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last update Terakhir Diperbarui: 2025-05-18 02:54:28

Le lendemain matin, après avoir passé une nuit et demi-journée entière à ruminer sur sa malchance, son avenir qui s’annonçait noir et à essayer de trouver une solution, Emily décida enfin de faire sa toilette et de  sortir marcher. Les écouteurs dans les oreilles, Elle se laissa conduire par le vent et erra dans Londres sans but précis et ce fut thérapeutique. Une heure plus tard, quand elle sentit la fatigue la gagner, elle décida de revenir sur ces pas mais en chemin, la faim se fit sentir, elle poussa la porte du premier restaurant qu’elle croisa.  

En attendant sa commande, elle décida  de surfer sur le net à la recherche d’information sur celui qui pourrait devenir son mari mais comme avant, il n’y avait rien. Elle avait fait une recherche avant de venir mais c’était surtout plus sur l’entreprise et sur ses activités que sur la famille qui dirigeait cet empire. Il faut dire qu’elle ne s’attendait pas à les croiser, et non seulement, elle en avait croisé un, elle était tombé sur le pire. 

Comme elle s’y attendait, La famille Brighman était très populaire malgré qu’ils apparaissent rarement en public, de sorte qu’il n’y avait pas grand-chose à raconter sur eux dans les magazines people. Harold Brighman, à sa grande surprise était le plus populaire surtout chez la gente féminine. Elle se demanda si elles connaissaient son vrai visage, elles continueraient à l’idéaliser quand même, elle était prête à parier que oui. Elle défila en sentant sa rage remonter à la surface. Elle tomba alors sur une photo d’un autre homme qui ressemblait fortement à Harold mais en plus jeune et beaucoup plus du style playboy. C’était sûrement son frère, Karl Brighman

Quand elle tapa son nom dans le moteur de recherche, elle eut tellement d’article et de photos qu’elle aurait pu en faire un livre. Si les Brighman tenaient à leur discrétion, ce n’était pas le cas du fils cadet. Il était un des personnages les plus célèbres du pays et le chouchou des magazines people et à scandale, tout le contraire de son frère. 

Elle était en train de lire un article sur lui quand quelqu’un déposa le verre de jus devant elle. Croyant que c’était la serveuse, elle leva les yeux pour le remercier mais elle tomba nez à nez sur l’objet de sa petite enquête. Elle éteint son téléphone et lui lança un regard noir.

- Mr. Brighman, vous me suivez ou quoi ? Demanda-t-elle 

- Mlle Berry, vous croyez vraiment que  j’ai autant de temps à perdre? Lui demanda-t-il à son tour. Je déjeune souvent ici. Il est proche de l’entreprise. 

Emily remarqua alors par la vitrine, le bâtiment imposant tout juste en face. Elle se nota alors intérieurement qu’il fallait éviter ce restaurant. Ce qui était dommage, elle aimait bien l’atmosphère qui y régnait. À cet instant, une serveuse vint prendre la commande de monsieur. Emily remarqua avec un certain dégout qu’il y avait deux boutons de plus ouverts qu’une demi-heure plutôt quand elle était venu prendre sa commande et sa poitrine généreuse était bien mis en évidence.

- Mr Brighman, Votre table est prête, dit-elle avec une voix mielleuse qui fichait la chair de poule

- Je vais  déjeuner ici, répondit-il, son regard fixé sur elle, si Mademoiselle veut bien, dit-il en la regardant

- Si je réponds non, allez-vous vous retournez et me laissez tranquille

La serveuse la regarda horrifiée comme si elle avait devant elle une folle qui venait de prononcer les paroles les plus insensés qu’elle ait jamais entendues tandis que Harold se contenta de sourire, un sourire en disait long. 

Ses mots avaient ressemblé à une demande mais c’était simplement par politesse et il n’attendait pas  un refus. Elle avait envie de l’envoyer balader mais il valait mieux ne pas énerver l’homme qui d’un seul mot changerait le cours de vie de sa famille.

- Faites comme vous voulez, dit-elle en faisant semblant de lire.

