Harold regarda la jeune femme qui se tenait devant sa sœur comme un … se tenait quand elle était confrontée à un danger avec un mélange d’émotions. Surprise, colère, agacement, amusement et méfiance. Il était sûr qu’au moindre mouvement de sa part, il allait se retrouver avec ses ongles bien manucurés dans son visage ou peut être un autre coup de pieds dans ses joyaux. Le souvenir de cette journée ainsi que la douleur qu’il avait ressenti été encore très vivide dans son esprit ainsi bien sûrdu visage de celle qui lui avait infligée tel calvaire et c’était bien le visage de la femme devant lui. Aussi agressive qu’elle l’avait été ce jour-là. C’était peut-être dans sa nature. Que faisait-elle là et surtout comment connaissait-elle sa sœur et surtout qui était ce. Sa mère avait pris soin de lui présenter toutes les filles célibataires conviées à la soirée et il était quasiment sur qu’elle ne faisait pas parti du lot. À moins qu’elle ne soit déjà mariée. Il plaignait vraiment l’homme qui se trouvait enchainé à vie à une folle pareille.
Il remarqua quand même qu’elle ne l’avait pas reconnu. Elle ne se souvenait plus de lui et cela l’agaça énormément. Elle avait du culot. On ne frappait pas un homme pour l’oublier aussitôt et surtout si cet homme était Harold Brighman.
Au regard que sa sœur lui lançait sut ce qu’elle allait répondre avant même qu’elle n’ouvre sa bouche.
Ces mots sonnèrent comme un défi dans les oreilles d’Harold, il remit à sa place la carte de visite qu’il était sur le point de lui montrer. S’il avait décida quelques instants avant de mettre fin à cette échange, remettre sa sœur dans son lit ou elle aurait du êtreà cette heure-ci et pouvoir enfin se réfugier dans son bureau et s’attaquer enfin de la montagne de paperasse qui n’attendait que lui, ce n’était maintenant plus qu’un souvenir lointain. Une seule idée l’obsédait à cet instant, montrer à cette petite peste qu’elle n’était pas aussi forte et imposante comme elle semblait le croire et lui montrait qu’il pouvait faire tout ce qu’il voulait et qu’elle ne pouvait rien y faire. On n’imposait pas de limiter à Harold Brighman, c’était tout le contraire. Alors, une lueur de défi dans les yeux, il s’avança vers elle sous son regard horrifié.
Emily n’avait jamais été doué pour déceler les émotions des gens mais à ce moment, elle savait que cet homme était déterminé à lui faire ravaler ces paroles tellement c’était visible dans ces yeux qui contrairement à ce qu’elle avait pensé quand il était à une distance, ceux-ci n’était pas bleu azur, c’était plutôt le bleu d’un ciel dans une nuit qui annonçait l’orage. À moins que ce ne soit pas la colère qui faisait ça. Elle fut ramenée de ses songes en remarquant qu’il s’était rapproché. Si elle avait trouvé sa position d’avant … maintenant a devenait carrément indécent. Leurs corps se touchaient presque. Il était tellement proche qu’elle pouvait sentir son souffle qui lui caressaient discrètementle visage, elle pouvait entendre les battements de son cœur qui irait probablement au même rythme que le sien si elle n’était pas aussi affolé et elle sentait son parfum viril certes enivrant mais qui lui donnait une forte envie d’éternuer tellement il était fort. Oui, cette distance était plus qu’indécent, il fallait le repousser. Cette idée se fut plus pressante quand elle vit que son visage se rapprocher dangereusement. Elle en sentit une folle rage. Ce Goujat pervers allait se permettre des faveurs et devant une petite fille en plus, il se gourait. Elle le repoussa de toutes ses forces et essaya de lui assener une gifle mais le connard devait bien connaitre …. Car il attrapa sa main en plein vol et l’attira vers elle un sourire narquois sur les lèvres. Elle essaya alors le coup classique de coup de pieds dans les burnes mais là encore il réussi à … en piégeant sa cuisse entre les siens, l’immobilisant pour de bon.
