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Penulis: RS WILD
last update Terakhir Diperbarui: 2025-04-10 23:53:10

Jonathan se redressa légèrement, son sourire s’effaçant pour laisser place à un ton plus grave.

— Ce genre d’insultes, il va falloir que tu les oublies quand on sera mariés. Il marqua une pause, ses yeux ne la quittant pas. D’ailleurs, j’ai fixé la date au 20 janvier… à moins que tu veuilles qu’on fasse ça plus tôt.

Elle soupira en levant les yeux au ciel, puis reprit son téléphone, décidée à couper court à la conversation.

— Écoute, chéri, je te rappelle plus tard. J’ai un truc urgent à régler.

Jonathan la fixait toujours, son regard perçant ne la quittant pas. Elle raccrocha, sans un mot, mais elle sentait sa présence pesante derrière elle.

— C’est aussi quelque chose que tu devras oublier une fois que nous serons mariés, dit-il, d’un ton ferme. Je ne partage pas.

Un sourire moqueur étira ses lèvres alors qu’elle s’approchait de lui.

— Je n’ai pas vu de clause sur la fidélité dans ce contrat, répliqua-t-elle, provocante.

Son sourire s’effaça aussitôt. D’un geste brusque, il lui saisit le menton, la forçant à le regarder droit dans les yeux.

— C’est logique, Deborah. Son ton était plus dur, presque glacial. On ne pouvait pas mettre une clause pour tout. Mais je te préviens, je ne vais pas élever un enfant qui ne serait pas de moi.

Elle se dégagea légèrement, son regard se faisant plus défiant.

— En même temps, l’origine d’un enfant, seule la mère la connaît vraiment…

Il serra son menton un peu plus fort. Son souffle se fit plus court, et elle tenta de lui retirer la main, mais en vain.

— Tu comptes me tromper, Deborah Miller ? murmura-t-il, sa voix se faisant plus sombre, plus menaçante.

Elle resta silencieuse, mais son cœur battait à tout rompre. Elle le voyait dans ses yeux, la jalousie, la possession. Puis, lentement, il desserra son emprise et, dans un geste contrastant avec la tension du moment, il lui caressa doucement la joue.

– Même en rêve, ne me trompe pas Deborah ! tu m’appartiens maintenant !

– Sûrement pas !

— Sérieusement ? demanda-t-il d’une voix calme, presque trop calme, ses yeux la fixant intensément.

— Tu penses que c’est comme ça que ça va se passer, Deborah ?

Deborah se redressa, le cœur battant à tout rompre.

— Je ne suis pas ton jouet, Jonathan. Tu ne peux pas me contrôler comme ça. Ses mots étaient pleins de défi, mais elle sentait son corps trembler légèrement sous la tension.

Jonathanesquissa un sourire froid, s’approchant lentement d’elle.

— Oh, tu es courageuse aujourd’hui, hein ? Il fit un pas en avant, la forçant à reculer.

— Mais rappelle-toi une chose : tu as signé ce matin. Tu m’appartiens maintenant, que ça te plaise ou non.

— Je ne suis à personne, cracha-t-elle, mais sa voix tremblait légèrement.

Jonathanrit doucement, un rire sans chaleur.

— On verra ce que ton père en dira. Il fit mine de sortir, mais elle le rattrapa par le bras.

— Non ! Elle le fixa avec des yeux suppliants.

— Ne dis rien à mon père, s’il te plaît.

Jonathanse retourna lentement, un sourire victorieux se dessinant sur ses lèvres.

— Ah, voilà, on commence à se comprendre.

Il tendit la main.

— Donne-moi ton téléphone. Je veux être sûr que tu ne contactes plus ce type.

— Je ne l’appellerai pas, je te le jure ! Elle hésita, mais il haussa la voix en plaisantant :

— Papa ! mimant l’appel à son père.

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