Chapitre 2 : Capturée par l'ennemi.

Bill l'a rassuré aussitôt :

- D'accord. Vas-y, je me suis déjà occupé des caméras.

Quelques heures plus tard, alors que la vente aux enchères faisait monter de plus en plus de

la température, elle est sortie de la pièce avec les diamants et les a remis discrètement à Hassan

lui disant :

- Tout est fait, il faut qu'on se tire le plus rapidement possible.

- D'accord, mais je règle une dernière petite chose et on s'en va. L’a-t-il informé s'en allant.

Furieuse, Océane l'a suivi discrètement et a remarqué qu'il se rendait dans la pièce dans

laquelle elle venait de sortir, ce qui l'a mis encore plus en rogne. Elle y est entrée, et comme

elle s'en doutait, cet égoïste essayait de prendre d'autres objets.

- Décidément tu n'es jamais satisfait, il faut qu'on s'en aille d'ici avant de se faire remarquer.

L'avertit-elle tout en gardant son calme.

- Regarde, il y a tellement de luxe ici, tu penses que ces gens s'en rendront compte si un seul

objet se perdait ?

- Là n'est pas notre problème, on a fini la mission donc on devrait y aller.

- Tu ne vas pas me dire que tu n'es pas aussi tent...

Au moment où Hassan parlait, ils ont entendu des pas de l'extérieur. Hassan, lui, a eu le

temps d'aller rapidement se cacher, quant à Océane, elle n'a pas eu cette chance et a été repérée dès l'entrée des hommes qui discutaient.

Elle n'a clairement pas eu le temps de comprendre ce qui s'est passé ensuite mais ce dont elle se souvient est qu'elle a été sans doute transporté par ces types vers un endroit inconnu pendant qu'elle était inconsciente.

Au bout d'un moment, elle a repris conscience et s'est retrouvée enfermée dans une chambre.

Lorsque tous les évènements récents lui sont revenus, Océane s'est mise à frapper la porte en

appelant de l'aide :

- Ouvrez cette porte svp sinon je vous dénoncerais pour maltraitance.

Après plusieurs cris de détresse, elle s'est s'arrêtée un instant pour regarder autour d'elle, tout

ce luxe dans la pièce : chaque matériel de la chambre était soigneusement sélectionné pour exposer le luxe de son propriétaire, les couleurs dominantes de la pièce étaient la couleur or et

la blanche, ce qui présentait un côté royal, le matelas avait l'air moelleux et recouvert d'un drap neuf qui semblait n'avoir jamais été utilisé. L'instant d'un moment Océane s'est perdue dans le décor, elle pouvait évidemment voir l'élégance et l’opulence des lieux. La jeune fille se

demandait à qui cela pouvait bien appartenir lorsqu'elle a soudainement entendu des bruits dans la pièce voisine ; elle pouvait clairement entendre ce qui s'y disait :

- Monsieur... . Ont dit plusieurs personnes à l'unisson.

- Où est-elle ? A Enchaîné l'homme qui devait sans doute être le patron d'une voix autoritaire.

- Elle est dans la chambre d'amis. A répliqué un des hommes.

- Emmenez la moi.

À ce moment, Océane a compris qu'elle était foutue. Elle s'est mise à réfléchir à une solution

pour s'échapper lorsqu’au même moment la porte s'est subitement ouverte, des hommes vêtus

de costumes noirs sont entrés et lui ont demandé de les suivre.

Ils l'ont traîné dans la pièce voisine qui se trouvait être le salon puis l'ont jeté à terre.

Ils ne doivent pas savoir comment traiter la gente féminine ceux-là. A-t-elle pensé.

Lorsqu'Océance a relevé la tête, elle ne pouvait s'empêcher de s'émerveiller devant le large

dos droit et musclé qui se trouvait devant elle, son cœur s'est mis à battre dans sa poitrine comme

si elle venait de faire un 100km, elle était perdue dans ses pensées lorsque l'homme a fini de

remplir son verre, remis la bouteille en place et s'est retourné vers elle sans qu'elle ne s'en

aperçoive. Elle l'a vu vaguement soulever son verre à ses lèvres lorsqu'elle a entendu ses mots

ironiques :

-Tiens donc... La gamine insolente et impolie de la vente aux enchères.

C'est à ce moment qu'elle a repris ses esprits et a clairement vu l'homme. Bien-sûr c'était

l'homme de la vente aux enchères, celui-là même à qui elle a donné un coup de pied ce soir.

Elle pouvait sentir le désespoir et le stress monter en elle et se demandait comment s'en sortir

cette fois. Ce qui était clair au fond d'elle est qu'elle ne pouvait pas montrer sa peur à cet homme donc elle a dû faire son possible pour s'exprimer avec assurance :

- Vous ? Mais que faites-vous là ?

- Qu'est-ce que je fais là ? Je suis chez moi ici. A-t-il répondu avant de prendre une autre

gorgée de son verre avec un sourire rusé.

