Beranda / Romance / Serments sous conditions / Chapitre 3: Harold Brighman

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Chapitre 3: Harold Brighman

Penulis: Love.K
last update Terakhir Diperbarui: 2025-03-17 05:23:17

Harold regarda la jeune femme qui se tenait devant sa sœur comme une chatte se tenait quand elle était confrontée à un danger avec un mélange d’émotions. Surprise, colère, agacement, amusement et méfiance. Il était sûr qu’au moindre mouvement de sa part, il allait se retrouver avec ses ongles bien manucurés dans son visage ou peut être un autre coup de pieds dans ses joyaux. Le souvenir de cette journée ainsi que la douleur qu’il avait ressenti été encore très vivide dans son esprit ainsi bien sûrdu visage de celle qui lui avait infligée tel calvaire et c’était bien le visage de la femme devant lui. Aussi agressive qu’elle l’avait été ce jour-là. C’était peut-être dans sa nature. Que faisait-elle là, comment connaissait-elle sa sœur et surtout qui était ce? Sa mère avait pris soin de lui présenter toutes les filles célibataires conviées à la soirée et il était quasiment sur qu’elle ne faisait pas parti du lot. À moins qu’elle ne soit déjà mariée. Il plaignait vraiment l’homme qui se trouvait enchainer à vie à une folle pareille.

- Mr, je vous ai posé une question, qui êtes vous? Demanda-t-elle de nouveau visiblement offensé par son manque d’attention. À son regard, il voyait qu’il venait de descendre encore plus bas dans son estime.

Il remarqua quand même qu’elle ne l’avait pas reconnu. Elle ne se souvenait plus de lui et cela l’agaça énormément. Elle avait du culot! On ne frappait pas un homme pour l’oublier aussitôt et surtout si cet homme était Harold Brighman.

- Ce serait plutôt à moi de vous poser cette question mais je n’ai pas le temps à ce jeu-là. Rendez-moi ma sœur. Cette petite peste devrait être au lit à cette heure.

- Est-ce que c’est vrai que c’est ton frère? Demanda-t-elle à Sarah sur un ton adoucie.

Au regard que sa sœur lui lançait sut ce qu’elle allait répondre avant même qu’elle n’ouvre sa bouche.

- Je n’ai jamais vu cet homme de ma vie, répondit-elle

- Princesse arrêtes de plaisanter et viens par-là, dit-il agacé

- Ne vous approchez pas sinon vous allez le regretter, dit-elle d’un ton qu’elle voulait menaçant, si il n’avait pas subi sa colère une fois, elle l’aurait sans doute sous-estime et trouvait son geste plus mignon que menaçant.

Ces mots sonnèrent comme un défi dans les oreilles d’Harold, il remit à sa place la carte de visite qu’il était sur le point de lui montrer. S’il avait décida quelques instants avant de mettre fin à cette échange, remettre sa sœur dans son lit où elle aurait du être à cette heure-là et pouvoir enfin se réfugier dans son bureau et s’attaquer enfin à la montagne de paperasse qui n’attendait que lui, ce n’était maintenant plus qu’un souvenir lointain. Une seule idée l’obsédait à cet instant, montrer à cette petite peste qu’elle n’était pas aussi forte et imposante comme elle semblait le croire et lui montrait qu’il pouvait faire tout ce qu’il voulait et qu’elle ne pouvait rien y faire. On n’imposait pas de limiter à Harold Brighman, c’était tout le contraire. Alors, une lueur de défi dans les yeux, il s’avança vers elle sous son regard horrifié.

- Je suis impatient de voir ce que tu vas faire ma jolie, dit-il à quelques mètre d’elle.

Emily n’avait jamais été doué pour déceler les émotions des gens mais à ce moment, elle savait que cet homme était déterminé à lui faire ravaler ces paroles tellement c’était visible dans ces yeux qui contrairement à ce qu’elle avait pensé quand il était à une distance, ceux-ci n’était pas bleu azur, c’était plutôt le bleu d’un ciel dans une nuit qui annonçait l’orage. À moins que ce ne soit pas la colère qui faisait ça. Elle fut ramenée de ses songes en remarquant qu’il s’était rapproché. Si elle avait trouvé sa position d’avant inappropriée, maintenant ça devenait carrément indécent. Leurs corps se touchaient presque. Il était tellement proche qu’elle pouvait sentir son souffle qui lui caressaient discrètementle visage, elle pouvait entendre les battements de son cœur qui irait probablement au même rythme que le sien si elle n’était pas aussi affolée et elle sentait son parfum viril certes enivrant mais qui lui donnait une forte envie d’éternuer tellement il était fort. Oui, cette distance était plus qu’indécent, il fallait le repousser. Cette idée se fut plus pressante quand elle vit que son visage se rapprocher dangereusement. Elle en sentit une folle rage. Ce Goujat pervers allait se permettre des faveurs et devant une petite fille en plus, il se gourait. Elle le repoussa de toutes ses forces et essaya de lui assener une gifle mais le connard devait bien connaitre ses pensées Car il attrapa sa main en plein vol et l’attira vers elle un sourire narquois sur les lèvres. Elle essaya alors le coup classique de coup de pieds dans les burnes mais là encore il réussi à la contrecarrer en piégeant sa cuisse entre les siens, l’immobilisant pour de bon.

