LOGINMalgrés son ton neutre, elle sentait quand meme air menaçant qui émanait de lui, il était en colère ce qui la ravit
- Peut-être ou peut-être pas, c’est à moi d’en décider, répondit-elle, et je peux savoir que ce que vous faites là? Je croyais que vous aviez mieux à faire que de me surveiller.
- C’est toujours le cas, répondit-il, mais vu les prouesses que vous avez accompli ce soir, il était prudent de vous faire« baby-sitter », et je dois dire que je suis plutôt content que vous avez encore la tête pour ne pas aller plus loin avec ce type. - Qui vous dit que je l’ai envoyé balader. Il est peut-être juste parti à l’avance et m’attend à ce moment à mon hôtel. - J’en doute fort. Et si c’était le cas, il perdrait son temps car vous rentrez avec moi. - Pardon? Avant qu’elle finisse sa phrase, une voiture qu'elle reconnut, se gara derrière Harold et Albert en sortir. Il lui fit un signe de la tête qu’elle répondit par un signe de la main avant de rapporter son attention sur Harold qui se rapprochait un peu trop près à son gout. Elle pouvait maintenant son parfum. Il emprisonna alors son bras et la traina jusqu’à la voiture. - Mais que ce que vous faites! C’est du kidnapping ça! s’écria-t-elle en essayant de se degager de son emprise, je vous préviens je vais crier. Harry l’ignora et continua son trajet. Une fois devant la voiture, il la relâcha mais dans le seul but de la pousser à l’intérieur. Elle essaya d’ouvrir la portière de l’autre côté mais Harold qui s’était assis à coté d’elle lui attraper les bras avant de le tirer vers lui, son corps qui ne pouvait rivaliser avec tant de forces suivit le mouvement et elle se retrouva contre le torse dur d'Harold, ses yeux plongeaient dans les siens.- Mlle Berry, Voulez vous bien arretez de vous comporter comme une enfant. Vous rendez vous compte au moins à quel point la ville peut être dangereux. Il y a tellement de prédateurs et une fille comme vous et saoule en plus est une cible facile mais vous semblez vous en foutre tant que vous allez contre moi. Vous… Vous êtes tellement têtue, tellement imprudente que ça me donne envie de vous étrangler.
- Réfléchissez avant de parler, dit-il d’un air menaçant quand elle ouvrit la bouche pour parler, Je suis à bout de nerfs et c’est en grand parti à cause de vous, alors je vous conseille d’arrêter de piétiner sur le peu de patience qui me reste et de vous comporter comme une adulte raisonnable si vous ne voulez pas découvrir une partie peu charmante de ma personnalité. Sur ça, il la libera et s’éloigna d’elle. Emily, contente de pouvoir mieux respirer, s'éeloigna de lui mais n'essaya plus de s'enfuir. Autant qu'elle detestait l'admettre, il avait raison. Dans sa petite geurre contre lui qui semblait d'ailleurs ne pas l'affecter, elle s'était transformer en ado rebelle et avait ignoré sa propre securité. Ce qui n'était pas du tout digne d'elle et du nom qu'elle portait. Harold essayait juste de la proteger contre sa propre stupidité mais elle n'allait pas le remercier pour autant. Il avait une part de responsabilité dans ses états d'ame. Lui qui avait chamboulé son existence. - Vous détruisez ma vie et c’est vous qui a le droit d’être en colère, tyran, murmura-t-elle Si Harold l’entendit, il n’eut aucune réaction. Néanmoins, son expression se radoucit mais elle ne le remarqua pas, ses yeux alourdis par la fatigue et l’alcool s’étaient déjà fermés. se laissa s’enfoncer dans le siège confortable. Avant d’être complètement emportée dans les bras de Morphée, elle sentit qu’on posait sur elle une couverture et toute de suite après, son corps, qu’elle n’avait même pas remarqué qu’il frissonnait, se calma et la chaleur l'envahit. Se laissant envelopper par celle-ci et berçait par le ronronnement doux de la voiture elle sombra dans le sommeil, un sourire de satisfaction aux lèvres et oublia pendant un moment ses soucis. Le lendemain, elle