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Chapitre 4. Rires et Regards

Author: EliRaissah
last update Huling Na-update: 2025-07-04 00:28:59

Les premiers cours commencent, captivants les uns autant que les autres, comme des portes ouvertes sur un univers que j'ai toujours rêvé d'explorer. Monsieur Herman, notre professeur principal, un homme au regard perçant, dont la voix grave résonne dans la salle comme un écho solennel, nous parle du programme du semestre. Il est en charge de notre emploi du temps, des voyages d'étude et des stages. Il s'assure de notre progression, comme il le dit si bien, avec une autorité teintée d'une passion presque palpable. Il a un doctorat en agronomie, un détail qui donne à ses paroles une gravité inspirante.

Entre les cours, la plupart des étudiants se retrouvent sur la cour de notre bâtiment, l'air frais caressant nos visages tandis que les rayons du soleil dansent sur les pavés. On discute, on rit, une énergie légère et joyeuse flottant autour de nous. Gabriel lance une blague, une réplique tirée de Goldi, un humoriste assez connu, mais il faut être fan pour la saisir. Je suis la seule à rire, un éclat spontané qui m'échappe, tandis que les autres restent perplexes, leurs regards curieux posés sur moi. Il me lance alors un regard interrogateur, comme si mon rire l'avait surpris, ses yeux s'illuminant d'une curiosité soudaine. Il tente une autre réplique, et cette fois-ci je lui réponds avec une autre citation de Goldi. Les autres n'ont rien compris, mais ça les amusent de nous voir exploser de rire, nous trouvons juste bizarres, comme si on parlait une langue secrète qu'ils ne comprennent pas.

Le lendemain, Nadia est en retard. Gabriel s'assoit à côté de moi. Et mon Dieu, qu'il est beau, encore plus de près, son aura presque magnétique sous la lumière tamisée de la salle. Il a les cheveux noirs et ondulés, de longueur moyenne, tombant légèrement sur ses épaules avec une texture naturelle et un léger éclat sous la lumière matinale. Ses yeux bleus sont vifs, d'un ton clair et profond, qui accentuent son regard perçant. Sa barbe légère est soigneusement taillée, englobant une mâchoire carrée et nette, avec une peau légèrement hâlée qui capte la lumière. Aujourd'hui, il porte une chemise gris-bleu, épousant ses épaules larges et son torse musclé, avec un col rond qui complète son style décontracté mais soigné. Sa posture est droite, suggérant une confiance naturelle, et son expression reste calme, presque introspective, comme s'il portait des pensées profondes. Il me dit bonjour, avec un sourire espiègle qui fait naître une chaleur discrète en moi.

Nadia arrive, grognant qu'on lui prend sa place, son sac claquant contre la chaise dans un bruit sec. D'un revers de main, Gabriel lui explique : « Tu n'as pas l'exclusivité sur elle. » « Quoi ? » s'enquièrt Nadia, les sourcils froncés dans une moue surprise. J'écarquille les yeux, de quoi parle-t-il ? Il répète : « Tu n'as pas l'exclusivité sur cette place, il y a d'autres places libres. » Je souris, amusée malgré moi, un petit rire m'échappant. Nadia me regarde, mais avant qu'elle ne proteste, la prof entre et demande à Nadia de s'asseoir. Elle trouve une place ailleurs, lançant un regard faussement agacé qui trahit une pointe d'amusement.

Durant le cours, je suis à peine concentrée, troublée par son parfum enivrant et doux qui flotte autour de moi comme une caresse invisible. Il est sage pour une fois, n'ayant pas réagi une seule fois pendant le cours, lui qui est souvent si loquace, son silence contrastant avec son énergie habituelle. La prof est appelée au bout d'un moment. Profitant de son absence, il commence à me parler, sa voix basse et chaleureuse brisant le calme. Il me demande si je suis fan de Goldi, si j'ai vu tous ses spectacles, et lequel j'ai préféré. Il a apprécié trouver une complice, quelqu'un avec qui partage une passion, ses mots teintés d'une sincérité qui me touche. La matinée passe vite, trop vite, emportée par nos échanges animés. Nadia me rejoint pour le déjeuner, elle ne parle pas de l'incident, ce n'était rien au fond, mais son sourire complice me dit qu'elle a remarqué quelque chose, un secret tacite flottant entre nous.

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