- Vous ne croyiez tout de même pas que j’allais me faire avoir deux fois, dit-il avec un sourire, Voyez vous

Emily fut confuse par le "encore" mais n’y prêta pas trop d’attention, elle avait plus urgent à faire comme se libérer de L’emprise de cet homme. Elle essaya de crier pour appeler à l’aide comme elle aurait dû le faire depuis le début mais sa bouche se retrouva emprisonner par la main de l’inconnu insolent

- Je vous interdis de faire un scandale, chuchota-t-il dans son oreille, sinon ma mère me tuerait. Si vous me promettez de ne pas crier, je vais vous relâcher.

Elle lui lança un regard noir mais acquiesça quand même mais quand elle sentit sa main s’adoucir et quittait lentement ses lèvres, elle ouvrit la bouche et la mordit. Visiblement déstabiliser, il marmonna un juron puis recula tandis que chez Sarah partait dans un fou rire, et même elle, souriait. Elle savait que ce qu’elle venait de faire été honteux et comme sa mère le répétait toujours à son frère après une bagarre, ce n’était pas un comportement digne d’un enfant bien élevé, elle ne devait pas en être fier mais voilé, elle ne regrettait en aucun cas son geste et en était très fier. Lesremords viendraient plus tard pour l’instant, il savourait ce moment de victoire. Ce n’était visiblement pas le cas de la victime car maintenant qu’il s’était remis de sa surprise, il s’approchait dangereusement avec le regard d’un prédateur enragé qui allait durement sermonner … et peut-être même la punir. Cette fois-ci ce fut elle qui recula. Dans sa colère, L’adrénaline lui avait empêché de voir à quel point il était très imposant. S’il voulait, il ne ferait qu’une bouchée d’elle. Il fallait s’enfuir et vite. Elle serra la main de Sarah et regarda son issu de secours, prête à courir, même si, elle n’allait pas se voiler la face, elles n’avaient aucune chance de le semer avec ses grandes jambes élancés.

Pour son plus grand soulagement, elle vit Gilbert sortir sur la terrasse avec un autre mais les deux hommes les avaient déjà vu et se dirigeaient vers eux d’un pas pressé.

- Mlle, je suis content de vous retrouver enfin, je vous cherche depuis des heures, dit Gilbert, j’ai eu peur que vous vous soyez une fois de plus assoupie

- Comme tu le vois, je vais bien, dit- elle en s’enfonçant dans son manteau et en profitant pour cacher son soulagement puis il s’adressa à l’autre homme, Mr Ferrings ravie de vous revoir.

- Moi de même, dit-il en affichant son sourire charmeur qui l’a fit rougir.

Celui-ci s’inclina et lui fit la bise digne de la reine d’Angleterre puis il plongea son regard dans le sien et lui adressa un de ses sourires que lui seule en connaissait le secret et elle se surprit à rougir comme au jour de leur première rencontre. Cet homme devait avoir été un tombeur dans sa jeunesse et l’était toujours d’ailleurs. Les quelques cheveux gris qui ornait sa chevelure implacablement plaqué sur sa tête ne faisait qu’accentuer son charme.

- Arrêtes ton cirque, dit l’homme lui tirant en même temps de sa transe.

Il avait l’air agacé et ennuyé, il ne devait pas surement pas apprécier de voir un homme plus gentleman qu’il ne serait jamais. Mr Ferrings, sans dépêtrer de son sourire porta son regard sur lui.

- Brighman vous êtes aussi là. Je vois que vous avez fait la connaissance de Mlle Berry, notre future collaboratrice, ajouta-t-il envoyant son air interrogateur, c’est ce soir que vous deviez finaliser le contrat

Si Emily avait toujours trouvé stupide et pas réaliste des femmes à la télé qui s’évanouissaient au simple choc, elle n’en était plus sûr quand elle entendit Ferrings prononçait le nom de Monsieur le connard, sa tête devint littéralement lourde pour ses petites épaules et sa vue se brouilla et quand elle vit le sourire qu’afficha le PDG de Bridgman et Co quand il apprit que la femme même qui venait d’essayer de l’agresser était celle même qui venait lui pomper son fric, ses jambes devint frêles. En pensant à comment elle allait annoncer son échec à sa famille à cause de son foutu caractère, elle eut l’impression qu’elle étouffait. Il lui fallait de l’espace et de l’air ou sinon, elle allait tourner se l’œil, ce qui serait une humiliation de plus à ajouter à sa liste. Heureusement pour elle, Un autre monsieur vint d’un pas pressé récupérer les deux Brighman car oui, la petite était aussi Brighman et donc elle était vraiment sa petite sœur. Celle-ci lui lança un regard désolé alors qu’elle partait alors que monsieur le co… enfin monsieur Brighman ne s’intéressait plus à son cas. Elle était devenu une proie facile qu’il allait bientôt déchiqueter.