Harold enleva son manteau et s’assit après avoir murmuré quelque chose à la serveuse qui partait plus souriante qu’elle était venue si c’était possible, non sans un regard de dédain dans sa direction. Cette scène l’agaça. Était-elle donc la seule personne à voir le démon qui se cachait derrière ces lèvres magnifiques qui souriaient rarement, ses yeux bleus qui n’avaient rien à envier au ciel et ce corps plutôt bien bâti. Bon, elle n’allait pas se mentir, dans d’autres circonstances elle aurait pu tomber sur son charme. Il avait tout pour lui. Au moins si elle acceptait sa proposition, elle n’allait pas être obligée de supporter la vue d’un troll, Une case à cocher dans Avantages d’épouser Mr le connard. Inconsciemment, elle prit le petit carnet et son crayon qui ne la quittaient presque jamais et se mit à dessiner son portrait, un de ses passe-temps. Quelques minutes plus tard, la manager revint suivit d’une file de serveur chargés de plats parmi lesquels, elle reconnut sa commande. Elle fut surprise par la rapidité du service. C’était sûrement l’influence d’Harold, encore un point pour lui. 

‘Ça commençait à faire beaucoup’ se dit-elle mécontente alors qu’on servait les plats qui semblaient aussi délicieux les uns que les autres. 

Elle était contente d’être servi aussi vite, elle mourait de faim, mais les regards de certains clients mécontents de ce traitement de faveur, la remplissait de culpabilité. Était-ce le cas de son compagnon? Un seul coup d’œil sur lui, lui assura que non. Il n’en avait rien à faire des autres, son attention était portait sur… Elle?

- Est-ce que fixer les gens fait partie d’un de vos passe-temps bizarre Monsieur Brighman ? Lui Demanda-t-elle en déposant son carnet, il était temps  de s’attaquer à la nourriture qui semblait la supplier de la manger et elle s’y appliqua avec joie.

-  Non, mais vous êtes une personne très intéressante Mlle Bright, je n’ai jamais vu quelqu’un aussi à  découvert que vous. Tous ce que vous ressentez s’affiche systématiquement sur votre visage, Vous êtes un livre ouvert.

- Et ce n’est pas une bonne chose selon vous? Demanda-t-elle en fourrant un morceau de bœuf dans sa bouche

- Oui, c’est d’ailleurs tout le contraire, répondit il, les émotions sont l’une des pires faiblesses de l’être humain alors si vous les affichez aussi facilement, vous allez vous faire croquer surtout dans le monde des affaires… comme je m’apprête à le faire. 

Emily faillit s’étouffer en entendant ses derniers mots. La cause de son état lui tendit une serviette. Elle essaya de savoir si il l’avait dit exprès mais son visage ne laissait rien filtré alors elle laissa tomber et accepta la serviette. 

- Tout le contraire de vous, quoi, dit-elle en s’essuyant la bouche, Vous vous rendez compte que nous sommes aussi opposés que l’eau et le feu. Alors, pourquoi moi ? 

- C’est très simple, vous ne m’aimez pas

- Vous m’avez choisi parce que je ne vous aime pas?

- Oui, répondit-il, comme je vous l’ai dit, ce n’est qu’une solution temporaire et le divorce est inévitable. Mais les femmes aussi bizarre que vous êtes, je ne peux pas voir la certitude qu’une autre femme accepterait de signer le moment venu, à près tout, je suis un très bon parti. 

- Votre suffisance frise l’arrogance, dit-elle, moqueuse 

- Par contre vous, Mlle Berry, vous êtes différente, dit-il, ignorant sa remarque, vous me détestez et je ne crois pas que cela va aller en s’améliorant alors il n’y a aucun risque d’attachement ou de sentiment inutile comme l’amour et je vous vois très mal rester pour de l’argent. En plus j’ai en hottage votre famille, alors je suis certain que vous n’allez pas me poser de problème.

- Vous êtes vraiment mesquin, dit-elle en finissant, et au cas où vous vous demandez, ce n’est pas un compliment.

- Ça dépend du point de vue, répliqua-t-il en buvant sa tasse de café. 

Emily le regarda mais n’ajouta rien, laissant le silence s’installait de nouveau, il y avait de délicieux plats devant elle, elle n’allait gaspiller sa salive avec lui et pour son grand plaisir, il n’essaya pas de relancer la discussion. Après la fin du repas qu’il se chargea de payer malgré son insistance pour payer pour sa part sous prétexte que sa mère le tuerait si il la laissait faire, il la raccompagna à pieds jusqu’à son hôtel qui n’était pas loin.

