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« Papa, ne t'inquiète pas. On s'occupera de tout. » C'est probablement Akin qui les a déposés à l'aéroport.

Zane avait un jour de congé, mais il partait avec ses amis. Helel était fin prête pour la salle de sport et les séances d'entraînement. Maddox semblait être le seul à rester. Et ce n'était vraiment pas le bon moment pour être près de lui.

Ils se dirent au revoir et se séparèrent dans la voiture d'Akin. La demeure était immense, avec de nombreux jardins et des zones que je n'avais pas encore explorées.

Je n'avais rien prévu avant d'avoir pris mes médicaments. Sans me gêner, j'ai couru à l'étage chercher mon flacon de pilules orange et, à ma grande surprise, je ne l'ai trouvé nulle part.

« Elle devrait être dans mon sac », je jetai frénétiquement mon sac mais ne parvins pas à trouver la bouteille.

« Je devrais appeler maman et lui demander pour les pilules. » | Je me suis levé et j'ai cherché mon téléphone, mais je n'ai pas réussi à le retrouver.

« Attends, je l'ai laissé près de mon oreiller hier soir. » Je n'étais pas douée pour gérer le stress. Mon cœur s'est mis à battre la chamade dès que j'ai découvert que mes affaires avaient disparu.

« C'est vrai, tu l'as fait », gloussa Maddox en entrant dans ma chambre, serrant mon téléphone et mon flacon de pilules.

« Qu'est-ce que tu fais avec mes affaires ? » | paniqué mais ne le montrait pas.

« Oh ! J'ai entendu ta mère te rappeler sans cesse ces pilules. Ça m'a intriguée de me demander ce qui se passerait si tu ne les prenais pas pendant une journée. » Il a fait semblant d'être perdu, mais sa curiosité allait me coûter cher.

« J’ai besoin de ces pilules. » | sourit maladroitement, s’approchant lentement de lui, s’attendant à ce qu’il me rende les clés.

Sapon « Mais pourquoi donc ? Que fait ta louve pour rester prisonnière en toi ? » Il secoua la tête pour m'empêcher d'avancer, tout en jouant avec la bouteille qu'il tenait à la main.

« Et qui est cet homme dont tu as peur qu'il vienne t'enlever ? » Il pencha la tête, son regard attiré par mon corps tremblant.

« D'accord, ne me dis rien. On le saura quand il frappera à la porte aujourd'hui. » Il avait fini de parler. « Parce que tu n'auras pas tes médicaments. »

Il m'a laissé abasourdi sur place et est sorti de la pièce comme s'il ne venait pas de me voler mes médicaments.

Malheureusement, j'ai dû cacher mon odeur, sinon...

J'avais le sentiment que cette journée allait être encore plus compliquée maintenant que j'étais toute seule avec mon beau demi-frère.

« S'il te plaît, ne sors pas, séductrice ! » | supplia mon loup, en pleurant à l'idée du pire des scénarios.

Je n'ai rien pu faire pendant deux heures. Et puis ça a commencé à me frapper.

« Euh ! » | je me suis éclairci la gorge, debout près de la fenêtre et regardant dehors, le cœur battant dans ma poitrine.

| J'avais presque oublié à quel point c'était effrayant quand ma louve respirait l'air de la liberté. C'est cette étrange sensation qu'elle voulait me prendre qui m'a poussé à courir dans la chambre de Maddox sans frapper. Dès que j'ai claqué la porte et que je suis entré dans sa chambre sombre, j'ai compris que je l'avais contrarié.

« Qu'est-ce qui ne va pas chez toi ? Tu débarques toujours comme ça dans la chambre de tout le monde ? » Il était torse nu et faisait quelque chose à la va-vite. Je n'y voyais plus clair, ma vue devenant floue.

« Mon médicament ! » | demandai-je en respirant lourdement, des larmes apparaissant à la surface de mes yeux.

« Tu veux tes médicaments ? » demanda-t-il en fermant le sac et en le glissant sous son lit. Je ne savais pas ce qu'il cachait dans ce sac noir, et je m'en fichais sur le moment.

« Oui ! S’il te plaît ! » Les mains sur la poitrine et la gorge sèche, je le lui ai demandé une fois de plus.

