- Hors de chez moi, va-t’en et ne reviens plus jamais. Tu es un être malveillant qui détruit
tout sur son passage. Couchée sur les gazons sous un arbre, Océane Len se rappelle encore fraîchement de ces mots prononcés par le mari de sa tante avant qu'elle ne s'en aille de chez eux à 14 ans. Le calvaire de sa vie commence à l'âge de 7 ans lorsque ses parents et elle se rendaient au parc pour pique-niquer et ce jour ils ont eu un accident tragique qui a coûté la vie à son père. 5 ans après sa mère a été diagnostiquée d'une tumeur au cerveau et est décédée 7 mois plus tard. Elle a ensuite été confiée à la sœur cadette de son père qui elle est gentille sauf que son mari lui est un gros pervers qui tente désespérément sans arrêt d'abuser d'elle mais en vain. Ayant marre de ses échecs répétés, il l'a mis à la porte de sa maison ; bien-sûr en interdisant à sa tante de la retenir sinon elle pouvait l'oublier. Océane n'a jamais compris pourquoi sa tante tenait tant à rester aux côtés d'un idiot dans son genre. Là voilà ainsi à 14 ans errant seule au monde jusqu'à ce qu'elle fasse la rencontre de Georgio qui lui n'est pas un saint non plus mais il l'a recueilli et donné un abri pendant ces cinq dernières années même si cela implique un vol pour se nourrir car Georgio les envoyait constamment aller voler dans des supermarchés et au fil du temps Océane a maîtrisé l'art du vol, elle est passée de simple voleuse de supermarché à experte cambrioleuse. Alors qu'elle est occupée à ressasser les événements de son passé, elle est soudainement interrompue par Bill un bon ami avec qui elle passe la plupart de son temps : - Océane, Océane, mais qu'est-ce que tu fous là ? je te cherche depuis des heures. - Bill ? Qu'est-ce qui ne va pas ? Tu as l'air essoufflé, on dirait que tu as fait un marathon de 10 km. - Je n'ai pas seulement l'air, je le suis, figure-toi. - Si c'est à cause de moi, je suis vraiment désolé. Vas-y, crache le morceau qu'est-ce qui ne va pas ? Quoi de neuf ? - C'est l'heure, les autres sont déjà prêts, on attend plus que toi. - D'accord et qu'est-ce qu'on fait encore là ? Allons-y. Discutant et riant, Bill et Océane sont ainsi allés rejoindre les autres dans la cabane. C'est une cabane d'à peine 30 mètres carrés, ils s'y retrouvent lorsqu'ils ont un gros coup à faire et ce soir justement ils ont prévu de voler des diamants lors d'une vente aux enchères. Toutes les opérations étaient menées par Georgio qui a toujours été le cerveau de tous les coups qu'ils entreprenaient. Océane a ouvert la porte et le premier à constater leur entrée a été Hassan qui n'a pas manqué d'attirer l'attention : - Tiens ! Enfin la princesse est là. Tu sais depuis combien de temps on te cherche ? Hassan Cajar tout comme Bill et Océane est un enfant recueilli par Georgio. A l'inverse de Bill, entre Hassan et elle ça n'a jamais été l'amour parfait, ils ont toujours trouvé des situations pour se chamailler. - Hassan arrête de parler, c'est pas comme si tu avais trop hâte de me voir. Si c'était le cas tu serais venu me chercher en personne au lieu d'envoyer Bill se taper le sale boulot. Lui a lancé Océane aussitôt. - Donc tu es consciente que tu n'es qu'un sale boulot, là-dessus on est au moins d'accord. Hassan a toujours su comment chercher des poux à Océane mais elle ne joue jamais son jeu sinon ce serait nourrir son égo. - Si ça peut te consoler. Lui a-t-elle dit tout simplement. - Arrêtez tous les deux, je ne sais pas vous mais on a plus important à faire au lieu de se chamailler entre nous. A renchéri Georgio qui en a eu marre de les entendre se disputer. - Bien. Hassan et Océane lui ont répondu à l'unisson. - Que chacun ramasse son matériel et on s'en va, surtout une fois sur place, occupez vos positions pour que les choses soient plus faciles. Je n'aimerai pas avoir à rappeler à chacun sa mission, garder vos oreillettes sur vous, et n'oubliez pas si jamais quelqu'un traîne on le lâche. Allons-y. A ordonné Georgio. C'est un groupe de 4 personnes avec des missions biens définies : Georgio qui est le maître des opérations ; Hassan qui se prend pour le beau gosse du groupe sait s'y faire en arnaque et tours de magies ; Bill lui est un génie de l'informatique et tout ce qui touche aussi à l'électronique ; Océane et bien... elle sait prendre des risques et se faufiler dans des endroits dangereux pour avoir ce qu'elle veut. Elle avait pour habitude de dire que si quelqu'un voulait avoir un secret national à la présidence, elle est le maître de la situation. Chacun d'eux avait une mission bien établie. Une fois à la soirée, le groupe s'est divisé en deux, Georgio et Bill sont restés dans la voiture ; Hassan et Océane sont allés dans la salle de la réception. Ce soir