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Penulis: RS WILD
last update Terakhir Diperbarui: 2025-04-17 18:56:55

Il leva les yeux vers sa pièce maîtresse, et Deborah sentit son cœur s’arrêter. Là, accroché au mur, un tableau grandeur nature la représentait, nue, dans une pose à la fois vulnérable et majestueuse. La peinture capturait chaque détail de son corps avec une précision saisissante, et son visage était parfaitement reconnaissable. Un souvenir fugace la traversa : la plage au crépuscule, le rire de Diego, le sel sur sa peau, ce moment où elle s’était sentie vivante, libre, comme si le monde entier lui appartenait. Elle manqua de s’évanouir, un rire nerveux s’échappant de ses lèvres.

– Tu ne peux pas exposer ça ici ! s’exclama-t-elle, tentant de masquer son embarras. Je suis connue dans le coin, tout le monde va me reconnaître !

Diego haussa les épaules, un sourire amusé aux lèvres, puis tourna son regard vers Jonathan avant de revenir à elle.

– Tu te souviens, sur la plage ? On était juste toi et moi. Tu avais hésité à poser nue, mais tu as fini par dire oui.

– Je ne pensais pas que tu l
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goodnovel comment avatar
Elsa Bannis
elle pouvait sans regret partir et laisser son père et sa mère assumer leur actions. tout ce qu'elle a à gérer c'est de chercher sa voie
goodnovel comment avatar
Elsa Bannis
désolée lais ça ne passe pas . à partir du me tou elle a qu ses parents étaient ezlee pouvait sans soucis refuser le mariage et partir sans soucis. elle n'avait aucune épée damocles au-dessus de sa tête.
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  • UN CONTRAT DE MARIAGE EN HERITAGE   EPILOGUE

    Quelques mois plus tard, le grand jour arriva.Leur bébé était né au printemps. Une petite fille magnifique qu’ils avaient appelée Tricia. Dès son premier cri, Jonathan avait senti son cœur exploser de fierté et Deborah avait compris que plus rien ne pourrait la séparer de sa famille. Leurs nuits étaient courtes, leurs journées remplies, mais chaque sourire de Tricia suffisait à effacer la fatigue.Ils avaient décidé de tenir la promesse faite à l’hôpital : se remarier à l’église, cette fois sans secrets ni contrats. Un vrai mariage, pour dire à tous qu’ils s’aimaient et qu’ils voulaient bâtir leur vie ensemble. Et tant qu’à faire, ils avaient choisi de profiter de cette journée pour faire aussi le baptême de Tricia.L’église était décorée simplement, avec des fleurs blanches et des rubans clairs. Le soleil d’été traversait les vitraux, projetant des couleurs douces sur les murs. Deborah avançait dans l’allée, une robe sobre mais élégante, un bouquet à la main. Jonathan l’attendait, é

  • UN CONTRAT DE MARIAGE EN HERITAGE   254

    Le temps avait fait son manège habituel : des jours qui trébuchent, des semaines qui s’alignent, des rendez-vous qui se cochent. Les murs repeints séchaient encore d’une odeur propre. Sur une chaise, la robe de Deborah attendait, simple et belle, avec ce tombé qui donne aux gestes l’air de phrases bien dites. Le bouquet serait ramassé le matin chez la fleuriste ; la salle paroissiale avait reçu ses chaises, ses nappes et quelques guirlandes obstinément sobres. La maison, elle, brillait d’un désordre rangé : des paniers, des boîtes, un petit sac pour Tricia au cas où.La veille au soir, ils avaient décidé de ne pas voir trop de monde. Pas de répétition générale, pas de flot d’instructions. Juste eux, dans leur salon encore neuf, avec deux tasses et une lampe allumée.— Tu veux réviser tes vœux ? demanda Jonathan en s’asseyant à côté d’elle.— Je ne veux pas apprendre par cœur, répondit-elle. Je veux dire ce que j’ai ici quand je te verrai, dit-elle en posant la main sur sa poitrine. J’