Océane a été encore plus surprise d'entendre ses mots car à ce moment elle s'est dite que la

situation était plus grave parce qu'un homme avec une telle richesse et une telle apparence ne

pouvait qu'être puissant. Elle n'a pas pu s'empêcher de se demander ce qu'il comptait faire d'elle mais s'imaginait déjà le pire, sa salive devenait difficile à avaler. Océane a malgré tout essayé de garder son calme pendant longtemps avant de finalement ouvrir la bouche :

- Écoutez monsieur, honnêtement je ne sais pas vraiment pourquoi je suis ici mais si c'est

pour le coup de pied de tout à l'heure je suis profondément désolée. C'était juste une pulsion sur le moment.

L'homme a pris place sur un canapé ensuite une autre gorgée de son verre et a acquiescé

avec un sourire pour ensuite lui dire :

- Tu ne sais pas pourquoi tu es là ? Mes diamants sont portés disparus et mes hommes t'ont

trouvé dans la pièce alors j'aimerai savoir si c'est une coïncidence.

Après avoir entendu ses mots Elle a essayé de paraître surprise :

- Des Diamants ! Si vos diamants sont perdus, comment saurai-je où ils se trouvent ?

Amusé, il a encore pris une gorgée de son verre pour lui demander :

- Alors que faisais-tu là ?

Elle s'est mise à balbutier ne sachant quoi dire.

- Et bien... Je...

- Tu t'es sans doute égarée je suppose. Dit-il sarcastiquement.

- Peut être...

Ne sachant exactement quoi dire, elle a continué :

- Monsieur écoutez, je n'ai peut-être pas vos diamants mais si vous me laissez partir sans me

faire de mal je pourrais vous aidez à les retrouver.

- Vous laisser partir sans vous punir ? Vous vous moquez de moi j'imagine. S'est-il moqué.

Ils sont tous deux restés silencieux pendant très longtemps ayant chacun ses propres pensées

en tête. Au bout d'un moment, Océane a décidé enfin de briser le silence :

- Dans ce cas que voulez-vous ? Dites-le pour qu'on en finisse.

Surpris par ses mots et son franc parler, il s'est tu un long moment avant de lancer finalement

:

- Qu'est-ce que je veux ? J'ai perdu des diamants d'une centaine de millions de dollars, j'ai

précipitamment quitté une vente aux enchères très importante pour venir ici à cause de vous ;

sans oublier le fait que vous m'ayez frappé, alors dites-moi comment je devrais vous punir.

Au fond d'elle, sa peur grandissait dans le ventre mais elle ne voulait toujours pas montrer

cela à l'homme en face d'elle, elle a donc continué de dire avec sérénité :

- Je comprends que vous soyez en colère pour le coup que je vous ai donné mais concernant

vos diamants, je ne les ai pas.

Bien-sûr elle ne les a pas vu qu'elle les a remis à Hassan donc là-dessus elle a été sincère.

- Bien, vous n'êtes pas disposées à parler aujourd'hui, j'espère que la nuit vous portera

conseil.

Après ces mots l'homme a enfin déposé son verre sur la table, s'est levé et s'est dirigé vers

les escaliers qui menaient à sa chambre à l’étage mais s'est arrêté un moment et a ordonné à ses

hommes :

- Ramenez la dans la chambre et assurez-vous de tout sceller. Il a pris ensuite les escaliers et

est entré dans sa chambre.

Après avoir entendu ses mots, Océane s'est mise à trembler et à crier désespérément :

- Que comptez-vous faire de moi ? Pitié ne me faites pas de mal.

Mais ses cris étaient vains car malgré tout cela, elle l'a entendu fermer sa porte à clé. Ses

hommes l'ont soulevé alors qu'elle se débattait sans relâche, ils l'ont ensuite enfermé dans la

pièce et se sont assurés de verrouiller toutes les ouvertures possibles avant de quitter la pièce.

La nuit a été si longue pour Océane qui s'est accroupie dans un coin de la pièce se demandant si demain allait être son dernier jour sur Terre. Si ses amis allaient pouvoir venir la sauver ou

allaient-ils l'abandonner à son sort ? Elle a pensé aussi à ce qu'aurait été sa vie si ses parents

avaient été encore là. Tant de questions occupaient son esprit cette nuit-là et Océane n'a pu s'endormir qu'à l'aube.

Au levée du soleil, Océane a été réveillée par l'ouverture de la porte où elle se trouvait. Un

homme au visage dur est entré et lui a demandé de se rendre au salon ; ce qu'elle a

immédiatement fait. Une fois dans le salon elle a vu son bourreau déjà installé à table. Sans lever la tête, il a remarqué sa présence, il a ensuite pris le mouchoir, a nettoyé sa bouche puis il

a dit :

- Il semble que notre belle au bois dormante a mal dormi la nuit dernière. Tu as vu ton visage

? Tu as des cernes partout, viens t'asseoir et prends le petit-déjeuner. N'aies pas peur je ne vais pas te manger. Il a parlé en pointant la chaise devant Océane.

Toujours sur ses gardes et d'un ton méfiant elle lui a demandé :

- C'est un piège, c'est ça ?