LOGINDeux jours passés à Londres, elle était totalement sous le charme de cette ville. Comme elle attendait son rendez-Vous, elle avait décidé de visiter la ville et elle en était amoureuse. Elle ne savait pas si c’était parce que c’était son premier voyage ou si c’était vraiment le charme de la ville, mais tout la fascinait. Elle était tout excitée comme une adolescente.
Le troisième jour, elle se leva toujours aussi joyeuse. Armée de son appareil photo, elle quitta l’hôtel pour une nouvelle aventure mais sa journée ne se passa pas exactement comme prévue. D’abord elle se perdit, faillit se faire voler et puis dans le bus, elle s’assit avec des hommes odieux, elle regrettait de ne pas avoir suivi le conseil d’Amelia de se mettre à la boxe. Pour finir, en retournant à son hôtel, elle se fut renversée en chemin par un passant. Elle s’en tira sans égratignures à part une douleur au bras à l'endroit où elle s'était cogné sur le lampadaire mais son appareil n’eut pas cette chance. Il n'y avait peu de chance qu'il fonctionne de nouveau et toutes ses nouvelles photos étaient probablement perdues, pourtant le passant continua son chemin sans même prendre la peine de se retourner pour regarder si elle allait bien. Elle sentait alors le peu de self-contol qu'il lui restait s'envoler. Elle rebroussa alors chemin et se mit sur les pas de ce connard. Une fois qu'il l'eut rattrapé, elle l'arreta avant de lui retirer le téléphone qu'il avait à l’oreille et se mit à le fixer avec un regard qui pourrait tuer n'importe qui. L’homme, une fois l’effet de surprise passer, il la regarda alors lui aussi droit dans les yeux. Lorsque son regard croisa le sien, elle eut un frisson et sentit tous les poils de son corps se hissaient .Ce type avait un regard à vous refroidir le sang. Heureusement que le sien était assez bouillonnant pour y resister. - Mr, est qu’on vous a déjà dit que vous êtes un grand connard ? Parce que oui ,vous en êtes un, lui cria-t-elle en colère, comment pouvez-vous renverser quelqu’un et continuer comme si de rien n’était sans même prendre le temps de regarder si la personne que vous avez violemment renversé n'a rien. j’aurais pu être gravement blessé! Le grand monsieur car oui, il était grand, ne répliqua pas mais Il se mit plutôt à la scruter minutieusement de haut en bas la mettant très mal à l’aise avant de la fixer denouveau avec ses yeux noirs très froids - Vous n’avez rien à ce que je vois, répliqua-t-il, Écoutez, je suis vraiment pressé alors… Il attrapa son portefeuille dans sa veste puis y tira cinq billets de cent dollars qu’il lui tendit ainsi qu’une carte. - Oh! Vous êtes pressé! je vais vous libérer, dit-elle Elle lui rendit son téléphone puis lui donna un coup de pieds des toutes ses forces dans sa jambe - Maintenant nous sommes quittes, dit-elle en attrapant un billet, Adieu Mr le Connard Sur ça, elle se retourna et s’en alla. L’entendre gémir de douleur et jurer lui redonna le sourire qu’elle avait perdu ce matin. De retour dans sa chambre d’hôtel, après un bon bain chaud et trois cuillères de glace et après une longue plainte chez sa meilleure amie, elle se sentait déjà mieux. Pendant le reste de la journée et même de la soirée, elle n’eut plus d’autres soucis. Le jour de L’interview, elle se rendit à l’entreprise Brighman. Elle fut éblouie par la splendeur des lieux. Les photos sur le net ne la rendaient pas justice. C’était vraiment un gros poisson qui pouvait résoudre les problèmes de leur vignoble et même le rendre enfin prospérer. Elle fut encore plus motivée. De se le mettre dans son filet et elle donna tout pour y arriver et ses efforts furent récompenser. Ce fut leur vignoble qui remporta le contrat. En sortant de l’entreprise, elle sentit un sentiment de fierté montée en elle, un sentiment d’accomplissement. Elle venait de gagner un contrat qui valait des millions. Elle avait de quoi être fière. La première chose qu’elle fit c’est de rentrer à l’hôtel et commandé une bouteille de champagne qu’elle descendit avec Gilbert puis elle téléphona enfin à son père. - Alors, demandent-ils tous en même temps, ça s’est passé comment? - Eh bien,… - Attends, avant tout on veut que tu saches que peu importe le résultat, on est fière de toi ma chérie, dit son père, tu as