Au moment d’entrer, il brisa enfin le silence.

- Vous me laisser le voir? Demanda-t-il

- Hein

- Le portrait que vous avez fait de moi, dit-il en tendant la main, vous me laisser me voir? 

Honteuse de s’être fait prendre, elle sortit son carnet de son sac, hésita pendant un moment puis le lui donna et attendit patiemment de voir sa réaction. Comme elle s’y attendait son visage resta de marbre.

- Pas mal, dit-il après une étude minutieuse, pas mal du tout. 

Sans crier gare, il déchira la page de son carnet lui arrachant un cri d’horreur, elle se précipita pour lui reprendre son trésor mais le mal était déjà fait.

- Vous…

- Je le garde, dit-il en le rangeant dans sa poche. Au revoir Mlle Berry.

Sur ce, il se retourna et monta dans une voiture qui sortait d’elle ne savait ou puis s’en alla. Dans la voiture, Harold la regardait se morfondre à travers la vitrine. Sûrement le traitait-elle de tous les noms qu’elle connaissait. À cette pensée, un sourire s’afficha sur ses lèvres. Il ne savait pas encore pourquoi mais il y avait un certain plaisir cruel à taquiner Emily Berry. La voir aussi troublée, en colère et essayer de se retenir s’était un délice. Plus ils interagissaient, plus sa conviction que c’était celle qui sera sa femme, non seulement parce qu’elle correspondait au profil qu’il cherchait mais aussi parce qu’il avait envie de voir. 

À son retour à son bureau, il était toujours de bonne humeur. Ce que ne Karl ne manqua pas de remarquer. À peine s’était-il installé qu’il débarqua dans son bureau.

- Que ce qui te rend de si bonne humeur, demanda-t-il en se laissant tomber sur le canapé

Il posa ses pieds sur la table ce qui lui valut un regard réprobateur de son frère qu’il ignora royalement

- Si je me rappelle bien, je t’ai déjà interdit de débarquer dans mon bureau sans frapper

- Tu sais bien que je t’écoute rarement et en plus ce n’est pas comme si j’allais te trouver dans une situation peu convenable. Le pire que je puisse voir, c’est toi entrain de te faire sucer l’âme par tes dossiers et dans ce cas tu devras me remercier.

- Je vois que tu n’as pas assez de travail puis que tu as le temps pour venir m’empêcher de faire le mien alors…

- Eh! Pas plus de boulot, dit-il en l’arrêtant, viens t’annoncer une bonne nouvelle. Kysom nous a contactés. Il accepte notre proposition de rachat.

- Bon Boulot, répondit-il 

- Waouh, C’est tout ce que tu as à dire alors que je viens de te livrer sur un plateau la tête de Goliath qui terrorisait tout le monde. Mon cœur en saigne

- Je savais que tu pouvais y arriver, tu es un Brighman après tout. Et d’ailleurs, Si tu devenais un plus sérieux…

- Non merci, lui coupa Karl, cette vie n’est pas pour moi, tu le sais bien. Puisque tu commences à parler comme notre vieux grand père, paix à son âme, je te laisse te charger de la transaction et n’oublies pas ma récompense. 

Harold allait lui rappeler qui était le supérieur de qui mais il avait déjà disparu. Son frère était l’une des sources de ses migraines après sa mère, mais s’il ne comprenait pas pourquoi il fuyait le monde des affaires, il respectait sa décision, c’est pourquoi, il ne faisait pas pression sur lui pour l’aider avec l’entreprise mais cela impliquait quand même plus de pression et plus de travail pour lui et ajouter avec les demandes de leur mère, ça devenait beaucoup, même pour lui. Comme il ne pouvait rien y faire pour le cas de son frère, il ne lui restait plus qu’à résoudre celui de Mme Brighman, c’est pourquoi, il devait à tout prix faire signer le contrat à Emily mais pour le moment ça pouvait attendre, les affaires d’abord. 

- Sarah, réserves moi un vol pour Chicago pour ce soir et préviens Albert, dit-il à sa secrétaire, avant de se remettre au travail 

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