le spectacle, dit-elle avec un ton qui mélange moquerie et amusement.Je sens mon visage s’empourprer.— Ce n’est pas… je veux dire… murmurai-je, incapable de trouver une excuse crédible.— Oh, arrête… Tu ne peux pas le cacher, Alexandre, ajoute-t-elle en éclatant de rire. Regarde-toi ! Même tes yeux trahissent ce que tu penses.Je me retiens de grogner, mais un rire ner
SOUVIENS-TOI DE MOI NUE Chapitre 110 — Matin suspendu
LYRALa lumière douce du matin filtre à travers les volets, dessinant des traits d’or sur le parquet. Je sens encore l’odeur d’Alexandre sur ma peau et la chaleur de son corps contre le mien. La nuit a été longue et intime, chaque instant passé avec lui m’a laissée frémissante, enveloppée dans une bulle de sécurité et de passion.— Lyra… murmure une voix chaude près de mon oreille.Je frissonne, ouvrant lentement les yeux pour croiser son regard, rempli de douceur et de malice. Il dépose un baiser léger sur mon front, puis un autre sur ma joue, chaque contact m’arrachant un sourire somnolent.— Réveille-toi doucement… murmure-t-il, glissant ses doigts sur ma joue.Je me laisse faire, mes mains effleurant son torse, comme pour m’assurer qu’il est là, réel et présent. Il dépose alors une pluie de baisers sur mon cou et mes épaules, frôlant mes lèvres avec légèreté, et je sens un frisson parcourir mon corps encore chaud de la nuit passée.— As-tu bien dormi ? demande-t-il enfin, ses yeux
SOUVIENS-TOI DE MOI NUE Chapitre 109 — Fragile intimité
LYRAJe referme la porte derrière moi, le murmure de Lucas encore présent dans mon esprit. Mais dans cette chambre, avec Alexandre, le monde extérieur semble disparaître. Chaque souffle, chaque mouvement devient une évidence, une danse silencieuse où seuls nos cœurs se parlent.Alexandre s’avance doucement, ses doigts effleurant le bord de ma chemise comme pour en deviner la texture, la chaleur.— Laisse-moi… dit-il, presque chuchotant.Je hoche la tête, laissant tomber mes bras le long du corps. Il me guide doucement, ses mains se posant sur mes épaules, traçant le contour de ma peau avec une délicatesse qui me fait frissonner.— Tu n’as pas à te presser, murmure-t-il, sa voix basse résonnant contre mes oreilles.Je sens son souffle contre ma nuque tandis qu’il m’aide à retirer ma chemise, ses mains glissant avec précaution pour ne pas effacer l’intimité du moment. Chaque bouton défait est un pas vers quelque chose de fragile et précieux.— C’est toi, Lyra… je veux que tout soit pour
SOUVIENS-TOI DE MOI NUE Chapitre 108 — Les lignes franchies
LYRAAprès cette étrange trêve, le silence dans le salon change de nature. Ce n’est plus un champ de bataille… mais un terrain miné. On marche encore prudemment, de peur de réveiller l’orage.Ma mère propose du café. Mon père se replonge dans son journal, mais je sais qu’il n’en lit pas une ligne. Lucas se cale dans le canapé, les bras croisés, son regard oscillant entre moi et Alexandre.— On peut peut-être… dîner tous ensemble demain ? lance ma mère, comme pour donner à la soirée un semblant de normalité.Alexandre acquiesce poliment.— Ce serait avec plaisir.Son ton est calme, presque doux. Mais je perçois la vigilance derrière chaque mot.Lucas ne dit rien. Il garde ce pli contrarié au coin des lèvres, celui qui me rappelle nos disputes d’enfants. Sauf que maintenant, ce n’est plus une bataille pour savoir qui choisit le film… c’est bien plus lourd.La soirée se déroule sans incident apparent, mais la tension sourde ne m’échappe pas. Chaque échange, chaque silence en dit plus lon
SOUVIENS-TOI DE MOI NUE Chapitre 107 — Le poids des mots
LYRALa soirée s’étire comme un fil trop tendu, prêt à casser au moindre geste. Les voix sont basses, les phrases polies… mais chaque regard est une gifle silencieuse.Je n’en peux plus.La tasse entre mes mains est brûlante, mais c’est une autre chaleur qui me consume : celle de cette colère muette, étouffante, qui tourne en boucle autour de moi.Lucas qui guette le moindre mouvement d’Alexandre.Mon père qui le toise par-dessus son journal.Ma mère qui force un sourire chaque fois qu’elle me regarde, comme si elle voulait me retenir ici par la douceur… ou par la peur.Et Alexandre, immobile, sûr de lui, qui se contente d’absorber la tension sans broncher.Je repose ma tasse un peu trop fort. Le bruit claque dans le silence.— Ça suffit, dis-je.Quatre paires d’yeux se tournent vers moi.— On ne va pas passer des jours à faire semblant que tout va bien alors que tout le monde ici se déteste à moitié. Si vous avez quelque chose à dire… dites-le. Maintenant.— Lyra… commence ma mère, h
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