vraiment tout donné et je te remercie pour ca - On? - Oui, on, dit sa mère, tu penses vraiment que ton père peur vraiment me cacher une chose aussi grave aussi longtemps. Déjà que c’est un piètre menteur. D’ailleurs je suis fâchéecontre vous pour avoir essayé - Désolé m’man, dit Emily - Je mets ca de côté pour l’instant, répliqua-t-elle, et pour ce que ton père a dit, je suis d’accord avec, si tu n’as pas obtenu ce contrat, rentres. On va essayer de trouver une solution ensemble. D’accord chérie? - C’est gentil maman, dit-elle sincèrement touchée, mais j’ai déjà notre solution. J’ai obtenu le contrat Leurs cris de joie faillirent lui percer le tympan seulement de deux personnes mais de vingtaines de personne. Ce devait être quelques employés du vignoble qui étaient présents attendaient aussi cette nouvelle impatient. Elle n’entendit plus rien après çatellement il y avait beaucoup de bruit à l’autre bout du téléphone. Elle préféra raccrocher mais elle était aussi contente qu’eux. Elle venait de sauver le vignoble de son père et le travail de plusieurs gens. Il ne restait plus que la signature du grand patron et puis c’était fini. C’est pour cette raison que deux jours après, elle se retrouva, avec Gilbert, devant l’entrée de la villa de la famille Brighman dans une robe un peu trop serré qui lui rappeler qu’elle devait sérieusement arrêter avec les pots de glace et autres cochonneries qu’elle mangeait. Le grand patron avait invité ses associés en affaires et collaborateurs dans une soirée et avait décidé que c’était là qu’il allait finaliser leur contrat. Une heure plus tard, elle n’avait toujours pas vu le PDG du groupe qu’elle ne connaissait d’ailleurs pas car il n’y avait rien sur lui sur le net au contraire de son petit frère. En cherchant un coin calme ou se reposer, elle tomba sur une petite fille assise toute seule devant un échiquier, très concentrée. Elle se perdit à la regarder tellement elle était mignonne et quand elle laissa échapper un soupir, elle éclata de rire ce qui attira son regard sur elle. - Tu ne devrais pas te décourager, dit-elle la faisant sursauter, La jeune fille la fixa pendant un moment sans rien dire avant d’affichait un sourire mignon mais flippant - Vous savez jouer? Lui demanda-t-elle en montrant l’échiquier - Je ne suis pas doué mais je connais les bases. Je peux t’apprendre si tu veux. - Ok, dit-elle en souriant En voyant son sourire, Emily eut l’impression qu’elle se faisait duper et quelques minutes après, son intuition se confirma. Au début elle enseignait la petite fille qui écoutait attentivement puis elle lui proposa de jouer une partie. Elle perdit les deux premières mais après ça, elle devint la maitresse du jeu. Voyant qu’elle avait été trompée, elle décida de jouer au jeu de carte qui n’était pas loin mais rien ne changea. Elle se faisait pitoyablement massacrer par une petite fille. Une heure plus tard, elle décida d’arrêter de jouer, elle s’était fait humilier pour une vie. - Vous ne devriez pas vous découragez, lui dit la petite fille en souriant - HAHA, très drôle, répliqua-t-elle ironiquement, tu m’as bien eu. Sérieusement, comment peux-tu être aussi bon à ces jeux à cette âge là. - Je joue souvent avec mon frère, répondit-elle en réarrangeant les pièces sur le plateau. C’est lui qui m’a appris à jouer - Il doit être doué lui aussi pour former un élevé aussi doué que toi - Ouais. C’est l’un des meilleurs. Il a été champion plusieurs fois quand il était jeune, dit-elle très fière et un jour je serai plus fort que lui et j’arrive enfin à le battre. - Si je comprends bien. Il Te botte le popotin comme tu viens de le faire avec moi. J’aimerais bien voir ça. Ça serait comme une revanche indirecte - Vous êtes rancunière dis donc, dit la petite, si vous voulez le voir, vous l’avez raté de peu. - Dommage, bon. Je vais me chercher quelque chose à boire. Et puisque je ne peux pas te laisser toute seule ici. Tu vas devoir venir avec moi. - Je ne risque rien ici, lui répondit-elle - C’est ce qu’a dit Bianca à son amie avant qu’on la retrouve une semaine plus tard dans un bien piteux état. - Qui est Bianca? Demanda la petite confuse - une victime dans un documentaire d’enquête de me… Mais que ce que je raconte à une gamine moi. Allez assez discutez. Tu