« Que me rapporterais-je en t'aidant ? » Son ton changea lorsqu'il me vit souffrir.

Il s'est approché de moi, m'a pris la main, m'a entraîné à l'intérieur et a fermé la porte derrière nous. Après m'avoir plaquée contre le mur, il m'a examinée de la tête aux pieds. Ce n'était pas bon signe, mais j'ai choisi de l'ignorer. J'étais prête à tout pour mes médicaments.

« Comme tu veux ! J'ai juste besoin de mes médicaments. » Je n'arrivais pas à croire à quel point j'étais essoufflée, même après être restée immobile pendant des minutes.

« Alors, explorons nos options. » Il posa une main sur le mur et se pencha vers moi.

J'ai essayé de calmer ma respiration lorsque ses yeux se sont posés sur mes gros seins qui montaient et descendaient avec la montée et la descente de ma poitrine.

« Je vais être un peu généreux même après que tu aies fait passer mon frère pour une créature dégoûtante aux yeux de mon père », murmura Mad Dox, ses yeux ne quittant pas mon corps du regard.

'M—–!'

Mon loup se réveillait, et c'était suffisamment effrayant pour que je veuille que Maddox fasse tout ce qu'il voulait pour me donner mes pilules.

« Et si tu te déshabillais pendant que j'invitais ton pote à prendre de superbes photos de vous deux ? » Sa voix s'assombrit tandis qu'il suggérait une idée maudite. Ils savaient que j'avais caché la vérité à ma mère. Il voulait que je paraisse moche devant elle, comme Zane l'était devant son père. Mais ne savait-il pas que mon pote m'avait déjà rejetée ?

« Ne t'inquiète pas, je ne divulguerai pas ces photos à ton école, mais je les montrerai à ta mère. » À ce moment-là, il avait posé sa main sur mon ventre. Il avait attendu avant de le faire, comme s'il essayait de voir comment j'allais réagir. Je ne l'ai pas arrêté. Il ne se doutait pas qu'il s'attirait des ennuis en s'approchant si près de moi.

« Alors, tu veux que je t'aide à te déshabiller ? » Comme il me le demandait, sa main avait déjà commencé. Il la passa sur mon ventre, soulevant le tissu tandis que sa main reposait sur mon sein. Je sais qu'il n'était pas sérieux et qu'il essayait juste de se moquer de moi, mais je n'avais pas peur de lui.

« Ils sont trop mous… », dit-il avec un sourire narquois en essayant de me caresser le sein. Mais ses paroles furent interrompues lorsque mon loup se réveilla.

'Copain!'

Elle l'a dit haut et fort, créant un lien avec son loup. Nous avons tous deux levé la tête et nous sommes regardés dans les yeux, sous le choc.

« Quoi ! » Il a levé sa main de mon sein et a reculé, paniqué. « C'est ma sœur ! » Son expression lorsqu'il a réalisé que la personne avec qui il voulait sans cesse me prendre en photo nue, c'était lui, m'a même pétrifiée.

'Copain!

Mon loup et son loup ont crié à nouveau.

« Tu es ma putain de sœur ! » a-t-il crié, et mon corps s’est couvert de chair de poule.

Comme si ce n’était pas déjà assez grave, un message audio a été diffusé sur l’écran de son ordinateur portable.

« Salut, fiston ! Je voulais juste te dire que je vous aime toujours, mes garçons. Ne pense jamais que ton père ne se soucie pas de toi. Je t'ai envoyé un nouveau jouet. Profite-en bien. Mais partage-le avec tes frères, comme vous partagez tout. »

Mes yeux ont doublé de taille quand Maddox m'a regardé dans les yeux.

Je me suis alors rappelé que les frères aimaient partager tout ce que l’un d’eux recevait.

« Il y a quelque chose qui cloche. Je ne crois pas qu'on soit amis. » Maddox secouait la tête avec agressivité à l'idée qu'on soit amis.

Je n'avais plus trop peur. Mon corps était étrangement calme. Serait-ce parce que je serai à l'abri de celui qui viendrait me chercher si je m'accouplais avec le Roi Alpha Maddox ?