fut réveillée par un horrible maux de tête insupportable. Elle n’avait pas été aussi saoule depuis l’université, elle avait oublié à quel point le réveil était toujours douleureux. Elle dut attendre pendant un long moment que sa douleur se calme et pour s'habituer à la lumière avant de se lever. Une fois la douleur diminuée, elle put alors reporter son attention sur son entourage. elle se rendit compte avec effroi qu’elle n’avait aucune idée de l’endroit où elle avait passé la nuit et elle n’avait aucune idée de comment elle avait atterri là. Ce dont elle était sur ce qu’elle n’était pas dans sa chambre d’hôtel et que la chemise qu’elle portait à cet instant n’était en aucun cas la sienne. Freinant une crise panique qu’elle sentait venir, elle se concentra pour pouvoir reconstituer sa mémoire fragmentée ce qui n'était pas chose facile avec sa migraine. Elle essayait depuis un moment, en vain, quand la porte de la chambre s’ouvrit lui arrachant un sursaut. Harold pénétra peu à près dans la pièce un bol dans la main et elle put enfin lacher un soupir de soulagement meme si venait s'ajouter d'autres points d'interrogations. - Je vois que vous êtes réveillée, dit-il en avançant vers elle. Une fois à sa hauteur, il lui tendit le bol qui contenait une soupe, Buvez ça et vous vous sentirez mieux Elle le regarda d’abord d’un air suspicieux mais finit par l’accepter, voulant à tout prix se débarrasser de son maux de tête pour mieux reflichir. Alors qu’elle le prenait, elle s’aperçut d’une ecchymose sur son cou qui ressemblait à une morsure. Tout à coup, elle eut alors un flash. une image d’elle entrer de le mordre exactement au meme endroit. Elle crut à une hallucination mais c'était trop vivide. C'était bien elle la cause de sa blessure."Bon sang que ce que j’ai foutu"
Lorsqu’il poussa les portes vitrées du hall de l’entreprise Brighman & Co, Harold sentit le changement dans l’atmosphère. Malgré le silence habituellement qui régnait à chaque fois qu’il entrait dans le bâtiment, les employés d’habitude professionnels démontraient une certaine nervosité et il pouvait entendre des chuchotements. Aucun doute, les rumeurs concernant son soi-disant mariage s’étaient propagé comme la peste. Il ajusta sa montre prenant soin de bien montrer sa bague étincelante qui provoqua encore plus de puis il monta dans son ascenseur pour la réunion avec les associés. Une fois dans la salle de réunion, ce fut le même scenario, à croire que ces vieux chnoques étaient aussi fan de ses magazines à rumeur. En remarquant sa bague, ils s’empressèrent de le féliciter. Certains voulurent entrer plus en détails, mais il les fit terre par un regardUne heure plus tard, la réunion prit fin et il put enfin retrouver la tranquillité de son bureau, mais à peine était-il assis dans l
- Espèce de …, alors la raison pour laquelle tu étais si boudeur c’était parce que tu croyais que j’allais coucher avec James Carling- Eh bien tu lui as donné ton adresse, toute personne avec un sens de déduction penserait la même chose, répliqua Harold, - Alors pourquoi étais tu en colère, rétorqua Emily tout en réfléchissant à la question, tu n’étais quand même pas…- Je t’arrête tout de suite, rétorqua Harold, ce n’avait rien avoir avec de jalousie, mais plus le fait que vous fassiez ça dans mon propre hôtel. C’est comme me tromper dans ma propre maison - Donc c’était seulement une histoire d’égo, conclut Emily vexée, mais c’est bon à savoir que j’ai carte blanche pour m’envoyer en l’air avec qui je veux pendant les 3 ans à venir.Harold ouvrit la bouche pour y ajouter quelque chose mais se tut au finalement et lui rendit son roman. Il la regarda caresser la caresse comme un trésor retrouvé. Il roula es yeux puis se remit à son travail tandis qu’Emily se nicha dans le canapé et