Emily fut … par le encore mais n’y prêta pas trop d’attention, elle avait plus urgent à faire comme se libérer de L’emprise de cet homme. Elle essaya de crier pour appeler à l’aide comme elle aurait dû le faire depuis le début mais sa bouche se retrouva emprisonner par la main de …
Elle lui lança un regard noir mais acquiesça quand même mais quand elle sentit sa main s’adoucir et quittait lentement ses lèvres, elle ouvrit la bouche et la mordit. Visiblement déstabiliser, il marmonna un juron puis recula tandis que chez Sarah partait dans un rire, et même elle, souriait. Elle savait que ce qu’elle venait de faire été honteux et comme sa mère le répétait toujours à son frère après une bagarre, ce n’était pas un comportement … elle ne devait pas en être fier mais voilé, elle ne regrettait en aucun cas son geste et en était très fier. Lesremords viendraient plus tard pour l’instant, il savourait ce moment de victoire. Ce n’était visiblement pas le cas de la victime car maintenant qu’il s’était remis de sa surprise, il s’approchait dangereusement avec le regard d’un … qui allait durement sermonner son … et peut-être même la punir. Cette fois-ci ce fut elle qui recula. Dans sa colère, L’adrénaline lui avait empêché de voir à quel point il était très imposant. S’il voulait il ne ferait qu’une bouchée d’elle. Il fallait s’enfuir et vite. Elle serra la main de Sarah et regarda son issu de secours prête à courir, même si, elle n’allait pas se voiler la face, elles n’avaient aucune chance de le semer avec ses grandes jambes élancés.
Pour son plus grand soulagement, elle vit Gilbert sortir sur la terrasse avec un autre mais les deux hommes les avaient déjà vu et se dirigeaient vers eux d’un pas pressé.
Celui-ci s’inclina et lui fit la bise digne de la reine d’Angleterre puis il plongea son regard dans le sien et lui adressa un de ses sourires que lui seule en connaissait le secret et elle se surprit à rougir comme au jour de leur première rencontre. Cet homme devait avoir été un tombeur dans sa jeunesse et l’était toujours d’ailleurs. Les quelques cheveux gris qui ornait sa chevelure implacablement plaqué sur sa tête ne faisait qu’accentuer son charme.
Il avait l’air agacé et ennuyé, il ne devait pas surement pas apprécier de voir un homme plus gentleman qu’il ne serait jamais. Mr Albert, se s’en dépêtrer de son sourire porta son regard sur lui.
Si Emily avait toujours trouvé stupide et pas réaliste des femmes à la télé qui s’évanouissait au simple choc, elle n’en était plus sur quand elle entendit Albert prononçait le nom de Monsieur le connard, sa tête devint littéralement lourde pour ses petites épaules et sa vue se brouilla et quand elle vit le sourire qu’afficha le PDG de Bridgman et Co quand il … que la femme même qui venait d’essayer de l’agresser était celle même qui venait lui pomper son fric, ses jambes devint frêles. En pensant à comment, elle allait annoncer son échec à sa famille à cause de son foutu caractère, elle eut l’impression qu’elle étouffer. Il lui fallait de l’espace et de l’air ou sinon, elle allait tourner se l’œil, ce qui serait une humiliation de plus à ajouter à sa liste. Heureusement pour elle, Un autre monsieur vint d’un pas pressé récupérer les deux Brighman car oui, la petite était aussi Brighman et donc elle était vraiment sa petite sœur. Celle-ci lui lança un regard désolé alors qu’elle partait alors que monsieur le co… enfin monsieur Brighman ne s’intéressait plus à son cas. Elle était devenu une proie facile qu’il allait bientôt déchiqueter.