viens avec moi. Je suis sure que tu es aussi affamée que moi Et je suppose que toi aussi alors pourquoi ne pas aller nous chercher des limonades puis on va chercher tes parents. Tu t’appelles comment déjà? - Sarah, répondit-elle Après une mure réflexion, sa nouvelle amie accepta de la suivre dans la salle. Elle prit un verre de vin pour elle et lui tendit un verre de limonade puis elle leur servit à chacune une assiette rempli de mets diverses qu’elle aurait dévorée avec appétit en temps normal mais elle était occupée à chercher Gilbert. Il était déjà 23h passé, Il fallait à tout prix finaliser le contrat avant que le PDG ne change subitement d’avis comme il adorait le faire d’après les articles sur internet et les rumeurs. Elle cherchait en même temps, un employé de la maison ou même l’hôtessede la fête pour l’aider à trouver les parents de Sarah. C’était l’une des raisons pour laquelle elle voulait qu’elle rentre avec elle. Elle ne comprenait pas comment on pouvait laisser seule son enfant comme ça pendant aussi longtemps. Il y avait vraiment déjà irresponsables. Si sa mère était là, elle aurait certainement alerté tout le monde pour retrouver ces gens avant de leur faire un de ses longs sermons sur les responsabilités et autres valeurs morales. Elle devait encore retrouver le PDG et finaliser le contrat mais elle ne pouvait pas laisser la petite toute seule. Elle fut tirée de sa transe par quelqu’un qui l’accostait. C’était un des concurrents qu’elle avait rencontré chez Brighman & Co. Ils échangèrent des amabilités très rapidement et celui-ci passa son chemin. C’est dans ce laps de temps que Sarah décida de se volatiliser. Paniquée, elle la chercha des yeux dans toute la salle toute en se dirigeant vers un gars costaud en costume noir qui ne pouvait être que de la sécurité pour demander de l’aide dans sa recherche. Elle s’arrêta à mi-chemin quand elle aperçut sa petite tête grâce à sa chevelure trop blonde qui rayonnait à la lumière des lampes. Elle perçut également qu’elle était tiré par quelqu’un qu’elle ne voyait que du dos. Sans y réfléchir, elle se lança à leur poursuite oubliant carrément l’agent de sécurité à quelques mètres d’elle. C’est essoufflé et sa coiffure complètement ruinée qu’elle arriva à leur hauteur. Elle s’empara du bras de Sarah et l’attira derrière elle de sorte qu’elle soit entre elle et son ravisseur à qui elle lança son regard le plus noir et menaçantqu’elle avait en stock. - Je peux savoir qui vous êtes et ce que vous lui voulez à cette petite? Demanda-t-elleLorsqu’il poussa les portes vitrées du hall de l’entreprise Brighman & Co, Harold sentit le changement dans l’atmosphère. Malgré le silence habituellement qui régnait à chaque fois qu’il entrait dans le bâtiment, les employés d’habitude professionnels démontraient une certaine nervosité et il pouvait entendre des chuchotements. Aucun doute, les rumeurs concernant son soi-disant mariage s’étaient propagé comme la peste. Il ajusta sa montre prenant soin de bien montrer sa bague étincelante qui provoqua encore plus de puis il monta dans son ascenseur pour la réunion avec les associés. Une fois dans la salle de réunion, ce fut le même scenario, à croire que ces vieux chnoques étaient aussi fan de ses magazines à rumeur. En remarquant sa bague, ils s’empressèrent de le féliciter. Certains voulurent entrer plus en détails, mais il les fit terre par un regardUne heure plus tard, la réunion prit fin et il put enfin retrouver la tranquillité de son bureau, mais à peine était-il assis dans l
- Espèce de …, alors la raison pour laquelle tu étais si boudeur c’était parce que tu croyais que j’allais coucher avec James Carling- Eh bien tu lui as donné ton adresse, toute personne avec un sens de déduction penserait la même chose, répliqua Harold, - Alors pourquoi étais tu en colère, rétorqua Emily tout en réfléchissant à la question, tu n’étais quand même pas…- Je t’arrête tout de suite, rétorqua Harold, ce n’avait rien avoir avec de jalousie, mais plus le fait que vous fassiez ça dans mon propre hôtel. C’est comme me tromper dans ma propre maison - Donc c’était seulement une histoire d’égo, conclut Emily vexée, mais c’est bon à savoir que j’ai carte blanche pour m’envoyer en l’air avec qui je veux pendant les 3 ans à venir.Harold ouvrit la bouche pour y ajouter quelque chose mais se tut au finalement et lui rendit son roman. Il la regarda caresser la caresse comme un trésor retrouvé. Il roula es yeux puis se remit à son travail tandis qu’Emily se nicha dans le canapé et
