MasukTout à coup, elle eut alors un flash. une image d’elle entrer de le mordre suivie d’une autre d’elle était en train de vomir la première fois sur les chaussures d’Harold et une autre couchée dans la salle de bain avec Harold qui essayait de la relever puis une autre et ainsi de suite, les évènements de la veille lui revenaient un par un et ils étaient aussi embarrassant les uns que les autres surtout ceux d’après son réveil. Elle n’avait jamais autant eut la honte de toute sa vie. Elle avait envie de disparaitre complétement de la surface de la terre à cet instant.
- Je vous l’ai donné pour que vous le buviez non pas que vous le fixiez, dit Harold la tirant de ses pensées Elle s’empressa de porter le bol à sa bouche dont le contenu fut plus amer qu’elle ne s’y attendait. Elle s’efforça quand même de tout boire sous le regard d’Harold. Une fois le bol vide, elle lui remit le bol tout en évitant soigneusement son regard. Un silence pesant s’installa alors entre eux. Elle s’attendait à ce qu’il évoque son comportement de la veille mais il se contenta de la fixer. Ne supportant plus la tension, elle ouvrit la bouche pour briser ce silence mais Harold se retourna, déposa le bol sur la table de chevet puis s’avança vers une porte qu’elle n’avait pas remarquée jusque-là derrière laquelle il disparut. Il réapparut quelques instants après, ses mains chargé de vêtements qu’il jeta sur le lit. - Habillez-vous et rejoignez-moi dans mon bureau, lui dit-il Sur ça, il récupéra son bol et s’en alla la laissant perplexe mais soulagée de pouvoir éviter pendant encore quelque minute la confrontation. Derrière la porte, Harold, lui aussi reprenait son souffle. L’image d’Emily, assise sur son lit en train de boire à petite gorgée dans sa chemise était encore vivide dans son esprit. Il devait vraiment être au plus bas ou il devenait fou pour avoir trouvé Emily Berry séduisante et d’avoir laissé vagabonder son imagination, même si c’était pour seulement pour quelques instants, surtout après ce dont il avait été témoin la veille et dans les deux cas ce n’était pas une bonne chose. Il fallait qu’il se reprenne et il n’y avait qu’une chose qui pouvait l’y aider. Il courut de ce pas dans son bureau pour finaliser quelques dossiers en attendant Emily. Cette technique marcha très bien, un peu trop bien d’ailleurs. Il finit par se perdre complètement dans son travail et ne vit pas le temps passé. Ce n’est qu’après qu’il ait finit tout le travail qui était en attente donc une heure après, qu’il se souvint d’Emily et du fait qu’elle n’était pas toujours pas là.Il se rendit alors dans la chambre qu’elle occupait prêt à la sermonner mais il fut intercepter en chemin par une odeur qui venait d’en bas. Il abandonna son trajet initial et suivit l’odeur sûre qu’elle conduisait vers Emily. Il n’y avait personne d’autre qu’elle dans la maison et il avait raison. Il la retrouva dans la cuisine occupait à cuisiner il ne savait pas quoi, toutefois, ça sentait très bon et ça lui rappela qu’il n’avait rien avalé depuis son retour. Il se rendit compte tandis qu’il se rapprocher qu’elle portait ses vêtements, un pull et un short. Ils faisaient deux fois sa taille alors elle avait besoin de réajuster les manches du pull ainsi que le pantalon pour qu’ils ne glissent pas. Cette image lui arracha un sourire. Emily la séduisante venait de s’effacer pour de bon de son esprit. Il prit place sur une chaise derrière la partie de la table de travail qui était propre et attendit qu’elle le remarque. Cela ne prit pas longtemps.