  • UN CONTRAT DE MARIAGE EN HERITAGE   253

    Le dîner chez les parents de Deborah avait la simplicité des grands tournants : une soupe qui fume, du pain, du fromage, un gâteau « parce qu’on ne sait jamais quand on fête ». Sa mère avait dressé la table avec un soin tendre ; son père faisait des allers-retours ridicules entre cuisine et salle à manger comme s’il transportait des archives classées secret-défense.— Vous avez l’air d’avoir fait la paix avec le monde, lança la mère en les voyant entrer.— On a signé un cessez-le-feu, répondit Jonathan.Ils mangèrent d’abord, parce que chez les Miller on ne mélangeait pas les annonces et les assiettes. La conversation s’éparpilla sur des sujets essentiels : la voisine qui avait planté des tomates trop tôt, la municipalité qui changeait encore les horaires de ramassage des poubelles, la radio qui passait trop de musique des années 90.Après le café, Deborah posa sa tasse. Elle avait répété deux fois dans sa tête la version courte. Elle choisit encore plus court.— On veut se remarier à

  • UN CONTRAT DE MARIAGE EN HERITAGE   252

    Le matin avait changé de texture : moins coupant, plus souple. Dans la chambre, Jonathan bouclait son petit sac en toile avec une lenteur prudente, comme si chaque geste pouvait réveiller la douleur. L’infirmière passa une dernière fois, griffonna sur la feuille de sortie, fit une blague sur les casques obligatoires même pour aller acheter du pain, et leur laissa un sourire qui ressemblait à une permission.— Ton fan-club est là, dit-elle en désignant la porte.Dans l’embrasure, le père de Deborah agitait des clés comme un majordome de comédie. Derrière lui, Deborah faisait de la place au pied du lit, mains dans les poches, regard brillant.— Je vous emmène, gendre préféré, lança le père.— J’avais dit que je venais, répliqua Deborah en levant un sourcil.Ils se regardèrent, trois secondes de duel tendre, puis le père fit un pas en arrière.— J’ouvre la voie et je passe acheter du pain. Vous me suivez. Je ne me bats pas avec une fille qui vient de retrouver son mari.Jonathan rit et s

  • UN CONTRAT DE MARIAGE EN HERITAGE   251

    Le hall brillait d’une lumière propre, presque crue, qui rendait les couleurs trop franches : le vert d’eau des murs, l’orange usé des chaises, le bleu des blouses. Deborah prit le couloir qu’elle connaissait déjà, comptant les pas comme la veille, mais le tempo était différent. Moins de précipitation, plus de tenue. Elle se surprit à dire bonjour au garde au bout du couloir, au distributeur qui clignotait, à la dame au chariot de thé qui passait en bruissant.Devant la porte de la chambre, elle marqua une pause. Sa main sur la poignée, son front contre le bois, une inspiration, et elle entra.Jonathan était assis, demi-redressé, un coussin calé dans le dos. Les rideaux ouverts laissaient le soleil glisser jusqu’au pied du lit, et sa peau avait repris cette couleur chaude qui lui allait. Il la vit et un sourire lui coupa le visage en deux, celui qui l’avait accrochée un jour sans prévenir.— Tu es là, dit-il, comme si c’était un événement.— Je suis là, répéta-t-elle, comme si c’était

  • UN CONTRAT DE MARIAGE EN HERITAGE   251

    Le matin s’installa sur la maison parentale comme une couverture claire. La lumière filtrait en bandes pâles à travers les rideaux de la chambre d’ado, caressant les affiches délavées et les cadres photo un peu de travers. Deborah ouvrit les yeux sans sursaut, et ça, déjà, c’était nouveau. Pas de cauchemar, pas de cœur au bord des lèvres. Juste ce silence familier qu’elle reconnaissait les yeux fermés : un vieux plancher qui craque, le ronronnement discret du frigo, une cuillère qui tinte contre une tasse dans la cuisine.Elle resta allongée une minute, mains posées sur son ventre. Là, dans ce creux chaud, tout devenait simple. La veille, elle avait dormi comme on tombe, d’un seul bloc, après des jours de tension compacte. Et ce matin, il y avait de la place pour respirer.Sous la douche, elle laissa l’eau glisser longtemps, jusqu’à sentir ses épaules s’abandonner — pas une reddition, plutôt une paix provisoire signée entre son corps et son esprit. Elle enfila le vieux peignoir lilas

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