Harold haussa les épaules et continua son chemin. Leur guide s’arrêta devant une porte, celle-ci s’ouvrait sur une loge spacieuse avec baie vitrée qui donnait une vue parfaite sur la salle, plus haut et plus isolée, avec fauteuil et canapé en velours, le champagne était déjà servi. Harold prit place dans un des fauteuils alors qu’elle s’avançait vers la baie vitrée. Elle avait une vue impeccable non seulement sur la salle mais aussi sur l’écran tout en étant loin d’éléments perturbateurs.La salle était complètement pleine à présent, elle partit s’asseoir à son tour pour ne rater aucun moment du chef d’œuvre qui allait suivre. Après un petit discours du producteur, la lumière baissa et quelques minutes plus tard, la projection commença. La peur de tout lecteur est de voir son livre préféré être massacré en une adaptation bidon et c’était aussi son cas, mais le film surpassait de loin ses espérances. Elle avait l’impression que les personnages du roman avaient pris vies devant et qu’
De retour à l’hôtel, elle échangea ses habits pour des plus confortables puis rejoint son lit. Après s’être servi un verre de vin, elle retira sa bague pour mieux l’observer. Vu de loin, il était difficile de distinguer son anneau, celui-ci disparaissait sur un pavage intégral de diamant, si parfait qu’on ne distinguait plus le métal de la lumière. Au centre, un diamant rond parfaitement taillé se dresser avec une brillance nette et assuré, ses facettes était tellement bien taillé qu’elle y voyait presque son reflet, elle n’avait jamais vu une telle pureté. Autour de lui, deux halos concentriques de pierres scintillantes formaient une auréole luxueuse. Lorsqu’elle tourna la bague vers la lumière, elle se fractura en éclats cristallins au contact des diamants. La bague ne brillait pas : elle buvait, elle essayait à tout prix de dominer. Un sourire sarcastique s’afficha alors sur ses lèvres en se laissant glisser dans les draps, la bague était le reflet exact de la personne qui la lui a
Quand elle entendit les coups sur la porte, Emily se raidit, elle n’était pas prête à l’affronter et ce n’était pas parce qu’elle était en colère contre lui, mais parce qu’elle était honteux et regrettait ce qu’elle lui avait dit alors qu’il venait de l’aider. Après une sortie peu élégante, elle s’était réfugiée dans sa chambre et une fois calmée, elle avait commençait à réfléchir, et peu importe sur quel angle elle essayait de prendre la situation, c’était elle la fautive, non pas Harold, il ne faisait que l’aider. Et comme récompense, elle l’avait insultée. Ce n’était pas de sa manière que sa mère l’avait élevée, elle faisait honte à sa famille et à elle-même. Elle savait qu’elle devait s’excuser, mais la personne concerné était Harold Brighman, elle ne pouvait juste s’y résoudre. Mais le renvoyer n’était surement pas la solution, alors, à contrecœur, elle le laissa entrer. Son mental était maintenant assez solide pour supporter l’image de lui à moitié nu. Pourtant, à sa grande sur
Elle pivota si brusquement pour échapper à cet image qu’elle en oubliant la porte derrière elle. Elle se la prit en pleine tronche, laissant échapper un second cri accompagné d’un juron encore moins élégant que ce dernier. En conséquence, elle se retrouva avec un front douloureux, un nez probablement cassé et pour finir, elle s’était couverte de honte. - Ça va? Demanda Harold qui s’était rapproché- À votre avis? je viens de me prendre une porte, Répliqua-t-elle en se retournant vers lui en se massant le front encore douleureux Elle ne se rendit compte de sa proximité qu’au moment où elle se retrouva nez à nez avec son torse nu et encore humide. Par réflexe, elle recula pour éviter un contact embarrassant et, ironie du sort, elle faillit se prendre la même porte une seconde fois, mais cette fois de derrière. Harold l’attrapa par la taille et la ramena vers lui juste avant l’impact qui n’aurait surement pas épargné son pauvre crane. Au final, elle atterrit, le nez en premier, dan