Harold haussa les épaules et continua son chemin. Leur guide s’arrêta devant une porte, celle-ci s’ouvrait sur une loge spacieuse avec baie vitrée qui donnait une vue parfaite sur la salle, plus haut et plus isolée, avec fauteuil et canapé en velours, le champagne était déjà servi. Harold prit place dans un des fauteuils alors qu’elle s’avançait vers la baie vitrée. Elle avait une vue impeccable non seulement sur la salle mais aussi sur l’écran tout en étant loin d’éléments perturbateurs.La salle était complètement pleine à présent, elle partit s’asseoir à son tour pour ne rater aucun moment du chef d’œuvre qui allait suivre. Après un petit discours du producteur, la lumière baissa et quelques minutes plus tard, la projection commença. La peur de tout lecteur est de voir son livre préféré être massacré en une adaptation bidon et c’était aussi son cas, mais le film surpassait de loin ses espérances. Elle avait l’impression que les personnages du roman avaient pris vies devant et qu’
De retour à l’hôtel, elle échangea ses habits pour des plus confortables puis rejoint son lit. Après s’être servi un verre de vin, elle retira sa bague pour mieux l’observer. Vu de loin, il était difficile de distinguer son anneau, celui-ci disparaissait sur un pavage intégral de diamant, si parfait qu’on ne distinguait plus le métal de la lumière. Au centre, un diamant rond parfaitement taillé se dresser avec une brillance nette et assuré, ses facettes était tellement bien taillé qu’elle y voyait presque son reflet, elle n’avait jamais vu une telle pureté. Autour de lui, deux halos concentriques de pierres scintillantes formaient une auréole luxueuse. Lorsqu’elle tourna la bague vers la lumière, elle se fractura en éclats cristallins au contact des diamants. La bague ne brillait pas : elle buvait, elle essayait à tout prix de dominer. Un sourire sarcastique s’afficha alors sur ses lèvres en se laissant glisser dans les draps, la bague était le reflet exact de la personne qui la lui a
Quand elle entendit les coups sur la porte, Emily se raidit, elle n’était pas prête à l’affronter et ce n’était pas parce qu’elle était en colère contre lui, mais parce qu’elle était honteux et regrettait ce qu’elle lui avait dit alors qu’il venait de l’aider. Après une sortie peu élégante, elle s’était réfugiée dans sa chambre et une fois calmée, elle avait commençait à réfléchir, et peu importe sur quel angle elle essayait de prendre la situation, c’était elle la fautive, non pas Harold, il ne faisait que l’aider. Et comme récompense, elle l’avait insultée. Ce n’était pas de sa manière que sa mère l’avait élevée, elle faisait honte à sa famille et à elle-même. Elle savait qu’elle devait s’excuser, mais la personne concerné était Harold Brighman, elle ne pouvait juste s’y résoudre. Mais le renvoyer n’était surement pas la solution, alors, à contrecœur, elle le laissa entrer. Son mental était maintenant assez solide pour supporter l’image de lui à moitié nu. Pourtant, à sa grande sur
Elle pivota si brusquement pour échapper à cet image qu’elle en oubliant la porte derrière elle. Elle se la prit en pleine tronche, laissant échapper un second cri accompagné d’un juron encore moins élégant que ce dernier. En conséquence, elle se retrouva avec un front douloureux, un nez probablement cassé et pour finir, elle s’était couverte de honte. - Ça va? Demanda Harold qui s’était rapproché- À votre avis? je viens de me prendre une porte, Répliqua-t-elle en se retournant vers lui en se massant le front encore douleureux Elle ne se rendit compte de sa proximité qu’au moment où elle se retrouva nez à nez avec son torse nu et encore humide. Par réflexe, elle recula pour éviter un contact embarrassant et, ironie du sort, elle faillit se prendre la même porte une seconde fois, mais cette fois de derrière. Harold l’attrapa par la taille et la ramena vers lui juste avant l’impact qui n’aurait surement pas épargné son pauvre crane. Au final, elle atterrit, le nez en premier, dan