Après leur départ, elle ne se rappela plus vraiment de la suite des évènements à part d’un oncle Gilbert qui lui tendait un verre de vin un regard inquiet, elle ne savait pas si elle avait demandé ou si c’était de son propre chef, surement pas, son oncle aussi protecteur que son père savait aussi bien…et… qu’elle se trouvait maintenant dans un bureau à attendre sa mise à mort, la bonne chose dans cette attente interminable, elle avait eu le temps de reprendre ses esprits et à réfléchir. Elle allait mourir la tête haute.
La porte s’ouvrit enfin après une demi-heure. L’homme qui pénétra dans la pièce était toujours le même mais paraissait plus imposant et plus intimidant. Il se dirigea dans son siège tout aussi imposant qu’il emplit en entier. Le regard qu’il posa sur elle était le fameux regard du requin de …. Inconsciemment, elle recula dans son siège mais elle résista tant bien que mal à baisser les yeux.
Emily qui s’était imaginé de millions de manières comment cela allait se passer fut prise de cours. Elle essaya de voir quelque chose sur son visage lui disant qu’il plaisantait, histoire de détendre l’atmosphère avant de l’envoyer baladé avec un rire mesquin mais elle ne trouva rien. L’homme devant elle était aussi sérieux que pouvait être un juge au tribunal
Sur ce, il s’en alla aussi calmement qu’il était venu comme si il ne venait pas de bousculer à jamais la vie de quelqu’un. Alors qu’il sortait, Emily en venait à une conclusion, elle n’avait jamais détesté quelqu’un comme elle détestait Harold Brighman et elle le détestait encore plus pour ça.
C’était un piège, se rendit-elle compte. De la générosité, de l’inquiétude, mon œil! Tout cela avait été planifié à la minute pour un seul objectif, qu’elle n’ait plus vraiment d’autres échappatoires que lui. Elle était très en colère, cependant elle était beaucoup plus horrifiée. Elle ne pourrait jamais le battre, même si elle y mettait tout son potentiel Ils étaient sur son terrain, c’était lui qui menait la danse, qu’elle le veuille ou non et c’était terrifiant, en plus d’être humiliant et décourageant. - Merci pour le déjeuner, Mlle Berry, dit-il en se levant, je vous laisse finir le vôtre, puis on discute- Pas la peine, je n’ai plus d’appétit de toutes les façons, Finissons-en.Une dizaine de minute plus tard, ils étaient assis dans le living room, elle, en train de lire le contrat et lui sirotant son café.- Comme vous le voyez, il n’y a rien qui vous désavantage dans son contrat, dit-ilEt en effet, le contrat était à tout son avantage, elle ainsi que pour l’entreprise famil
- Doux Jésus! S’écria-t-elle en le voyant, vous vous êtes jurez de me tuer par crise cardiaque ou quoi? Et que ce que vous faites là?- Je vous chercher pour vous tuer pour m’avoir fait poiroter pendant une heure, répondit-il, et je vous signale que c’est ma maison, j’ai le droit d’aller ou je veux, ce qui n’est pas votre cas, enfin, pas encore.- J’avais faim, répondit-elle plus calmement, je vais vous rembourser et bien sur tout nettoyer.- Pas besoin, je ne les utilise jamais de toutes les façons, dit-il, mais pour le nettoyage s’est obligé.- Si vous ne cuisinez jamais alors pourquoi vous les achetez ?Pour réponse, il hocha de façon nonchalante. Emily faillit lui faire le discours que lui sortait sa mère sur le gaspillage mais laissa tomber, ce n’était pas ses affaires. Elle retourna sur ses fourneaux, sous le regard examinateur d’Harold. Bizarrement, ça ne la mettait plus autant mal à l’aise, elle commençait à s’y habituer. Quelques minutes plus tard, tout était prêt, elle regar