- Doux Jésus! S’écria-t-elle en le voyantLorsqu’il poussa les portes vitrées du hall de l’entreprise Brighman & Co, Harold sentit le changement dans l’atmosphère. Malgré le silence habituellement qui régnait à chaque fois qu’il entrait dans le bâtiment, les employés d’habitude professionnels démontraient une certaine nervosité et il pouvait entendre des chuchotements. Aucun doute, les rumeurs concernant son soi-disant mariage s’étaient propagé comme la peste. Il ajusta sa montre prenant soin de bien montrer sa bague étincelante qui provoqua encore plus de puis il monta dans son ascenseur pour la réunion avec les associés. Une fois dans la salle de réunion, ce fut le même scenario, à croire que ces vieux chnoques étaient aussi fan de ses magazines à rumeur. En remarquant sa bague, ils s’empressèrent de le féliciter. Certains voulurent entrer plus en détails, mais il les fit terre par un regardUne heure plus tard, la réunion prit fin et il put enfin retrouver la tranquillité de son bureau, mais à peine était-il assis dans l
- Espèce de …, alors la raison pour laquelle tu étais si boudeur c’était parce que tu croyais que j’allais coucher avec James Carling- Eh bien tu lui as donné ton adresse, toute personne avec un sens de déduction penserait la même chose, répliqua Harold, - Alors pourquoi étais tu en colère, rétorqua Emily tout en réfléchissant à la question, tu n’étais quand même pas…- Je t’arrête tout de suite, rétorqua Harold, ce n’avait rien avoir avec de jalousie, mais plus le fait que vous fassiez ça dans mon propre hôtel. C’est comme me tromper dans ma propre maison - Donc c’était seulement une histoire d’égo, conclut Emily vexée, mais c’est bon à savoir que j’ai carte blanche pour m’envoyer en l’air avec qui je veux pendant les 3 ans à venir.Harold ouvrit la bouche pour y ajouter quelque chose mais se tut au finalement et lui rendit son roman. Il la regarda caresser la caresse comme un trésor retrouvé. Il roula es yeux puis se remit à son travail tandis qu’Emily se nicha dans le canapé et
Harold haussa les épaules et continua son chemin. Leur guide s’arrêta devant une porte, celle-ci s’ouvrait sur une loge spacieuse avec baie vitrée qui donnait une vue parfaite sur la salle, plus haut et plus isolée, avec fauteuil et canapé en velours, le champagne était déjà servi. Harold prit place dans un des fauteuils alors qu’elle s’avançait vers la baie vitrée. Elle avait une vue impeccable non seulement sur la salle mais aussi sur l’écran tout en étant loin d’éléments perturbateurs.La salle était complètement pleine à présent, elle partit s’asseoir à son tour pour ne rater aucun moment du chef d’œuvre qui allait suivre. Après un petit discours du producteur, la lumière baissa et quelques minutes plus tard, la projection commença. La peur de tout lecteur est de voir son livre préféré être massacré en une adaptation bidon et c’était aussi son cas, mais le film surpassait de loin ses espérances. Elle avait l’impression que les personnages du roman avaient pris vies devant et qu’
De retour à l’hôtel, elle échangea ses habits pour des plus confortables puis rejoint son lit. Après s’être servi un verre de vin, elle retira sa bague pour mieux l’observer. Vu de loin, il était difficile de distinguer son anneau, celui-ci disparaissait sur un pavage intégral de diamant, si parfait qu’on ne distinguait plus le métal de la lumière. Au centre, un diamant rond parfaitement taillé se dresser avec une brillance nette et assuré, ses facettes était tellement bien taillé qu’elle y voyait presque son reflet, elle n’avait jamais vu une telle pureté. Autour de lui, deux halos concentriques de pierres scintillantes formaient une auréole luxueuse. Lorsqu’elle tourna la bague vers la lumière, elle se fractura en éclats cristallins au contact des diamants. La bague ne brillait pas : elle buvait, elle essayait à tout prix de dominer. Un sourire sarcastique s’afficha alors sur ses lèvres en se laissant glisser dans les draps, la bague était le reflet exact de la personne qui la lui a
Quand elle entendit les coups sur la porte, Emily se raidit, elle n’était pas prête à l’affronter et ce n’était pas parce qu’elle était en colère contre lui, mais parce qu’elle était honteux et regrettait ce qu’elle lui avait dit alors qu’il venait de l’aider. Après une sortie peu élégante, elle s’était réfugiée dans sa chambre et une fois calmée, elle avait commençait à réfléchir, et peu importe sur quel angle elle essayait de prendre la situation, c’était elle la fautive, non pas Harold, il ne faisait que l’aider. Et comme récompense, elle l’avait insultée. Ce n’était pas de sa manière que sa mère l’avait élevée, elle faisait honte à sa famille et à elle-même. Elle savait qu’elle devait s’excuser, mais la personne concerné était Harold Brighman, elle ne pouvait juste s’y résoudre. Mais le renvoyer n’était surement pas la solution, alors, à contrecœur, elle le laissa entrer. Son mental était maintenant assez solide pour supporter l’image de lui à moitié nu. Pourtant, à sa grande sur
Elle pivota si brusquement pour échapper à cet image qu’elle en oubliant la porte derrière elle. Elle se la prit en pleine tronche, laissant échapper un second cri accompagné d’un juron encore moins élégant que ce dernier. En conséquence, elle se retrouva avec un front douloureux, un nez probablement cassé et pour finir, elle s’était couverte de honte. - Ça va? Demanda Harold qui s’était rapproché- À votre avis? je viens de me prendre une porte, Répliqua-t-elle en se retournant vers lui en se massant le front encore douleureux Elle ne se rendit compte de sa proximité qu’au moment où elle se retrouva nez à nez avec son torse nu et encore humide. Par réflexe, elle recula pour éviter un contact embarrassant et, ironie du sort, elle faillit se prendre la même porte une seconde fois, mais cette fois de derrière. Harold l’attrapa par la taille et la ramena vers lui juste avant l’impact qui n’aurait surement pas épargné son pauvre crane. Au final, elle atterrit, le nez en premier, dan