est un grand soir pour tout le monde présent à la fête des enchères. Les plus riches de la cité L vêtus de leurs plus beaux vêtements, venaient exposer leurs richesses et entrer en possession des nombreux objets de luxes qui seront mis en vente. De toutes ces personnes riches, l'homme le plus en vue ce soir est Edward Fao, l'homme le plus puissant de la cité L ; âgé seulement de 25 ans, Edward Fao avait déjà su se faire un nom et une longue prospérité dans le monde des affaires, il était connu pour être un homme pointilleux dans le business et ne s'amusait pas quand il s'agissait d'argent. Chacun cherchait donc à se faire remarquer par lui et obtenir des faveurs de sa part mais il témoignait une indifférence à tous ceux qui l'abordaient. Océane n'a jamais su vraiment à quoi ressemblait cet homme mais les invités ne cessaient de parler de lui au point où elle mourait d'impatience de voir ce personnage si fameux. Pour le grand coup de ce soir, Hassan devait surveiller ses arrières tandis qu'Océane, elle devait entrer dans la salle où étaient conservés les diamants par tous les moyens. Au bout d'un moment, elle a constaté que la pièce ciblée était dégagée et libre d'accès, elle s'est dirigée droit vers la porte où sont stockés les diamants lorsque sur son chemin elle a brutalement été heurtée par un grand homme qui l'a aussitôt interpellé. - Vous ne savez pas vous excuser ? A-t-il dit. - Moi ? Lui a demandé Océane en regardant autour d'elle confuse. Une fois la tête levée vers lui, elle a fait face à un grand homme imposant avec un beau visage aux traits fins, des yeux brillants et qui pourraient faire fondre le cœur de toute femme qui les regardait, son costume noir était soigneusement repassé avec une paire de chaussures en cuir neuve. Pendant l'instant d'un moment, Océane a été sans voix et en a perdu ses mots contrairement à l'homme devant elle qui n'a pas arrêté de la fixer, et qui a ouvert soudainement la bouche au bout d'un moment. - Bien-sûr à vous, à votre avis à qui est-ce que je m'adresse ? Elle a enfin retrouvé ses esprits pour mettre ce bourgeois prétentieux à sa place. - Je vous signale que vous aussi vous m'avez heurté, je n'ai pas été seule à avoir bousculé l'autre vous aussi l'avez fait mais moi je ne vous demande pas de vous excuser, je ne vois donc pas pourquoi je devrais m'excuser et pas vous. Ou alors pensez-vous que juste parce que vous êtes bourgeois vous avez le droit de faire comme bon vous semble ? L'homme a continué d'insister sur sa position d'avoir des excuses. - Vous êtes vraiment une gamine insolente et impolie. A laissé entendre l'homme. Océane croyait rêver parce que l'homme venait de la traiter de gamine insolente et impolie. Il vient de dépasser les limites. A-t-elle pensé. - Bien, vous avez gagné. Vous voulez des excuses ? Je vais vous montrer moi ce que signifie être impolie. Sur ce, elle a soulevé son pied aussitôt après avoir fini ses mots et a frappé l'homme dans l'entrejambe qui s'est immédiatement courbé de douleur, elle s'est retournée et a continué son chemin l’air de rien. En s'éloignant elle pouvait entendre l'homme parler à une autre personne mais ne pouvait pas clairement entendre ses mots ; elle n'avait qu'une seule mission en tête : entrer en possession des diamants. Après s'être assurée que tous les obstacles ont été mis de côté, Océane a ouvert la porte des Diamants, y est entrée et n'a pas manqué de dire à ses coéquipiers : - Je suis déjà dans la pièce, couvrez-moi.Cette nuit-là lorsqu'ils sont arrivés au manoir, Océane avait toujours sa timidité qu'elle a traîné durant tout le chemin avec un visage tel une tomate. Edward n'a cessé de la regarder de temps en temps et a été amusé par sa timidité.Ils ont rapidement dîné et chacun s'est rendu dans sa chambre.Océane a pris son bain et s'est allongée sur le grand lit. Elle s'est demandée si c'était une bonne idée d'abandonner son cœur à Edward. Ne sera-t-elle pas blessée dans cette histoire ? Sa raison l'interdisait de commencer cette relation mais son cœur voulait autre chose, il voulait juste être avec Edward, sentir sa chaleur, son étreinte.Bon, qui ne tente rien n'a rien. Voyons où l'amour nous mènera. A-t-elle finalement conclu.Dans une des chambres situées à l'étage du manoir, Edward allongé dans son lit, pensait à la fille couchée dans la chambre du bas et souriait. Il s'est retourné plusieurs fois dans son lit sans pouvoir trouver le sommeil.Plus tard dans la nuit, la chambre d'Océane s'
