J’étais seule en train de lire un livre quand Rama, l’aide-ménagère, fait son apparition.Rama : madame.Moi : oui ?Rama : désolée, mais est-ce que vous pourriez m’accorder quelques minutes ?Moi : oui, bien sûr, vas-y.Elle prend place tout en fuyant mon regard, puis commence à se triturer les doigts, l’air nerveuse.Rama : je suis désolée.Moi : à propos de quoi ?Rama : pour l’incident de votre belle-mère, je vais vous dire la vérité.Moi : oh ?QUELQUES JOURS APRÈSFanta a gagné la grâce de tous ceux qui se trouvent dans ma maison, ils lui vouent une confiance inébranlable. Je viens de comprendre beaucoup de choses, mais pas les moindres. Je me demande comment ils vont réagir après en sachant la vérité.J’allais sortir de la chambre quand Seydina y pénètre en me saluant. Une première depuis quelques jours. J’allais sortir pour le laisser quand il m’arrête.Seydina : assieds-toi, j’ai à te parler.Moi : d’accord.Je viens m’assoir alors que mon cœur bat cent à l’heure, il a l’air
Je tressaute tant son ton est rude.Seydina : TU VOULAIS TUER MA MÈRE ?Moi : qu’est-ce que tu dis ? Je ne comprends même pas ce qu’il s’est passé.Seydina : ARRÊTE DE MENTIR, BON SANG ! TU SAIS QU’ELLE A LA SANTÉ FRAGILE ET TOI, TU TE COMPORTES AINSI AVEC ELLE !Moi : Seydina !Seydina : JE PEUX TOLÉRER BEAUCOUP DE CHOSES SYMA, MAIS ON NE TOUCHE PAS À MA MÈRE.Moi : mais...Il sort aussi nerveux qu’un lion qui a longtemps été pris en otage dans une cage. Je ne sais pas comment les choses se sont déroulées, qui a fait qui et quoi. Tout s’est tellement passé si vite que j’ai l’impression de suivre un film.Seydina pense que j’ai voulu attenter à la vie de sa pauvre mère, je le comprends, mais je jure n’avoir rien à y voir.Quelles bonnes comédiennes, elles ne rigolent plus du tout. Elles sont prêtes à tout pour que je sorte de la vie de Seydina.*****Alima : tu vas continuer longtemps avec cette tête ?Moi : je ne comprends toujours pas ce qu’il s’est passé.Alima : elles sont en trai
Les jours passent et se succèdent. Même si je ne veux pas me voiler la face, je vois bien que la préférée de ma belle-mère reste Fanta. Je ne lui en veux pas, elle la connaît bien avant moi et c’est aussi sa nièce par alliance, donc je n’ai pas à bouder pour ça, même si ça fait un peu mal qu’elle ne me le cache pas.Aujourd'hui, c’est mon tour avec Seydina. On n’a pas encore trouvé le temps de parler depuis la dernière fois. Il faut dire que ces deux derniers jours, toute son attention est accaparée par sa mère qui demande après lui à chaque moment que l’on se retrouve par accident ensemble. Mais aujourd’hui, on pourra au moins bien parler.Depuis le retour au boulot, je suis dans la cuisine en train de m’activer derrière les fourneaux sous l’aide de ma ménagère, heureusement. Elle avait déjà le plus gros travail, reste plus qu’à préparer le tout.J’étais en train de mariner la viande quand je suis appelée par ma belle-mère. Je me nettoie les mains et la retrouve dans le salon en comp
Seydina : à cet instant, l’idéal serait qu’on ne soit que tous les deux, comme de nouveau mariés, apprendre à vivre à deux. Essayer de construire notre couple entre chamaillerie et complicité, communication et entente, mais voilà...Moi : ...Seydina : le dernier mot te revient. Reste ici, la nuit porte conseil et si demain encore tu es sûr de ta décision. Je te reconduirai personnellement chez tes parents en leur disant que la faute me revient.Je ne sens pas arriver le moment où les larmes brouillent ma vue ainsi que les sanglots.Seydina : je n’aime pas te voir dans cet état, Syma.Moi : Seydina.Il se lève, colle sa bouche sur ma joue et tourne le pas vers la porte. J’ai envie de le retenir, mais je n’en ai pas le droit. Pour une dernière tentative, je prends l’oreiller sur lequel il posait sa tête ses derniers jours avant de le renifler en sanglotant de plus belle. La lumière est éteinte et voilà la porte qui se referme derrière ses pas.Une demi-heure, la porte se rouvre et je s
*******SYMA******LE LENDEMAINJe le regarde dormir, en cette seconde nuit, après des heures passées à se câliner et à faire l’amour au bord de la piscine, jusqu’à faire une dernière fois l’amour au clair de lune avant de rentrer pour dormir. Chaque fois que nous étions physiquement proches, je me mettais à rêver.J’aurais tellement voulu que beaucoup de choses soient aussi simples, que Seydina soit uniquement à moi. Qu’il n’y ait pas une autre femme. Je sais que je suis égoïste, parce qu’elle est la première à faire sa connaissance, mais je suis vraiment jalouse. L'idée d’imaginer qu’il fait la même avec l’autre m’est insupportable.Dès demain, tout reviendra comme avant.Pour oublier tout ça, je me blottis dans ses bras tout heureux. ********Fanta : on dirait bien que quelque chose est arrivée durant mon absence.Moi : hum.Fanta : je ne sais pas, mais je sens ces choses.Moi : tu peux te décaler un peu pour que je passe ?Fanta : vous l
*******SYMA*********Mon cœur cesse de battre, retardant ma réaction à la progression de ses doigts. Quand il les écarte, je resserre instinctivement les cuisses.Seydina : tu es époustoufant, radieuse divinement magnifque.La gorge nouée, je détourne la tête, bouleversée par les mots qu’il avait murmurés. Je n’avais jamais pensé les entendre de la bouche d’un homme pour moi. Des larmes brûlantes se forment sous mes paupières closes.Seydina (embrassant ma gorge) : Écarte les jambes.L’assaut qu’il livrait à mes sens et à mon cœur me tire un long frisson.Moi : Seydina...Seydina (se plaçant au-dessus de moi) : Non appelle moi, Mon amour ou mon chéri...Moi : mon cœur.Seydina : Oui...Sa langue s’immisce entre mes lèvres et caresse si subtilement la mienne que je gémis dans sabouche.Seydina (exigeant ardemment) : laisse-moi te voir...Incapable de résister à une telle passion, j’écarte les jambes et me cambre lorsqu’il effleure le point tendre et palpitant qui réclamait ses attenti