Après leur départ, elle ne se rappela plus vraiment de la suite des évènements à part d’un oncle Gilbert qui lui tendait un verre de vin un regard inquiet, elle ne savait pas si elle avait demandé ou si c’était de son propre chef, surement pas, son oncle aussi protecteur que son père savait aussi bien que ce dernier que l’alcool n’avait pas un bon effet sur elle. Elle se trouvait maintenant dans un bureau à attendre sa mise à mort, la bonne chose dans cette attente interminable, elle avait eu le temps de reprendre ses esprits et à réfléchir. Elle allait mourir la tête haute.

La porte s’ouvrit enfin après une demi-heure. L’homme qui pénétra dans la pièce était toujours le même mais paraissait plus imposant et plus intimidant. Il se dirigea dans son siège tout aussi imposant qu’il remplit en entier. Il ressemblait à un roi dans son trône, prêt à rendre sin verdict. Le regard qu’il posa sur elle était le fameux regard du requin de la city. Inconsciemment, elle recula dans son siège mais elle résista tant bien que mal à baisser les yeux.

- Il se fait tard et j’ai encore beaucoup de chose à faire alors je vais aller droit au but Mlle Berry, dit-il, Épousez-moi.

Emily qui s’était imaginé de millions de manières comment cela allait se passer fut prise de cours. Elle essaya de voir quelque chose sur son visage lui disant qu’il plaisantait, histoire de détendre l’atmosphère avant de l’envoyer baladé avec un rire mesquin mais elle ne trouva rien. L’homme devant elle était aussi sérieux que pouvait être un juge au tribunal.

- Êtes vous sérieux monsieur? Demanda-t-elle quand même pour être sûr, ou Alors êtes-vous tomber sur la tête après notre séparation? Ou quelque chose du genre.

- Pour votre information, Je ne plaisante jamais, répondit-il, et non, ma tête va très bien.

- Ah donc c’est dans votre nature d’être fou, se murmura-t-elle avant d’ajouter à haute voix, C’est bon à savoir, mais je crains que je dois refuser cette proposition, on se connait à peine et vous n’êtes pas vraiment mon genre et …

- Vous n’êtes pas non plus le mien Mlle Berry, je ne suis pas fan des chats sauvages voyez-vous, dit-il avec ironie, je crains que je me suis mal exprimé. Ce n’était une proposition. Vous allez m’épouser Mlle, je ne crois pas que vous ayez le choix.

- Ah là je vous reconnais, dit-elle

- J’ai lu votre dossier et votre vignoble est bien ce qu’il nous faut dans nos hôtels et votre proposition est aussi allechante. Ce serait déraisonnable de ne pas accepter. Mais, J’ai fait une petite enquête et l’état de vos finances est loin d’être … rassurant. Il faut dire que votre père passe plus de temps à être un homme passionné qu’à être un homme d’affaire. Cela ne donne jamais de bon résultats.

- Je ne vois pas où vous voulez en venir

- Cela veut dire que sans L’argent que va apporter ce contrat. Le vignoble qui croule déjà sur les dettes va se voir fermer et cela va non seulement affecter l’entreprise mais aussi votre famille. Votre père a pris de gros risque ces derniers temps.

- Et en quoi cela a de l’importance pour vous?

- Aucun mais pour vous si. Cela constitue Un moyen de pression efficace. N’est-ce pas? L’avenir de votre famille est ainsi dire entrain mes mains et ce serait stupide de ne pas en profiter n’est-ce pas? Voyez-vous j’ai besoin d’une femme et le plus vite possible serait le mieux pour que ma mère me laisse tranquille et malgré le fait que Vous ne soyez pas vraiment le meilleur choix possible, je n’ai ni le temps ni l’énergie de chercher mieux alors je vais devoir me contenter de vous. Bien évidemment, cela sera un mariage blanc mais de l’extérieur ce sera ce qu’il y a de plus vrai. Après trois ou quatre ans vous pourrait refaire votre vie, riche et l’avenir de vignoble assuré. J’ai conscience que c’est une proposition soudaine alors je vous laisse cinq jours pour y réfléchir. Maintenant si vous voulez bien m’excuser, il est temps pour moi de retourner dans cet enfer qui est derrière cette porte. À Dans cinq jours Mlle.

Sur ce, il s’en alla aussi calmement qu’il était venu comme si il ne venait pas de bousculer à jamais la vie de quelqu’un. Alors qu’il sortait, Emily en venait à une conclusion, elle n’avait jamais détesté quelqu’un comme elle détestait Harold Brighman et elle le détestait encore plus pour ça.

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