Trente minutes après l'appel, Océane était déjà prête. Ne sachant pas dans quel endroit Edward comptait l'emmener, elle a choisi un habillement au hasard. Plus tard Joey est venu la chercher, elle a dit au revoir à Nina et a suivi son chauffeur.Après avoir mis fin à l'appel, Edward a rangé les documents qui se trouvaient devant lui. Alors qu'il était prêt à quitter le bureau, on a frappé à sa porte.- Entrez. A-t-il ordonné les yeux fixés sur la porte.La porte s'est ouverte laissant apparaître l'apparence d'une femme sublime. Edward a froncé ses sourcils à la vue de son visiteur.- Eddy, tu sortais ? Charlotte lui a demandé en regardant les clés de la voiture qu'il tenait dans ses mains.- Oui. Désolé mais tu aurais dû appeler avant de venir, cela t'aurait évité un déplacement inutile.- Je voulais te faire la surprise mais je suppose que c'est ratée.Charlotte se tenait toujours à l'entrée de la porte du bureau tandis que l'homme était impatient de pouvoir sortir. Il a décroché sa
Après cet épisode, les deux sont finalement arrivés au manoir sans se dire un mot.À son arrivée, Océane se dirigeait directement vers sa chambre mais sa main a été retenue l'obligeant à se tourner pour faire face à Edward.L'homme a posé un regard profond dans les yeux de la fille et avec ses doigts, il a caressé ses joues.Océane a immédiatement rougit et a voulu se libérer mais le regard de l'homme la maintenait figé sur place.- Je suis désolée de t'avoir fait peur tout à l'heure. A laissé échapper l'homme après un moment.Océane voulait ouvrir la bouche mais ne savait quoi dire. Elle fixait toujours l'homme. Edward a rapproché son visage plus près de celui d'Océane. Son front collé contre le sien, il lui a chuchoté :- Ne t'approche plus jamais des autres hommes, promets-le-moi.Le cœur de la fille a raté un battement et elle était toujours stupéfaite. Essayant de contrôler le désordre au fond d'elle, elle a demandé à Edward :- Mais c'est toi qui m'as demandé d'aller vers...Edw
Océane a fait un long soupir, a vérifié que son apparence était correcte. Balançant ses hanches, elle s'est dirigée vers Lugi. Une fois près de lui, elle s'est exclamée.- Oh Mon Dieu ! Lugi Bi !Lugi s'est tourné après avoir entendu son nom.- Bien-sûr, c'est bien toi ! La fille a continué.Océane s'est ensuite assise et de façon innocente, elle s'est accrochée à la manche de l'homme.Lugi a été étonné un moment, même s'il était surpris et heureux de voir une si jolie fille s'accrocher à lui, il a été malgré tout confus.- Pardon beauté, on se connait ?- Vous non mais moi oui. Et c'est bien suffisant.La fille a porté son verre à sa bouche pour en prendre une gorgée. Après l'avoir retiré de sa bouche elle a fait un sourire coquet à l'homme.La curiosité de Lugi concernant l'identité de la fille n'avait plus d'importance, tout ce qui était dans sa tête était de passer un bon moment avec la beauté qui se trouvait devant lui. Il ne pouvait nier que la fille était vraiment radieuse tel
Océane a soupiré posant sa main sur son cœur confus.Après avoir sorti son téléphone de sa poche, Edward a diminué le volume de la télévision et a vérifié qui l'appelait avant de décrocher l'appel :- Je t'écoute.La voix de Wilfried s'est fait entendre à l'autre bout du fil :- Monsieur nous avons retrouvé la trace de la bague.- hmmm... Continue.- Aux dernières nouvelles, elle était chez M. Lugi Bi le responsa...- D'accord je vois. C'est tout ?Edward a parlé d'une voix si froide, on pouvait à travers celle-ci deviner son humeur désagréable. De l'autre côté, Wilfried qui était déjà habitué à la personnalité de son patron a pris une pause brève avant de continuer :- Non monsieur. Le sénateur Barry Ruel organise une soirée de jeux ce soir et Lugi sera présent.Edward est resté silencieux après avoir entendu l'homme. Une idée lui est soudainement venue à l'esprit, il a tourné son regard vers la fille assise sur le canapé et a ensuite ouvert sa bouche :- Envoie moi tout ce que tu pe
Cette nuit a été la plus incroyable de toute pour Océane. Peut-être parce que la veille elle s'est faite une amie, s'est-elle dite. Après son réveil, la fille a effectué sa routine matinale avant d'aller au salon où elle y a retrouvé Edward vêtu d'une tenue assez décontractée, elle a été assez surprise mais a supposé sans doute qu'il n'ira pas au travail. Océane s'est dirigée vers la table du petit déjeuner pleine de bonne humeur ce qui n'a pas été le cas de son estomac qui a commencé à gargouiller non-stop dès que son regard s'est posé sur le repas à table. Edward a levé discrètement la tête pour lui lancer un bref regard méprisant. Océane lui a rendu son regard avec un sourire innocent. Elle a ensuite commencé à remplir son plat de tous les mets qui lui faisaient envie.- Tu as dormi affamée ou quoi ? A craché l'homme à la fille les yeux concentrés sur son assiette.- Non, bien-sûr que j'ai dîné.- Sans blague ! C'est bizarre parce que je n'ai vu aucune trace de repas à mon retour h