Tout à coup, elle eut alors un flash. une image d’elle entrer de le mordre suivie d’une autre d’elle était en train de vomir la première fois sur les chaussures d’Harold et une autre couchée dans la salle de bain avec Harold qui essayait de la relever puis une autre et ainsi de suite, les évènements de la veille lui revenaient un par un et ils étaient aussi embarrassant les uns que les autres surtout ceux d’après son réveil. Elle n’avait jamais autant eut la honte de toute sa vie. Elle avait envie de disparaitre complétement de la surface de la terre à cet instant. - Je vous l’ai donné pour que vous le buviez non pas que vous le fixiez, dit Harold la tirant de ses penséesElle s’empressa de porter le bol à sa bouche dont le contenu fut plus amer qu’elle ne s’y attendait. Elle s’efforça quand même de tout boire sous le regard d’Harold. Une fois le bol vide, elle lui remit le bol tout en évitant soigneusement son regard. Un silence pesant s’installa alors entre eux. Elle s’attendait à
Malgrés son ton neutre, elle sentait quand meme air menaçant qui émanait de lui, il était en colère ce qui la ravit- Peut-être ou peut-être pas, c’est à moi d’en décider, répondit-elle, et je peux savoir que ce que vous faites là? Je croyais que vous aviez mieux à faire que de me surveiller.- C’est toujours le cas, répondit-il, mais vu les prouesses que vous avez accompli ce soir, il était prudent de vous faire« baby-sitter », et je dois dire que je suis plutôt content que vous avez encore la tête pour ne pas aller plus loin avec ce type. - Qui vous dit que je l’ai envoyé balader. Il est peut-être juste parti à l’avance et m’attend à ce moment à mon hôtel.- J’en doute fort. Et si c’était le cas, il perdrait son temps car vous rentrez avec moi.- Pardon?Avant qu’elle finisse sa phrase, une voiture qu'elle reconnut, se gara derrière Harold et Albert en sortir. Il lui fit un signe de la tête qu’elle répondit par un signe de la main avant de rapporter son attention sur Harold qui s
Les jours suivants furent très mouvementés. Entre les contrats, les réunions et les voyages d’affaires, Harold ne vit pas le temps passé très vite l’ultimatum de cinq jours arrivait à son terme et pourtant Emily Berry ne l’avait contacté pas une seule fois durant les quatre jours. Il avait cru qu’il avait dessus puisqu’elle n’avait pas d’autres choix que d’accepter sa proposition mais il n’en était plus aussi sûrement. Il commençait à regretter de lui avoir donné du temps pour réfléchir. Elle avait peut-être discuté avec sa famille et ils s’étaient tous convenu que son avenir valait plus que leur entreprise style série télé ce qui serait évidemment idiot ou peut-être qu’elle avait trouvé une autre offre ailleurs plus alléchante ou peut-être la situation n’était pas aussi désespéré qu’il le croyait. Le doute et l’incertitude s’emparaient de lui et il détestait ça. Plus il y réfléchissait, plus son erreur lui sauté aux yeux et ce qu’il détestait encore plus que l’incerti
Le lendemain matin, après avoir passé une nuit et demi-journée entière à ruminer sur sa malchance, son avenir qui s’annonçait noir et à essayer de trouver une solution, Emily décida enfin de faire sa toilette et de sortir marcher. Les écouteurs dans les oreilles, Elle se laissa conduire par le vent et erra dans Londres sans but précis et ce fut thérapeutique. Une heure plus tard, quand elle sentit la fatigue la gagner, elle décida de revenir sur ces pas mais en chemin, la faim se fit sentir, elle poussa la porte du premier restaurant qu’elle croisa. En attendant sa commande, elle décida de surfer sur le net à la recherche d’information sur celui qui pourrait devenir son mari mais comme avant, il n’y avait rien. Elle avait fait une recherche avant de venir mais c’était surtout plus sur l’entreprise et sur ses activités que sur la famille qui dirigeait cet empire. Il faut dire qu’elle ne s’attendait pas à les croiser, et non seulement, elle en avait croisé un, elle était tombé sur l