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L'ombre du passé et l éclat du présent
Last Updated:
2025-08-12 13:58:03
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Solitude Entre deux mondes
La salle du Palace Garden bourdonnait de conversations feutrées et de coupes de champagne cristallin. L’événement organisé par William pour lancer le projet Horizon battait son plein. Hommes politiques, figures médiatiques, investisseurs puissants… tous les regards convergeaient vers l’homme à la tête de cette initiative ambitieuse. Et pourtant, ce soir-là, William n’avait d’yeux que pour Alayna. Elle portait une robe sobre mais élégante, noire, fendue discrètement sur le côté. Sa chevelure tombait en cascade sur ses épaules, et un simple collier en argent soulignait la finesse de son cou. Il l’avait invitée comme consultante officielle. Elle avait hésité… puis accepté. Il voulait qu’elle se sente à sa place, qu’elle prenne conscience de ce qu’elle valait. Mais à peine eurent-ils échangé un regard complice qu’une voix familière s’éleva au micro. — Mesdames et messieurs, quel honneur de voir tant de visages familiers… et quelques surprises inattendues. Tous les regards se tournère
Solitude L'ombre du passé et l éclat du présent
Cela faisait trois jours que William et Alayna se croisaient au bureau avec une politesse feinte, évitant les moments prolongés seuls, comme si leurs corps refusaient de raviver ce qui, pourtant, brûlait toujours sous la surface. Et pourtant, pour William, il devenait impossible de supporter cette distance. Elle n’était pas qu’une assistante. Pas pour lui. Et il était temps qu’elle le sache. Ce matin-là, il l’attendait, adossé contre le rebord de son bureau, les mains croisées, le regard plus déterminé que jamais. Quand elle entra, son sac en bandoulière sur l’épaule, ses cheveux attachés en une queue élégante, elle s’arrêta, surprise par sa présence. — Tu m’attends ? demanda-t-elle, sur la défensive. Il hocha la tête. — Oui. J’ai besoin de te parler. — William , si c’est encore au sujet de ce qui s’est passé, je t’en prie… Je veux juste qu’on travaille. Rien de plus. Il s’approcha, doucement, sans geste brusque. — Ce n’est pas rien pour moi. Et je refuse que tu continues à t
Solitude Lignes floues et regards brûlants
Le lendemain matin, la lumière du soleil filtrait doucement à travers les immenses baies vitrées du bureau. La tour WexTech avait déjà repris son rythme effréné, les ascenseurs montant et descendant sans relâche, les écrans clignotant de chiffres et de données. Mais dans le silence tendu du trente-huitième étage, l’atmosphère semblait différente. Presque… chargée. Alayna entra dans le bureau de William avec un dossier à la main, les nerfs à vif. Elle avait à peine dormi. Elle avait repassé en boucle chaque seconde du moment passé avec lui dans la piscine : son regard, son souffle sur sa peau, ses lèvres. Tout en elle vibrait encore de cette intensité, et pourtant, ici, tout semblait redevenu froid et rigide. William releva la tête de son ordinateur en l’entendant. Son regard s’attarda sur elle une seconde de trop. Elle portait une chemise ivoire rentrée dans un pantalon noir taille haute. Élégante, professionnelle, mais il savait exactement ce qui se cachait sous ce tissu, et cette
Solitude Cicatrice et eau claire
William resta immobile devant la rambarde de verre, le regard perdu sur les gratte‑ciel bleutés qui découpaient l’horizon. La brise du matin agitait à peine ses cheveux, si bien qu’il paraissait sculpté dans le granite : sombre, impassible. Alayna, à deux pas, sentait pourtant une vibration différente dans l’air — comme si quelque chose, au fond de lui, se fissurait enfin. — Tu voulais me montrer quelque chose, murmura‑t‑elle. Il hocha la tête sans se tourner ; sa voix était basse, mate, étranglée d’une pointe de fatigue. — Pas quelque chose… mais quelqu’un. Moi. — Je t’écoute. Il inspira longuement ; ses épaules, si souvent droites, s’affaissèrent imperceptiblement. — Quand j’avais huit ans, mon père dirigeait déjà la filiale européenne de WexTech. Il n’existait pour lui que les résultats, les acquisitions, les chiffres. Je l’idéalisais quand même : cet homme qui faisait trembler des salles entières avec une seule signature… Une nuit, il est rentré tard, totalement vidé. Je l’a
Solitude Entre les draps et les silences
Le soleil filtrait doucement à travers les rideaux de lin ivoire. Une lueur tiède inondait la pièce, caressant les murs, les draps, et le visage d’Alayna encore endormie. Elle s’éveilla lentement, le souffle calme, les paupières lourdes. Un instant, elle oublia où elle était. Puis, en observant le plafond inconnu, le luxe discret qui l’entourait, la mémoire lui revint. William. La nuit précédente. La confrontation. Et surtout… la manière dont il avait pris soin d’elle sans jamais franchir la ligne. Elle se redressa dans le lit immense. La chambre d’amis était plus grande que tout son ancien appartement. Une table avec un plateau d’argent l’attendait : une carafe d’eau, des fruits frais, un croissant tiède, un mot plié. Elle le prit entre ses doigts encore engourdis. “Tu peux dormir autant que tu veux. Je suis juste à côté. W.” Un sourire involontaire étira ses lèvres. William, dans son contrôle absolu, avait cette manière d’être présent… même en son absence. Elle mangea doucem
Solitude L écho du silence
Le silence dans l’ascenseur était lourd, chargé d’émotions non dites. Kael avait gardé une main protectrice dans le bas du dos d’Alayna. Il ne l’avait pas lâchée depuis que ses “parents” avaient quitté l’immeuble, escortés. Elle, elle avait le cœur qui cognait fort dans sa poitrine, sans savoir si c’était à cause du stress… ou de la proximité troublante avec lui. Quand ils arrivèrent à l’étage privé, il la précéda, lui ouvrit la porte de sa propre suite, un espace épuré, moderne, où dominait le marbre noir et les teintes grises. — Tu n’as pas à rester seule ce soir, dit-il calmement. Pas après ça. Elle le fixa. Était-ce une invitation ? Une protection ? Une tentation ? — Tu es sûr que ce n’est pas un problème ? demanda-t-elle, presque à voix basse. — Ce qui serait un problème, ce serait de te laisser t’effondrer sans personne pour t’aider à tenir debout. Il alla dans le coin bar, servit deux verres d’eau fraîche, et lui tendit le sien. Alayna le remercia d’un murmure. Elle fi
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